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#274 | 8 février
 
 
 
Le livre des larves de Marion Zilio
 

Rencontre audio



« Il n’y a rien de plus répugnant qu’une larve. Pourtant, leur grouillement anonyme, dénué de toute pensée, exprime un état fondamental du monde : celui de la transformation permanente de la vie. Plonger dans le monde des larves, c’est plonger dans le cœur mouvant, luisant, blafard, de la matière dont tout est fait, à commencer par nous. » Nous avons reçu cet entretien passionnant avec Marion Zilio à propos de son livre des larves.

 
 
 
 
 
Un art de la catastrophe
 

La teuf nassée
Mathilde Girard



L’article qui suit est une méditation sur les temps présents, l’impossibilité de manifester, les corps, la mort, leur imprévisibilité, la catastrophe qu’est notre monde mais aussi la fête et sa dimension politique, le tout au travers d’un retour sur le rassemblement de samedi dernier sur la place de la République contre la loi Sécurité Globale auquel se sont joints des soutiens à la Free Party du jour de l’an à Lieuron.

 
 
 
 
 
Images preuves, images témoins
 

[Ciné Poème]



Nous avons reçu ce très beau ciné poème de Léole Poubelle qui tourne autour de la question de l’image, de la preuve et du pouvoir.

 
 
 
 
 
Bruno Latour - La fuite planante sans atterrissage
 

« Les compromis, les accommodements, le parlementarisme ! » - Jacques Fradin



Comme à son habitude, Jacques Fradin nous fait part d’une analyse politique précieuse. Si le développement est assez long et serré, il n’en est pas moins urgent au vu de la vitesse de propagation de ce qu’on pourrait appeler le « latourisme de gauche ». L’article montre en quoi Latour, qui refuse constamment les catégories de la modernité, prophétise en fait comme un penseur naïf des Lumières, comme si ses bonnes idées allaient se réaliser par elles-mêmes et par le biais des consciences qu’elles convertissent. Plus profondément, il n’y pas, chez Latour, de pensée du conflit, de l’antagonisme, pourtant premier selon Fradin, qui fait jouer contre « Saint Bruno » une référence à l’opéraïsme italien. Au lieu de ça, c’est la diplomatie, la discussion, le parlement comme mode de vie que tente de penser Latour.

 
 
 
 
 
L E . F E U
 

« Nous rêvions de peu de chose, de peu de choses vraiment. Mais si fort ! »



On disait qu’au départ de tout ce qui arrive, il y a un feu. Un feu qu’on offre
ou un feu qui s’offre.
Un qui vous tombe sur le coin de la gueule aussi bien.

Pour réchauffer une chair transie ou accommoder celle qu’on a prise, un feu ; pour éclairer le temps qu’on dérobe à la nuit
. . . . . . . . nos veilles industrieuses et le récit des mondes de demain, un feu ;
. . . . . . . . . . . . . . . . .pour sceller l’accord, pour signaler l’adversaire, un feu.

 
 
 
 
 
Affaires privées. Aux sources du capitalisme de surveillance
 

[Note de lecture]



Nos amis d’Antiopées nous ont transmis une nouvelle note de lecture sur le livre de Christophe Masutti intitulé Affaires privées. Aux sources du capitalisme de surveillance, (Caen, C&F éditions, mars 2020). En plus d’éclairer quelques facettes de notre présent numérique et panoptique, on y apprend quelques éléments sur la naissance de l’expression « Capitalisme de surveillance », très en vogue depuis la publication d’un livre éponyme de Shoshana Zuboff.

 
 
 
 
 
Images de guerre et chants d’oiseaux
 

[Journal filmé]



Voici une vidéo transmise depuis le site Autographie. Il s’agit d’un court-métrage mélancolique sur la période actuelle. On y entend Deleuze parler de société de contrôle mais également une voix-off qui évoque l’enfermement, le passé, l’accès au monde et le printemps.

 
 
 
 
 
Mes chouettes rencontres
 

Fabien Drouet



Une agréable pause fraîcheur avec Fabien Drouet qui nous raconte sa rencontre avec un certain Pascal Praud, bien connu des amateurs de télé-poubelle, Gérard Darmanin, très favorablement connu des services de police (et amateur, d’après l’auteur, de jeux extrêmes), et le duo comique Bové-Ronald McDonald… Décidément, Fabien est un poète doublé d’un philosophe (surtout pour celleux qui savent qui est Patricia Kaas).

 
 
 
 
 
Mayday : des listes de fiches
 

[Podcast]



 
 
 
 
 
Trois heures d’une vie kafkaïenne. Retour sur le procès en appel de Kamel Daoudi
 

« L’éternité c’est long, surtout à la fin »



Ce mercredi 27 janvier, comparassait Kamel Daoudi, plus vieil assigné à résidence de France, devant la cour d’appel de Riom. Il lui était reproché un retard de 25 min sur le couvre-feu quotidien qui lui est imposé depuis douze ans. En première instance (septembre 2020), il avait écopé d’une peine d’un an d’emprisonnement avec mandat de dépôt. Actuellement incarcéré au quartier d’isolement de la maison d’arrêt de Lyon-Corbas, à près de 500 km de sa famille, il a donc été rejugé. [1]

 
 
 
 
 
 
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