Ok, cela c’est de l’air et cela ça m’a l’air d’être mon corps, mon corps dense, désireux, plus sauvage que soumis, plein, plein de quoi, de révoltes, de joies encore, et de rage aussi.
Tout me traverse, me soulève, autant que je m’emplis et expire ensuite cet air vicié qui continue tant bien que mal à me faire vivre en me tuant dans le même mouvement.
Je suis pleine de doutes aussi, et cet air vicié les renforce – les endurcit même, j’ai des doutes comme nos vieux avaient des certitudes, je les regarde (...)
Ok, cela c’est de l’air et cela ça m’a l’air d’être mon corps,
mon corps dense, désireux, plus sauvage que soumis,
plein, plein de quoi, de révoltes, de joies encore, et de rage aussi.
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