Réponse à Ivan Segré à propos des émeute
Anamas Pamous
Après le déchaînement de bêtise, de micro-fascisme et de fascisme grandeur nature qui ont suivi le meurtre de Nahel Merzouk, on croyait avoir tout lu, tout entendu. Mais il ne faut jamais être sûr de rien. Quelle n’a pas été ma surprise lorsque j’ai découvert dans l’une des quelques revues relevant de la common decency, au détour d’une série d’excellents articles à propos des émeutes, les analyses suivantes : « rien ne s’est passé », si ce n’est une petite perturbation engendrée par un banditisme néolibéral n’ayant rien à envier à la politique de l’ « Amérique ». Où l’on apprend quelques autres petites choses encore : où situer l’extrême-gauche, comment définir en toute humilité celle-ci par trois principes, en quoi le « nihilisme » caractérise aussi bien le capitalisme néolibéral que le banditisme barbare (à savoir, on l’aura compris, le mode d’être banlieusard). Et vous êtes, Monsieur Segré, l’heureux auteur de cette merveille.
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