À bout de souffle, Bernard Cazeneuve intimide la jeunesse. 6 mois de prison pour une manifestation.
c’est qu’à l’endroit de toute banque
de
votre folle et triste enreprise
bâtisseurs et bâtisseuses se font casseurs et casseuses et cassent, car il n’y a rien d’autre à faire
« Si l’entreprise de Bauer peut-être perçue comme une extension, une ouverture de la criminologie aux théories guerrières proprement dites, il n’y a là rien d’un procédé de détournement ou de récupération. »
Mardi 17 mai, faisons bloc autour des personnes interdites de manifestation.
Partout, un monde s’est organisé sans nous. Nous y fûmes jetés alors qu’il commençait à s’effondrer. Ce monde obéissait à des lois profondes que nous ne connaissions pas, sur lesquelles nous ne semblions avoir aucune prise, des lois qu’ils nomment « économie ». Devant l’ampleur du désastre, nous avons acquis la certitude que nous n’hériterons que de ruines. La société marchande à sa dernière heure peut-elle laisser autre chose ? Nous n’avons rien à perdre. Tout doit être jeté dans le bouleversement passionné de cet ordre finissant. Il est grand temps de « repartir à l’assaut du ciel ».
"Il est donc justifié, si l’on est démocrate : De barbouiller les bureaux de la troïka française, le “PS” Kollabo ; De signifier aux banques que leur impunité extraordinaire ne peut être acceptée ;"
Fiche de lecture
Un nouvelle expertise accable la police
"Petit à petit, la « question de la violence » apparaît pour ce qu’elle est : une diversion. "
Par Ivan Segré (chercheur associé au LAAA)
Dire que « des affrontements ont eu lieu en marge du cortège » a autant de sens que de dire « des buts ont été marqués en marge du terrain de foot »
"Pour une machine de guerre, toute la question est de savoir comment perpétuer la fuite, la faire prospérer et augmenter sa puissance c’est-à-dire comment connecter les flux en présences avec d’autres flux. Le mouvement « Nuit-Debout » est précisément au cœur de ce type de problématique. "
C’est changer radicalement de partition que nous désirons. Inventer une musique qui soit faite d’autre chose que de l’organisation machinale, aveugle, déshumanisante de nos existences.
Un texte d’humeur
« Cette conception de la politique, n’est donc ni morale ni normative, mais civique : y compris dans la conception et l’usage du droit que l’occupation retourne à son profit. Ainsi, des biens primaires et institués – les routes, les équipements mais aussi les maisons expropriées et aujourd’hui concédées au groupe Vinci, les jardins – se transforment en biens communs de la zone, les ressources des institutions d’Etat sont instrumentalisées pour perpétuer l’auto-organisation. »
"Enfonçons des coins dans les contradictions, évitons les mots d’ordre qui soudent l’’adversaire en une masse indifférenciée. Crier « Tombez les casques, la police avec nous ! », c’est préparer notre victoire."
Dissertation
« L’identité s’est donc bel et bien imposée non seulement comme un thème qui ne serait plus aussi dangereux mais encore comme un thème digne d’intérêt et même au plus haut point. On peut même affirmer que ce thème est devenu obsédant, obsessionnel au point d’occuper le débat ad-nauséam sans jamais pouvoir être discuté sereinement tant il véhicule de pathos, de mal-être, de troubles. »
#loitravail #nuitdebout #apérochezvalls et compagnie.
Une chanson populaire à propos de Frédéric Lordon
[Reportage vidéo]
[DOC du réel, 1h33]
Conférences et débats : Alèssi Dell’Umbria, Emmanuel Dockès, Olivier Cyran, Julien Brygo... [3/3]
Se défendre, une philosophie de la violence - Rencontre avec Elsa Dorlin
Ciné-tract
#nuitdebout #apérochezvalls #continuonsledébut
« Pour moi le grand moment de puissance, c’est quand on est plus à dénoncer les rapports de pouvoir mais quand on peut s’arracher à leur emprise. »
« Le bouillonnement des places n’aura de sens que s’il déborde dans le temps et dans l’espace. Gardons intacte la colère initiale, sans laquelle nous n’aurions pas aujourd’hui tant de débats paisibles.(...) Utiliser les places comme points de départ permettra d’aller remettre en cause à domicile les institutions qui, pendant que nous rêvons, nous préparent activement ce cauchemar : retour à la normale avec exploitation accrue et politique ramenée aux échéances électorales. »
« S’il y a au moins un aspect qui a été complètement transformé pour ceux qui ont participé au mouvement, c’est la relation avec la police »
Par Ivan Segré (chercheur associé au Laboratoire Autonome d’Anthropologie et d’Archéologie)
« coopérer et s’opposer individuellement et collectivement en assurant des rôles différents –attaquants, défenseurs, arbitres, mais aussi à agir sur leur adversaire pour l’immobiliser. »
« Le niveau de discrédit de l’appareil gouvernemental est tel qu’il trouvera désormais sur son chemin, à chacune de ses manifestations, une détermination constante, provenant de toutes parts, à l’abattre. »
31 mars 2016
« Personne ne peut vraiment affirmer que cette journée n’a pas dépassé ses attentes. »
« On aurait pu penser que le 31 mars signerait le déclin du mouvement - achevé par les vacances. En vérité le 31 en a sonné le début. Les événements auront eu raison des six dernières années de pacification des milieux universitaires, et on a pu voir ce jour-là dans les rues de Rennes, tout une génération politique en train de naître »
« Les syndicats, les profs, les partis, tous se félicitaient. On a gagné. J’ai jamais été autant déçu. Pour moi, c’était la défaite. »
« Appelez cela Dieu, l’Absolu, si cela vous amuse, que m’importe »
Courrier des lecteurs
Neuf notes sur le soulèvement en cours.
« Pour toutes nos manifestations, munissons-nous de l’accessoire indispensable : le balai »
Quand tu manifestes et que...