L’État d’Israël a entretenu dès son origine des liens de tous ordres, étroits et complexes, avec les grandes puissances occidentales : les États-Unis d’Amérique en premier lieu, et aussi la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et les pays de l’actuelle Union européenne, et même, dans une moindre mesure, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande… Je ne reviendrai pas ici sur cet héritage historique qui avait ceci de paradoxal : en un sens, l’État d’Israël n’aurait pu se créer ni se conserver sans le (...)
L’État d’Israël a entretenu dès son origine des liens de tous ordres, étroits et complexes, avec les grandes puissances occidentales : les États-Unis d’Amérique en premier lieu, et aussi la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et les pays de l’actuelle Union européenne, et même, dans une moindre mesure, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande… Je ne reviendrai pas ici sur cet héritage historique qui avait ceci de paradoxal : en un sens, l’État d’Israël n’aurait pu se créer ni se conserver sans le soutien des grandes puissances occidentales, mais en un autre sens, ce soutien n’impliquait dans les milieux dirigeants et les populations de ces pays – en dehors de cercles juifs et judéophiles relativement restreints – aucune compréhension ou empathie particulière pour « les Juifs ».
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