#nuitdebout #apérochezvalls #continuonsledébut
« Pour moi le grand moment de puissance, c’est quand on est plus à dénoncer les rapports de pouvoir mais quand on peut s’arracher à leur emprise. »
« Le bouillonnement des places n’aura de sens que s’il déborde dans le temps et dans l’espace. Gardons intacte la colère initiale, sans laquelle nous n’aurions pas aujourd’hui tant de débats paisibles.(...) Utiliser les places comme points de départ permettra d’aller remettre en cause à domicile les institutions qui, pendant que nous rêvons, nous préparent activement ce cauchemar : retour à la normale avec exploitation accrue et politique ramenée aux échéances électorales. »
« S’il y a au moins un aspect qui a été complètement transformé pour ceux qui ont participé au mouvement, c’est la relation avec la police »
Par Ivan Segré (chercheur associé au Laboratoire Autonome d’Anthropologie et d’Archéologie)
« coopérer et s’opposer individuellement et collectivement en assurant des rôles différents –attaquants, défenseurs, arbitres, mais aussi à agir sur leur adversaire pour l’immobiliser. »
« Est-ce qu’un CRS s’est déjà retrouvé face à son enfant dans une manifestation ? »
Pourquoi nous appuyons la jeunesse
par Pierre Alferi (écrivain), Jérome Baschet (historien), Daniel Colson (sociologue), Daniel Denevert (artisan), Stéphanie Eligert (écrivain), Jacques Fradin (Philosophe), Eric Hazan (éditeur), Nicolas Klotz (cinéaste), Frédéric Lordon (économiste), Pierre Marcelle (journaliste), Karine Parrot (juriste), Elisabeth Perceval (scénariste), Serge Quadruppani (écrivain)...
publié le 22 mars. "Non seulement il faudrait que nous soyons jeunes et cons mais en plus « jeunes à proposition ». La vie c’est pas un clip pour la présidentielle, on ne propose rien, on invite, au bouleversement, au soulèvement, à l’insurrection."
publié le 22 mars Rennes 2 : Vidéo de l’occupation et des affrontements avec la police + brochure distribuée à l’université.
Quand la police moleste la jeunesse qui s’organise.
« Ils nous empêchent sans cesse de manifester là où nous voulons manifester, détournant sans cesse nos parcours, usant d’armes qui tuent »
A nouveau, retour (en extraits) sur les manifestations et blocages (du jeudi 17 mars) contre la loi Travail/El Khomri.
publié le 22 mars Fiches techniques
(Publié en milieu de semaine dernière) « Nous, c’est ça qu’on a éprouvé mercredi dernier, et qui a quelques raisons de faire flipper les gouvernants : il y avait du courage parmi nous, la peur s’était dissipée, on était sûrs de nous. Sûrs de vouloir marcher sur la tête de ceux qui nous gouvernent. Sur la tête de ceux qui, toute l’année, nous marchent sur la gueule. »
Que pleuvent les cotillons pas les grenades [vidéos]
[Vidéo de la semaine]
[Farce doit rester à la justice - les vidéos]
Un documentaire de Karine Parrot & Stéphane Elmadjian
[Vidéo]
« Nous, c’est ça qu’on a éprouvé mercredi dernier, et qui a quelques raisons de faire flipper les gouvernants : il y avait du courage parmi nous, la peur s’était dissipée, on était sûrs de nous. Sûrs de vouloir marcher sur la tête de ceux qui nous gouvernent. Sur la tête de ceux qui, toute l’année, nous marchent sur la gueule. »
Retour (en extraits) sur les manifestations et blocages du 9 mars contre la loi Travail/El Khomri.
"Ce qui fait tenir ce monde n’est pas, comme le répètent encore quelques benêts militants, que « les gens » auraient besoin d’être « conscientisés »."
"Il n’y a pas d’autre alternative : ou bien nous sommes « fous » aux yeux du Capital, de l’État, voire des syndicats, et alors une subjectivité révolutionnaire est attestée, ou bien nous le sommes pas, et alors nous partageons avec le Capital une même raison, une même logique, la question étant de résoudre un différend somme toute ponctuel."
Courrier des lecteurs
Fiche de lecture
La vie catastrophée 3/3 (lundimatin #16)
La vie catastrophée 2/3 (lundimatin #13)
La vie catastrophée 1/3 (lundimatin #10)
« Nous avons entrevu dans le blocage de l’économie et l’anéantissement de la police l’étincelle d’une vie historique à quoi rien ne nous fera renoncer, quoi qu’il advienne. »
Comment survivre à un assaut antiterroriste
Retour sur le mouvement étudiant à Rennes 2, Hiver 2003
« Et si votre université, comme certains l’affirment, est bien dans la liste des »campus prometteurs« , c’est seulement à être un des nœuds du mouvement de subversion totale qui vise à abattre une fois pour toutes ton ordre en faillite, plutôt que de la raccommoder avec des bouts de ficelle à la sauce performance et attractivité. »
« L’opinion publique, les usagers, ON nous dit : vous nous prenez en otages. C’est pourtant aujourd’hui une de ces occasions où nous pouvons, nés otages du Capital, de l’Etat, de l’Occident, esquisser une déprise commune de nos ravisseurs. »
16 mars 1978, l’enlèvement d’Aldo Moro
Trouvés sur l’internet.