L’été dernier, je me suis assis pour écrire une lettre à mes amis du collectif international Liaisons au sujet du soulèvement dans ma ville de Minneapolis. Cette lettre s’inspirait des nouvelles de la police de Richmond, en Virginie, qui accusait les participants à une manifestation Black Lives Matter de juillet d’être des casseurs suprémacistes déguisés, des accusations dont nous avions déjà parlé ici à la fin du mois de mai. Plus récemment, des rumeurs du même type ont circulé en ligne sur les troubles à (...)
L’été dernier, je me suis assis pour écrire une lettre à mes amis du collectif international Liaisons au sujet du soulèvement dans ma ville de Minneapolis [2]. Cette lettre s’inspirait des nouvelles de la police de Richmond, en Virginie, qui accusait les participants à une manifestation Black Lives Matter de juillet d’être des casseurs suprémacistes déguisés, des accusations dont nous avions déjà parlé ici à la fin du mois de mai. Plus récemment, des rumeurs du même type ont circulé en ligne sur les troubles à Philadelphie après que la police ait assassiné Walter Wallace Jr. à la fin du mois d’octobre. Ma lettre a tenté d’éclairer la façon dont l’État a utilisé la figure fictive ou exagérée de « l’agitateur blanc supremaciste » pour faire en sorte de mobiliser des milices ou des groupes de personnes qui défendent la propriété privée.
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