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Appel à dons

paru dans lundimatin#392, le 4 août 2023

Chères lectrices, chers lecteurs,
Notre banquier semble contrarié, nous lançons donc cet appel à dons et soutien. Dans la grande tradition du potlatch, les 100 premiers donateurs pourront recevoir un exemplaire du sixième numéro de notre revue papier [1].

Depuis bientôt 9 ans, lundimatin paraît chaque lundi, sans repos, sans répit, sans subventions et sans publicités... c’est-à-dire grâce à vous.
On vous épargne les lamentations quant à nos finances, la situation est simple : le nombre de dons que nous recevons est en légère hausse mais la somme de chacun est moindre. Selon nos économistes, il s’agirait de la théorie du ruissellement inversé, inflation oblige nos lectrices et lecteurs ont moins d’argent, ce qui les oblige à réduire leur soutien à des projets comme le nôtre, qui se retrouvent eux aussi et à leur tour sur la paille.
Bref, nous vous sollicitons aussi rarement que possible, par décence et orgueil, si nous le faisons aujourd’hui c’est que nous avons besoin de vous et d’argent, pour celles et ceux qui en ont encore un peu.

Lundimatin c’est 388 numéros, des milliers d’articles, analyses, récits, vidéos, entretiens, poèmes, bonnes feuilles et recensions lus plusieurs dizaines de millions de fois ; 7 revues papiers, un entretien vidéo long format hebdomadaire, une maison d’édition, des fêtes et des rencontres. Si l’on existe, perdure et s’entête, cela tient à trois choses. Il y a d’abord la nécessité pour nous, d’offrir un espace d’intelligibilité du présent, de trouver une manière de produire de l’information qui soit aussi une manière de tisser des complicités, de construire des ponts depuis des champs a priori éloignés de la pensée et de l’expérience. Partager une sensibilité commune, produire de l’intelligence collective, ça ne s’invoque pas, ça se construit ; nous nous y acharnons.

Il y a ensuite les centaines de contributeurs qui chaque semaine nous font confiance et partagent le sens qu’il y a à participer de cette machine collective. Beaucoup sont des amis que parfois, nous n’avons pas encore rencontrés. Et puis, il y a nos très nombreux lecteurs et lectrices sans qui tout cela paraîtrait vain. Si nous dépensons tant d’énergie pour faire vivre ce drôle d’espace qu’est lundimatin, c’est parce que nous savons qu’il compte pour beaucoup d’entre vous et que nous avons besoin de partager les armes qui permettent d’affronter l’époque.

Vous le savez, la totalité de ce que nous produisons est accessible librement et sans contrepartie, nous ne vendons pas de publicité et n’avons jamais réclamé la moindre subvention des pouvoirs publics. Nos moyens financiers dépendent intégralement de celles et ceux qui choisissent de nous soutenir. Ce n’est certainement pas le modèle économique le plus confortable, si nous étions une start-up, nous aurions déjà coulé 10 fois. Cela nous semble néanmoins être une condition incontournable à notre indépendance comme à notre autonomie, c’est-à-dire, à notre existence. Et sans fausse modestie, c’est tout de même un sacré exploit de nos jours qu’un journal parvienne à tenir grâce à ses seules lectrices et lecteurs.

Nous avons bien conscience qu’économiquement, les temps sont particulièrement durs, étant nous-mêmes aux premières loges des affres de la précarité et de la débrouille. Nous savons aussi que notre lectorat compte peu de richissimes et généreux entrepreneurs, (ou bien ils tiennent à rester particulièrement discrets) : nous comptons donc sur vous. Si vous nous lisez régulièrement et que ce que nous publions vous tient à cœur, nous vous invitons à nous soutenir financièrement, on saura faire le meilleur usage de votre confiance.

Aux 100 premiers donateurs et quelle que soit la hauteur de leur don, nous enverrons un exemplaire du dernier numéro de notre revue paru le 26 mai dernier (Lundimatin papier #6 – Principes d’anarchie) ou du second livre de notre nouvelle maison d’édition, le magnifique Retour à la parole sauvage de Monchoachi. C’est dans la plus grande précarité qu’il faut savoir tenir le potlatch.

Aussi les dons que nous recevons ouvrent le droit à une réduction d’impôt sur le revenu égale à 66 % de leur montant dans la limite de 20 % du revenu imposable. Ce qui signifie que si vous payez beaucoup d’impôts et que vous vous débrouillez bien, un don de 1000 euros ne vous en coutera que 340.

Pour nous aider à continuer, ça se passe donc sur notre plateforme Helloasso

Propulsé par HelloAsso

Merci !

[1Le seuil des 100 premières donations a été atteint en quelques heures, nous vous en remercions. Comme nous avions en réalité prévu un stock de 300 livres et qu’une grande partie des premiers donateurs n’ont pas réclamé leur dû. Il nous reste environ 80 exemplaires pour cette dernière semaine d’appel à dons.

lundimatin c'est tous les lundi matin, et si vous le voulez,
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