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#348 | Août 2022
 

Bonjour, nous avons ajouté quelques articles et conseils de lecture pour ces fins de vacances ! Bonne lecture. lm

 
 
« Bananes »
 

ELLIPTIK



Après « Lacrymogène mon amour » que nous avions publié au printemps dernier, ELLIPTIK revient avec un nouveau morceau sobrement intitulé : « Bananes ».

 
 
 
 
 
Une machine à âme comprimée
 

« On leur dit de fermer leur gueule et ensuite on s’attend à c’que la VÉRITÉ SORTE DE LEURS BOUCHE. »
Leïla Chaix



Cet été, dans une gendarmerie camouflée en « centre culturel », Leïla Chaix que nos lectrices et lecteurs connaissent bien, a animé un atelier artistique pour des enfants du CE2 au CM1 autour de l’oeuvre de Jean Dubuffet. Comme chacun pouvait s’y attendre, rien ne s’y est passé comme il fallait : enquête.

 
 
 
 
 
Les lobbies ou la fabrique de l’impuissance
 

La santé hors de prix et Des lobbys au menu des éditions Raisons d’agir
[Bonnes feuilles]



Une conversation avec un voisin de quartier ou une plongée dans la bouillasse des réseaux sociaux suffisent à convaincre de ce que toute la science sociologique et sondagière ne fera que confirmer : jamais la conscience de la catastrophe en cours n’a été aussi omniprésente et aussi intense, et jamais elle ne s’est accompagnée d’un si profond sentiment d’impuissance. Tout un chacun sait que la Covid-19 n’était que la première et sûrement pas la pire des nouvelles pandémies engendrées par l’industrialisation de la biosphère, que le dérèglement climatique vient à peine de commencer et qu’il va prendre une tournure toujours plus cataclysmique, que les guerres y compris nucléaires sont devant nous. Tout le monde sait que, face à cela, la nécessité même de parer au plus pressé, c’est-à-dire de soigner et prendre soin des plus faibles, va devenir de plus en plus difficile. Tout le monde le sait et tout le monde pense qu’il n’y peut rien. Jamais sans doute dans l’histoire l’humanité n’a été aussi consciente de ce qu’elle était la cause principale de ses malheurs et de ceux de la Terre, et jamais elle n’a été aussi impuissante à les arrêter.

 
 
 
 
 
Conspirations caniculaires
 

Plein Soleil de Natol Bisq
[Bonnes feuilles]



En avril dernier, l’amicale littéraire du Sabot, dont plusieurs très bons textes ont été relayés sur lundimatin [1], ont publié le premier roman de Natol Bisq, Plein Soleil.

Une dizaine de narrateurs s’y partagent plus de cinq cent pages d’un récit aux ambiances tantôt moites, tantôt glaçantes, où la fièvre peut survenir sous le soleil de plomb d’une plage italienne, comme à la nuit noire dans une bagnole en pleine course poursuite sur des routes de campagne, ou lors d’une orgie sous guedro dans un appartement d’Istanbul.

Au fil des pages se déploie tout un réseau où se rencontrent auteurs homonymes, anonymes, sabotages, conspirations, messages et substances mystérieuses. Voici donc quelques bouts de celles que nous avons préférées.

 
 
 
 
 
Sauvage, poète et guetteur d’incendies, Gary Snyder
 

De la Beat Generation, en France on connaît surtout Jack Kerouac, Allen Ginsberg et William Burroughs...
« Thoreau disait ; ‘‘Je cherche un état sauvage que nulle civilisation ne supporterait.’’ Cela n’est en rien difficile. Ce qui est plus difficile à concevoir, c’est une civilisation qu’un état sauvage pourrait supporter, et pourtant, c’est exactement le but à atteindre. L’environnement naturel n’est pas seulement la ‘‘condition d’existence du monde’’, il est le monde. » Gary Snyder, L’étiquette de la (...)



De la Beat Generation, en France on connaît surtout Jack Kerouac, Allen Ginsberg et William Burroughs...

 
 
 
 
 
Barbara Glowczewski : Les Rêveurs du désert et Rêves en colère
 

[Notes de lecture]



Lors d’un récent lundisoir, nous avons le plaisir de discuter avec Barbara Glowczewski d’anthropologie du désert et du présent (l’entretien est accessible ici->https://lundi.am/Qu-est-ce-que-l-esprit-de-la-terre]). Pour aller plus loin, nos amis d’antiopées nous ont transmis cette passionnante note de lecture à propos de deux précédents ouvrages.

 
 
 
 
 
Analyse politique de l’économie [2/4]
 

Inégalité et Hiérarchie
[Les cahiers de vacances de Jacques Fradin]



Rien de telles que les vacances pour s’aérer un peu les neurones tout en reprenant quelques bases parfois trop vites survolées pendant l’année. Reconnaissons-le, l’œuvre de Jacques Fradin que nous publions par bribes et éclats depuis plusieurs années, n’est pas forcément des plus accessibles. Elle n’en est pas moins aussi redoutable qu’incontournable pour quiconque tente de cerner les grands enjeux philosophiques et révolutionnaires de l’époque. Nous allons donc profiter de ce mois d’août pour publier quatre articles en forme de synthèse autour de la question de l’économie politique. Comme pour tout ce qui compte dans l’existence, il faudra là encore s’accrocher et s’acharner.

 
 
 
 
 
Analyse politique de l’économie [3/4]
 

Inégalité et Hiérarchie
[Les cahiers de vacances de Jacques Fradin]



Rien de telles que les vacances pour s’aérer un peu les neurones tout en reprenant quelques bases parfois trop vites survolées pendant l’année. Reconnaissons-le, l’œuvre de Jacques Fradin que nous publions par bribes et éclats depuis plusieurs années, n’est pas forcément des plus accessibles. Elle n’en est pas moins aussi redoutable qu’incontournable pour quiconque tente de cerner les grands enjeux philosophiques et révolutionnaires de l’époque. Nous allons donc profiter de ce mois d’août pour publier quatre articles en forme de synthèse autour de la question de l’économie politique. Comme pour tout ce qui compte dans l’existence, il faudra là encore s’accrocher et s’acharner.

 
 
 
 
 
Passage au rythme estival
 

Chère lectrices, chers lecteurs, Comme chaque année, nous passons au rythme estival. Nous continuerons de publier de nombreux article au fil de l’été mais sans nécessairement s’astreindre à la cadence hebdomadaire.
Cela afin de prendre un peu de repos, évidemment, mais aussi de finaliser quelques nouveaux projets qui nous tiennent à cœur depuis longtemps et que nous annoncerons dès la rentrée. Nous en profitons pour vous remercier de votre fidélité, nous n’aurions certainement pas l’énergie pour (...)



Chère lectrices, chers lecteurs,
Comme chaque année, nous passons au rythme estival. Nous continuerons de publier de nombreux article au fil de l’été mais sans nécessairement s’astreindre à la cadence hebdomadaire.

 
 
 
 
 
lundisoir
 

Fin de la première saison



C’est la fin de cette première saison de lundisoir. Nous sommes très contents d’être (quasiment) parvenus à tenir cette cadence infernale d’une interview vidéo par semaine tout au long de l’année. La marge de progression est encore immense et la peinture saumon mérite vraiment de disparaître. C’est ce à quoi nous nous attèlerons dès septembre. Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont accepté de jouer les interviewers ou les interviewés, l’équipe technique, l’équipe logistique, et évidemment Pat Le Guen. Rendez-vous en septembre, en attendant, on remet ici toutes les émissions de l’année en vidéo et en podcast.

 
 
 
 
 
« Nous penchions pour la démocratisation du pays plutôt qu’un retour à l’Union soviétique »
 

Entretien avec des Ukrainien.es originaires de Lougansk et Severodonetsk



En mars dernier, des amies se rendaient en Ukraine pour apporter leur soutien à des connaissances dans l’ouest du pays. Elles nous avaient transmis un récit de voyage et quelques entretiens, avec un membre d’Operation Solidarity ou encore avec Sergueï, rencontré sur place - le tout étant disponible, avec d’autres récits, sur leur blog de voyage. Ici, nous publions un nouvel entretien réalisé avec des jeunes hommes et femmes originaires du sud et de l’est de l’Ukraine et ayant fui leur ville depuis 2014. Après s’être engagés dans des brigades de volontaires puis s’être installés à Severodonetsk, ils et elles ont à nouveau pris la route en février 2022, vers l’ouest du pays, où nos amies les ont rencontrés.

 
 
 
 
 
Défendre la forêt, abolir la police
 

À Atlanta, les habitants s’organisent contre la destruction d’une forêt et la construction d’un centre d’entrainement de la police.
[Entretien]



Depuis avril 2021, la forêt d’Atlanta est devenue le point de rencontre symbolique et pratique de deux champs de lutte habituellement distincts : l’abolition de la police et la défense de la terre.
En effet, le gouvernement y a pour projet de détruire une forêt afin de construire un gigantesque complexe d’entraînement pour la police ainsi qu’un plateau d’enregistrement pour l’industrie cinématographique. La police, le spectacle, le béton et les pelleteuses. Evidemment, la résistance s’organise et s’annonce féroce. La reporter Greta Kaczynski est allée interroger un·e militant·e active dans cette lutte qui s’inscrit dans le double sillage de l’insurrection George Floyd et des luttes écologiques radicales : occupation de la forêt, harcèlement d’élus et sabotages des infrastructures des entreprises complices au menu.

 
 
 
 
 
Queer influence : le management de l’innocence
 

Par Le Comité des Anus Solaires et des Queues Suppliciées



Entrons dans la matrice de la queer influence. Le pinkwashing n’étant plus seulement l’apanage des gays cis et des grandes marques de luxe, s’est répandu à une grande vitesse par l’intermédiaire des réseaux sociaux, puis s’est délicatement logé dans les contenus et formes des discours de la multitude influenceuse LGBTQI+. Entre produits à vendre et partages de techniques de développement personnel, cette influence queer est à comprendre comme un élément supplémentaire de la contre-insurrection du capital face à la dissidence sexuelle.

 
 
 
 
 
Réseau Solaris : faux dissidents, vrais écofascistes
 

[Enquête]



Si la crise du Covid est venue renforcer et solidifier une certaine normalité gouvernementale, elle a aussi, en réaction, permis à certaines tendances marginales de l’extrême droite mystique et ésotérique d’atteindre un nouveau public sur internet. Anne Montégut, Corinne Duval et Thierry Ribault ont enquêté sur le « réseau Solaris », la nouvelle hypothèse et tête de pont de différents réseaux confusionnistes emmené par le « passeur » Frédéric Vidal. S’y mêlent quelques évidences de l’époque, notamment la nécessité de s’auto-organiser dans et contre le désastre en cours, des histoires hallucinées de téléscopes nommés Lucifer qui observent les ondes infrarouges du Vatican, des réseaux pédo-satanistes cachés sur la planète Nibiru dont les vibrations magnétiques sont à l’origine du réchauffement climatique et l’habituelle logorrhée fasciste qui invoque la venue d’un homme providentiel capable de restaurer l’esprit des tribus gauloises. S’y retrouvent les habituelles têtes de gondole : Louis Fouché le fondateur de Reinfo-Covid, les soraliens Jacob Cohen, Marion Sigaut et Salim Laïbi, les « mamans louves » ou encore Pierre Barnérias le réalisateur du documentaire Hold-Up.

 
 
 
 
 
Colombie : Le procès très politique des jeunes de la première ligne
 

« Le ministère public qualifie la première ligne d’"organisation criminelle" et ses membres de délinquants infiltrés dans le mouvement social. »



Le 28 avril 2021, en réaction à une réforme fiscale du gouvernement d’ Iván Duque, la Colombie se soulève. La répression est immédiate et sanglante. Derrière les barricades, ce sont les jeunes des quartiers pauvres qui défendent le mouvement, on les appelle la « première ligne » (voir notre article : Chronique de Cali, capitale de la résistance..). Ce sont eux aussi qui seront par la suite poursuivis pour vandalisme, terrorisme puis association de malfaiteurs. Alors que le pays vient d’élire Gustavo Petro, le premier président de gauche de son histoire républicaine, la répression judiciaire, elle, persiste.

 
 
 
 
 
Un été avec les plus grandes fortunes de France 
 

Épargnez-vous la lecture de Challenges



Depuis la Drôme où elle passe ses vacances loin du doux fumet des mégafeux, Greta Kaczynski nous fait parvenir cette fiche de lecture recueillant la substantifique moelle du Numéro spécial été de Challenges, sur les plus grandes fortunes de France. 

 
 
 
 
 
L’art de la duperie
 

Kamel Daoudi



C’est le propre des dispositifs disciplinaires : plus leur maillage est serré, plus l’individu ciblé sera disposé à se prendre dans ses fils, justifiant à chaque fois un resserrement plus drastique. D’où leur grande proximité historique et pratique avec la punition et le supplice. C’est en tout cas la logique à l’œuvre dans l’assignation à résidence depuis 14 ans de Kamel Daoudi [2], la somme colossale de mesures coercitives absurdes aboutit systématiquement à leur propre auto-justification. Dernier épisode en date : une audience à Paris, un train qui tombe en panne, un retard de pointage et voilà le ministère de l’Intérieur qui peut à nouveau fanfaronner, à peu de frais : M. Daoudi a de nouveau démontré sa « propension à s’affranchir des contraintes qui lui sont fixées ». Il lui sera dès lors interdit de participer au festival des films Resistances, auquel il était officiellement invité à intervenir. Récit d’une duperie.

 
 
 
 
 
Pertuis : contre la bétonisation du monde
 

Des « patates énervées » revendiquent des sabotages



Depuis l’automne 2021, à Pertuis dans le Luberon s’affrontent deux idées de la vie et du monde : d’un côté le Maire et industriel, Roger Pellenc, qui veut raser et bétonner 86 Ha de terres cultivables pour les transformer en zone d’activité (tout en s’en octroyant un tiers pour ses activités économiques personnelles). De l’autre, une résistance diffuse et locale qui a d’abord occupé des maisons vouées à la destruction puis des terres immédiatement transformées en « Zone à patates ».
En mai, un grand charivari rassemblait 800 personnes déguisées contre le projet (nous en parlions ici). A cette occasion, le capital de M. Pellenc était déjà la cible du mécontentement (Voir notre article : « Pourquoi nous avons sabotés les machines de Pellenc ? »). En juin, 150 gendarmes sont venus expulser l’occupation et détruire les parcelles de patates. La mobilisation continue néanmoins. Dans la nuit du 19 au 20 juillet, des « patates énervées » s’en sont pris, par souci de « légitime défense » au capital d’une entreprise de travaux publics en charge de la bétonisation. Dans leur message de revendication qu’elles nous ont transmis et que nous republions ici, elles précisent s’adresser à « toutes les entreprises qui auraient le malheurs de couler une seule goutte de leur infect béton plein de sang sur les terres fertiles de Pertuis ».

 
 
 
 
 
Analyse politique de l’économie [1/4]
 

Inégalité et Hiérarchie
[Les cahiers de vacances de Jacques Fradin]



Rien de telles que les vacances pour s’aérer un peu les neurones tout en reprenant quelques bases parfois trop vites survolées pendant l’année. Reconnaissons-le, l’œuvre de Jacques Fradin que nous publions par bribes et éclats depuis plusieurs années, n’est pas forcément des plus accessibles. Elle n’en est pas moins aussi redoutable qu’incontournable pour quiconque tente de cerner les grands enjeux philosophiques et révolutionnaires de l’époque. Nous allons donc profiter de ce mois d’août pour publier quatre articles en forme de synthèse autour de la question de l’économie politique. Comme pour tout ce qui compte dans l’existence, il faudra là encore s’accrocher et s’acharner.

 
 
 
 
 
Poème en vrai
 

Un jour, dans le jardin d’une librairie, une amie m’a parlé d’un recueil de poèmes féministes ; elle m’a raconté comment, dans les années 70 et 80, des femmes américaines se sont emparées de cette langue libre (la poésie) pour dire leur expérience. Ce récit m’a marqué. J’ai imaginé des poèmes entrelus, passant d’une main à l’autre, des voix rauques ou tremblantes qui se confient sans se contraindre à la retenue imposée par la langue : que se passerait-il si les femmes pouvaient dire en vérité ce qu’elles (...)



Un jour, dans le jardin d’une librairie, une amie m’a parlé d’un recueil [3] de poèmes féministes ; elle m’a raconté comment, dans les années 70 et 80, des femmes américaines se sont emparées de cette langue libre (la poésie) pour dire leur expérience. Ce récit m’a marqué. J’ai imaginé des poèmes entrelus, passant d’une main à l’autre, des voix rauques ou tremblantes qui se confient sans se contraindre à la retenue imposée par la langue : que se passerait-il si les femmes pouvaient dire en vérité ce qu’elles traversent ?

 
 
 
 
 
Encerclés
 

Au Chiapas, un village zapatiste séquestré
[Film photographique]



“Encerclés" raconte le quotidien et la résistance des 34 habitants·es de la communauté zapatiste de Nuevo San Gregorio (État du Chiapas - Mexique) dépossédée de la quasi-totalité de ses terres par ceux qu’iels appellent “les envahisseurs”. Entourés·ées de barbelés, iels vivent depuis plus de deux ans comme séquestrés·ées au sein de leur propre village, sont la cible régulière d’intimidations et d’insultes, mais n’abandonnent pas pour autant la lutte et le mouvement zapatiste dans lequel iels placent une très grande espérance.

Réalisé par Juliette Martinez et Antoine Dibon

 
 
 
 
 
Thomas Münzer, théologien de la révolution
 

Ernst Bloch
[Note de lecture]



On dit que chez ces gens, tous les biens sont obligatoirement mis en commun.
Érasme de Rotterdam [4]

Voilà ce que c’est que l’hérésie, et pas autre chose : une idée essentiellement chrétienne dans son principe, évangélique dans ses révélations successives, révolutionnaire dans ses tentatives et ses réclamations […]
Georges Sand, Jean Zyska [5]

Tous les croyants ensemble mettaient tout en commun.
(Actes des Apôtres 2 : 44-45 et 3 : 34) [6]

Omnia sunt communia [7]

 
 
 
 
 
Les Écrits d’août
 

Rendez-vous du 12 aux 14 août à Eymoutiers



Depuis ses débuts en 2019, lundimatin entretient des relations spéciales avec les Ecrits d’Août qui se tiennent chaque année à Eymoutiers, dans le Limousin. En effet, beaucoup d’invités de ces « Rencontres autour de l’Ecrit », mêlant causeries, débats, musique, films et banquets littéraires, sont bien connus des lecteurs de lundimatin. Rien d’étonnant à cela : ces journées ont été créees, avec d’autres habitantes, par un contributeur fréquent de notre site. Ce serait une raison suffisante pour que nous en parlions, mais il y a aussi autre chose, cette année : l’interrogation qui est le thème du festival et qui ne devrait laisser indifférent aucun lecteur : « Que peut l’écrit ? »

 
 
 
 
 
 
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