Il y a trente ans, l’administration de Georges Bush père lançait une offensive inouïe contre l’Irak de Saddam Hussein, après que celui-ci ait envahi son voisin le Koweït. Quelque chose s’est passé à l’époque, tant d’un point de vue géopolitique (c’est la première grande victoire américaine qui vient faire oublier le traumatisme du Vietnam) qu’économique (une phase d’expansion du marché), et dont nous payons encore les conséquences aujourd’hui. L’Irak est depuis cette date un pays ravagé, par la guerre, les (...)
Il y a trente ans, l’administration de Georges Bush père lançait une offensive inouïe contre l’Irak de Saddam Hussein, après que celui-ci ait envahi son voisin le Koweït. Quelque chose s’est passé à l’époque, tant d’un point de vue géopolitique (c’est la première grande victoire américaine qui vient faire oublier le traumatisme du Vietnam) qu’économique (une phase d’expansion du marché), et dont nous payons encore les conséquences aujourd’hui. L’Irak est depuis cette date un pays ravagé, par la guerre, les embargos, les luttes intestines de pouvoir ou le terrorisme, et l’on ne peut comprendre la dernière décennie et l’apparition de l’islamisme sans comprendre la séquence ouverte deux décennies plus tôt avec cette guerre.
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