Un nouvelle expertise accable la police
"Petit à petit, la « question de la violence » apparaît pour ce qu’elle est : une diversion. "
Par Ivan Segré (chercheur associé au LAAA)
Dire que « des affrontements ont eu lieu en marge du cortège » a autant de sens que de dire « des buts ont été marqués en marge du terrain de foot »
"Pour une machine de guerre, toute la question est de savoir comment perpétuer la fuite, la faire prospérer et augmenter sa puissance c’est-à-dire comment connecter les flux en présences avec d’autres flux. Le mouvement « Nuit-Debout » est précisément au cœur de ce type de problématique. "
C’est changer radicalement de partition que nous désirons. Inventer une musique qui soit faite d’autre chose que de l’organisation machinale, aveugle, déshumanisante de nos existences.
Un texte d’humeur
« Cette conception de la politique, n’est donc ni morale ni normative, mais civique : y compris dans la conception et l’usage du droit que l’occupation retourne à son profit. Ainsi, des biens primaires et institués – les routes, les équipements mais aussi les maisons expropriées et aujourd’hui concédées au groupe Vinci, les jardins – se transforment en biens communs de la zone, les ressources des institutions d’Etat sont instrumentalisées pour perpétuer l’auto-organisation. »
"Enfonçons des coins dans les contradictions, évitons les mots d’ordre qui soudent l’’adversaire en une masse indifférenciée. Crier « Tombez les casques, la police avec nous ! », c’est préparer notre victoire."
Dissertation
« L’identité s’est donc bel et bien imposée non seulement comme un thème qui ne serait plus aussi dangereux mais encore comme un thème digne d’intérêt et même au plus haut point. On peut même affirmer que ce thème est devenu obsédant, obsessionnel au point d’occuper le débat ad-nauséam sans jamais pouvoir être discuté sereinement tant il véhicule de pathos, de mal-être, de troubles. »
#loitravail #nuitdebout #apérochezvalls et compagnie.
Pourquoi nous appuyons la jeunesse
par Pierre Alferi (écrivain), Jérome Baschet (historien), Daniel Colson (sociologue), Daniel Denevert (artisan), Stéphanie Eligert (écrivain), Jacques Fradin (Philosophe), Eric Hazan (éditeur), Nicolas Klotz (cinéaste), Frédéric Lordon (économiste), Pierre Marcelle (journaliste), Karine Parrot (juriste), Elisabeth Perceval (scénariste), Serge Quadruppani (écrivain)...
publié le 22 mars. "Non seulement il faudrait que nous soyons jeunes et cons mais en plus « jeunes à proposition ». La vie c’est pas un clip pour la présidentielle, on ne propose rien, on invite, au bouleversement, au soulèvement, à l’insurrection."
publié le 22 mars Rennes 2 : Vidéo de l’occupation et des affrontements avec la police + brochure distribuée à l’université.
Quand la police moleste la jeunesse qui s’organise.
« Ils nous empêchent sans cesse de manifester là où nous voulons manifester, détournant sans cesse nos parcours, usant d’armes qui tuent »
A nouveau, retour (en extraits) sur les manifestations et blocages (du jeudi 17 mars) contre la loi Travail/El Khomri.
publié le 22 mars Fiches techniques
(Publié en milieu de semaine dernière) « Nous, c’est ça qu’on a éprouvé mercredi dernier, et qui a quelques raisons de faire flipper les gouvernants : il y avait du courage parmi nous, la peur s’était dissipée, on était sûrs de nous. Sûrs de vouloir marcher sur la tête de ceux qui nous gouvernent. Sur la tête de ceux qui, toute l’année, nous marchent sur la gueule. »
Une chanson populaire à propos de Frédéric Lordon
Entretien avec Nepthys Zwer
[Reportage vidéo]
Un lundisoir avec Emmanuel Lévine
[DOC du réel, 1h33]
Oreste Scalzone contre la montre
« Nous, c’est ça qu’on a éprouvé mercredi dernier, et qui a quelques raisons de faire flipper les gouvernants : il y avait du courage parmi nous, la peur s’était dissipée, on était sûrs de nous. Sûrs de vouloir marcher sur la tête de ceux qui nous gouvernent. Sur la tête de ceux qui, toute l’année, nous marchent sur la gueule. »
Retour (en extraits) sur les manifestations et blocages du 9 mars contre la loi Travail/El Khomri.
"Ce qui fait tenir ce monde n’est pas, comme le répètent encore quelques benêts militants, que « les gens » auraient besoin d’être « conscientisés »."
"Il n’y a pas d’autre alternative : ou bien nous sommes « fous » aux yeux du Capital, de l’État, voire des syndicats, et alors une subjectivité révolutionnaire est attestée, ou bien nous le sommes pas, et alors nous partageons avec le Capital une même raison, une même logique, la question étant de résoudre un différend somme toute ponctuel."
Courrier des lecteurs
Fiche de lecture
La vie catastrophée 3/3 (lundimatin #16)
La vie catastrophée 2/3 (lundimatin #13)
La vie catastrophée 1/3 (lundimatin #10)
« Nous avons entrevu dans le blocage de l’économie et l’anéantissement de la police l’étincelle d’une vie historique à quoi rien ne nous fera renoncer, quoi qu’il advienne. »
Comment survivre à un assaut antiterroriste
Retour sur le mouvement étudiant à Rennes 2, Hiver 2003
« Et si votre université, comme certains l’affirment, est bien dans la liste des »campus prometteurs« , c’est seulement à être un des nœuds du mouvement de subversion totale qui vise à abattre une fois pour toutes ton ordre en faillite, plutôt que de la raccommoder avec des bouts de ficelle à la sauce performance et attractivité. »
« L’opinion publique, les usagers, ON nous dit : vous nous prenez en otages. C’est pourtant aujourd’hui une de ces occasions où nous pouvons, nés otages du Capital, de l’Etat, de l’Occident, esquisser une déprise commune de nos ravisseurs. »
16 mars 1978, l’enlèvement d’Aldo Moro
Trouvés sur l’internet.