Les assassins de la rue d’Aubagne courent toujours

L’effondrement en procès
(Suite... et pas fin)

paru dans lundimatin#484, le 22 juillet 2025

Sept ans après l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne à Marseille et la mort de huit habitants sous les décombres, les « responsables » ont été jugés et condamnés. Victor Collet [1] s’est rendu au délibéré. Récit d’audience.
Pour davantage de contexte lire : Que faire des monstres de la rue d’Aubagne.

2018 à Marseille, trois immeubles de la rue d’Aubagne s’effondraient sur ses habitants. Huit d’entre eux périrent sous les décombres et des milliers de locataires durent quitter leurs logements « à risque

Les assassins de la rue d’Aubagne courent toujours.

21.07.25

Sortir. Fuir cette pièce devenue étouffante.

Irrespirable.
Le souffle court.
La porte claque à peine.

Trouver de l’air. On tourne et on retourne. 100 pas furieux sur gravier blanc immaculé au soleil brûlant de midi.
Zénith marseillais.
Le bruit des cigales résonne comme jamais, et si étrangement au milieu de l’immense et déserte caserne du Muy.

Les journalistes en rang d’oignon se tiennent à l’ombre de la tôle ondulée qui sert d’entrée au prétoire.
500 personnes peut-être sont restées bloquées à l’intérieur.
Écoutent encore solennellement, maugréent, contiennent leur souffle, peut-être leurs cris.
Ressentent la même honte, ou plus simplement, font face à une certaine sidération face au verdict.

Trop pour respirer en tout cas.
Au milieu de protagonistes trop nombreux pour un silence devenu trop pesant.
Il faut dire que la salle impressionne.
« Exceptionnelle », annonçait-on partout depuis sept mois.
« Hors norme », comme ce procès des immeubles effondrés de la rue d’Aubagne.

Et ces journalistes toujours aussi nombreux à chaque feuilleton des suites sans fin de l’effondrement.
Épilogue tragique au drame.
Six ans qu’ils l’attendaient, qu’ils se ruent sur Marseille au nouvel épisode.
Un peu comme les touristes qui leur ont emboîtés le pas.
Chacun à sa manière vante la nouvelle Fame de Marseille.
Exotique pour un peu, l’insalubrité, tant qu’on passe juste à côté.

Ce matin, la porte de l’appartement ne fermait pas. Plus. A nouveau.
Fissure bien visible juste au-dessus de la porte d’entrée.
Il y a des coïncidences qui ne trompent pas.
Mauvais présage auraient dit certains.

Mais, après une heure et demi à peine d’écoute, de relaxes des uns en « preuves insuffisantes à démontrer » l’état de « vulnérabilité » de certains habitants ou la volonté absolue d’exploitation pourtant éhontée de l’indignité de certains logements, les yeux se sont brouillés. A nouveau.
Comme à chaque fois.

L’immonde silhouette, de dos, allait se révéler pour ce qui était annoncé.
Un de ces fameux monstres de la rue d’Aubagne, parmi tant d’autres.
Il en fallait bien quelques uns pour exonérer le reste, les autres.
Tout un tas de responsables.
Taire un système.
On l’avait même écrit. Pari risqué... Pas tant que ça.
Et le verdict a dépassé toutes les attentes.

Dresser les corps, redresser les torts. Faire jurisprudence, tançait même encore quelques secondes plus tôt le juge Gand... Celui de l’affaire Servier, tombeur du « roi des taudis » quelques mois plus tôt, ce flic aux centaines de logements indignes qui recrutait ses proies dans les Centres de rétention de Marseille... ça démarrait fort.

Après « un réquisitoire implacable » sept mois plus tôt contre « toute la chaîne de responsabilité de l’effondrement » [2] et des peines exemplaires requises, on allait voir ce qu’on allait voir.

« Cas le plus grave », reconnu coupable d’à peu près tout les chefs d’accusation et même un peu plus, l’homme aux triples casquettes (avocat du syndic, copropriétaire et vice-président du conseil régional), « de soumission de personnes vulnérables », « de logement indigne », « d’emprise manifeste sur les réunions en sa qualité d’avocat du syndic », de « stratégie élaborée et concertée avec les cabinets et consultants techniques visant à retarder et à éviter les travaux structurels nécessaires à la sécurisation de l’immeuble » avec « pour seul motif de faire des économies », « indifférence déplorable », « attitude coupable » et « mépris assumé » pour le sort des « locataires, leur santé et leur sécurité ».

Indécence orchestrée, indignité machiavéliquement utilisée, collusion entre puissants. D’énumération de chefs d’accusation en déclaration sans faille de culpabilités, pour le monstre, ça sentait le roussis :

« le tribunal souhaite sanctionner la gravité de ces agissements qui ont entraîné le décès de plusieurs personnes » afin de l’empêcher de « réitérer les faits » pour l’avenir.

Et puis il a fallu un seul mot...

« ad benicio »... Au bénéfice du prévenu.

« Le tribunal prononce l’aménagement de cette peine » . Sans même demander... On aménage sans lui. Pour lui. C’est fort. Bracelet électronique sur villa.

« Ce soir, personne ne dormira aux Baumettes », avait chuchoté presque à l’instant, dans un coin de la nuque déjà bien raidie, un ancien directeur des services, fin connaisseur des dossiers.

Chacun chez soi. Ad benicio... Au bénéfice du prévenu.

Les yeux, tout à coup, se brouillent. Tristesse, colère, vide sidéral, ébullition, on ne sait plus vraiment. Le cerveau, mécaniquement, appose des analogies, une comparaison. Face au vide, à l’incompréhension, comme pour rapatrier l’entendement. Remettre en ordre ou un équivalent à ce qui, d’un coup d’un seul, vient de partir dans tous les sens. Ne fait plus sens... Quand l’image de la villa suréquipée de caméras, de chiens de garde, accueille au crépuscule l’homme méthodiquement organisé en vue de l’effondrement, maillot de bain fluorescent sur ventripotence adipeuse...

L’analogie arrive plus qu’on ne la convoque... Ré-ordonner le monde, son monde, agencer, retrouver de la proximité quand ce qui se passe sous les yeux devient si lointain, abscons. Et l’analogie, en l’occurence, vogue vers d’autres scènes de prétoires, d’autres audiences qui finissent souvent si mal. Pour d’autres.

Le souvenir rapatrie tout à coup l’image de cette jeune femme, 18 ans à peine, sans chez elle, à la rue, délogée qui sait... retrouvée une canette de soda à la main, zonant sans but, visiblement paumée, au milieu des débris d’un des magasins éventrés de la rue Saint-Fé [3], un soir de pillage, quelques jours après la mort filmée en direct du jeune Nahel de Nanterre...

17 ans, c’est jeune pour mourir.

18 ans, c’est jeune pour dormir à la rue vous me direz aussi.

Autre histoire, autre audience.

« Qu’est-ce que vous faisiez là ? ». « 6 mois ferme », « mandat de dépot », direct aux Baumettes. « ça vous fera du bien vous verrez. Vous aurez le temps de réfléchir ».
Attentionné le malfrat... le magistrat.

C’était un autre lundi (ou mardi) en plein soleil d’un début de mois de juillet. On n’avait pas attendu six ans mais seulement deux petits jours pour juger cette fois. Mais il y avait des ressemblances. De la proximité.

Ad benicio... Nourrie, logée, blanchie à l’ombre de l’Etat.

Au milieu des punaises de lit et des cafards.

Cafard.

Cachard.

Une sensation de nausée s’empare de l’âme. C’est le problème du proche qui déraille, de l’analogie qui s’invite dans les synapses et atteint le haut du cervelet embué de bons sentiments sans cesse refoulés et qui reviennent malgré les dénégations : naïveté, justice, réparation...

L’analogie aggrave l’état, le syndrome.

Au contact de la jeune femme à la canette, ou de la chaussure dépareillée qui l’avait précédée à la barre, entre les vitrines et les hommes (ou la jeune femme), la silhouette maudite, la culpabilité pour les 8 de la rue d’Aubagne empêche tout à coup de respirer.

Affairistes méthodiquement organisés, sciemment préparés, orchestrateurs du « laisser-effondrer ». Des assassins, criait la foule.
Et ils apparaissent pour ce qu’ils sont : plus monstrueux que jamais.
Ou, peut-être pire qu’eux, celui qui vient d’énoncer la sentence.

Théâtre de pantomime auquel tout le monde joue et rejoue sans cesse et qui s’effondre avec le verdict des bâtiments effondrés. Jusqu’au bout.

« Ad benicio »... Au bénéfice de... Des bénéfices, des affaires. Une affaire. Dans le sac. L’ordre est respecté. Intact.

« Coupable, plus que coupable, re-coupable »... Tout le monde savait. Sauf l’instruction visiblement [4].

Mais on ne fait pas dans la dentelle avec les monstres de la rue d’Aubagne.
« Des peines dissuasives » claironnait l’accusation 7 mois plus tôt.
« Inverser le rapport du faible et du fort » même [5]. Parole de procureur.

« A la maison, la villa, piscine sur gras de bide adipeux », scande le juge.

Un mélange de satisfecit, de châtiment contenu, de reconnaissance... 4 ans, 2+2, du sursis et du ferme. A effectuer chez soi. Collusion reconnue, connivence tacite bien tenue. Parfaitement en évidence, toute honte bue...

Juste là, sous les yeux de 500 personnes qui scrutent les acteurs se parler à eux-mêmes. D’un côté à l’autre de la barre...

La peine... On l’aménage. Celle de ceux qui aménagent, qui n’ont jamais rien foutu. Qui l’ont fait sciemment. « Mise en danger de mort immédiate », « stratégie délibérée », c’est dit cette fois.

Sans parler des décideurs, Marseille Habitat : relaxe, « insuffisance de la preuve ».
Et de toutes celles et ceux qui ont sciemment orchestré, voulu, laissé-effondrer : du sursis, attention la prochaine fois, pour les 8 autres.
Rodomontades et puis s’en va. Sale besogne oubliée. Gaudin n’en parlons pas.
La mairie ? Même pas effleurée.
Une situation de vulnérabilité et d’exploitation volontaire de l’indignité si difficile à montrer [6].
Des défauts structurels si complexes à prouver [7].

Et, pourtant, tout le monde sait.

Et puis les peines. Celles qu’on ne ménage pas. Des proches, des survivants, de ceux, de celles qui ont connu, tenté, appelé, alerté... qui auraient pu finir pareil ou qui, pour cette raison ou tant d’autres, se sont reconnus ou continueront de se reconnaître en elles... tous les effondrés.

C’est un peu trop pour un lundi matin... même au soleil.

Plus du tout renversé, ce monde. Ni la mairie. Qu’elle paraît loin cette affiche, six ans plus tôt, l’image du triste sire Jean Claude Gaudin à l’envers au milieu de ces lettrages formant un tout : la mairie renversée.

Au milieu du tumulte de la rue … d’Aubagne et des alentours.

Une réalité. La mairie ne siégeait pas. Plus ce mois-là.
Un appel au réel. L’empêcher de tourner à l’endroit. La renverser.
Une imagination ou un imaginaire. Une vision de la mairie renversée.

Ce matin, le concret a repris trop de poids.
Le curieux « renversement de l’échelle des responsabilités » n’y changera rien [8].
Les derniers venus dans le dossier, les copropriétaires, ont remplacé la mairie, ses adjoints, ses experts, sur l’autel des condamnations dites « les plus lourdes ».
Mais la collusion des prétoires étriqués a tué une énième fois la rue d’Aubagne.
Flingué son souvenir.
Craché sur ses traumas.

On ne sait plus vraiment ce qu’on était venu chercher là.
On a toujours honte, une même colère sourde, à découvrir ce qu’on y a trouvé.

Mais le sentiment, avec la rue d’Aubagne, n’est jamais si personnel que ça.
Collectif de bout en bout ce foutu trauma.
Au milieu des fissures et du chacun chez soi.

Car, après les relaxes, passé le monstre du 65, devait en venir un autre.
Tout le monde l’attendait celui-là encore.
Tout en bas de la chaîne de commandement, expert en vacances pendant l’effondrement,
l’architecte qui avait décidé de faire réintégrer quinze jours avant l’effondrement le bâtiment en pleine décomposition.
Déjà fui par certains de ses occupants.
Un certain Richard Carta.

Non pas qu’on ait été, au grand jamais, pour l’enfermement.
Mais laisser crever les gens...
Et la jeune fille de 18 ans.
Et les parents de Julien.
Et les enfants d’Ouloume.
Et tous les autres...

Et puis rien.

Deux ans, sursis simple.

Ruas, le maire-adjoint [9], et Carta, l’expert ès effondrement [10].
Des peccadilles pour gros cabinets Liautard ou Bertoz, le nez dedans jusqu’au cou, retardant l’un l’autre les travaux au 65 et au 67. Relaxe pour le bailleur social qui les attendait patiemment pour rénover, laissant pourrir le 63.
Tout simplement.

Allez voir ailleurs.
8 morts sciemment tués.
Une canette de soda.

Rien.

C’était peut-être trop tôt pour en finir.
Pour tout le monde finalement.
Les prévenus… le parquet … et les parties civiles...

La plupart, tous ou presque, ont fait appel [11].
« Tout rejuger » disent même certains [12].
Un verdict qui ne satisfait personne.

Assassins, victimes, le dilemme reste entier.
La rue d’Aubagne aura droit à son nouvel épisode.

Et il en faudra bien d’autres, des appels, pour se libérer des traumas.
En finir avec une histoire.
Ou faire ressortir tous les monstres restés bien au chaud au placard.

Ni oubli ni pardon

[1Il est notamment l’auteur de Du taudis au airbnb- Petite histoire des luttes urbaines à Marseille (2018-2023) aux Éditions Agone dont nous avions publié les bonnes feuilles ici

[2Titrait le journal La Provence le 16 décembre 2024, peu avant le terme du procès des effondrements du 63 et du 65 de la rue d’Aubagne, ses 8 morts ensevelis sous les décombres, et 16 prévenus (dont 8 copropriétaires finalement cités par les parties civiles pour « homicide volontaire et soumission de personnes vulnérables à des conditions d’hébergement indigne ») Le procès s’est tenu à Marseille pendant plus d’un mois, entre le 7 novembre et le 18 décembre 2024, dans cette salle exceptionnelle de la Caserne du Muy, cf. Bruno Le Dantec, « Où vont dormir les marchands de sommeil ? », CQFD, 237, janvier 2025.

[3La rue Saint-Ferréol, artère centrale, de la préfecture au centre Bourse, est le symbole des grandes enseignes de marque (qui font ailleurs défaut au centre-ville) et connaît (une première fois les 1er et 8 décembre 2018 après le drame de la rue d’Aubagne) et surtout les vendredi et samedi suivant la mort de Nahel (le 30 juin et 1er juillet 2023) une vague sans précédent de pillages de plusieurs centaines de magasins en quelques nuits cf. La gangrène et l’oubli.

[4L’instruction n’a même pas pris le soin de poursuivre la plupart des co-propriétaires privés du numéro 65, finalement cités à comparaître après un recours des avocats des parties civiles (familles, proches, habitants, survivants) six mois avant le démarrage du procès. Par un étrange retournement de situation, alors que tout le monde attendait la responsabilité de la ville, de Marseille habitat propriétaire du 63, et de l’expert Richard Carta ayant laissé le 65 en l’état, ce sont finalement certains des co-propriétaires (Ardily et Cachard notamment) qui écopent des peines les plus lourdes lors du délibéré du jugement.

[5Bruno Le Dantec, « Où vont dormir les marchands de sommeil ? », article cité.

[6L’exploitation de et la situation de vulnérabilité des occupants définissent le fameux « marchand de sommeil », et de l’indignité du logement. Mais la situation de « vulnérabilité » peut être entendue de manière très libre (voire ne pas être si déterminante dès lors que l’exploitation d’un logement insalubre est relevée, prouvée) ou extrêmement restrictive et rendre la preuve de l’indignité extrêmement difficile à apporter. Chez certains co-propriétaires, c’est une appréciation ultra restrictive qui ressort du verdict, aboutissant à la relaxe de certains pour avoir par exemple simplement été à une ou deux réunions de copropriété (sans jamais faire aucun travaux) ou parce que l’expertise de Richard Carta était de « nature rassurante ». De même, dans le cas de Julien, le juge n’a pas retenu son état de « vulnérabilité » et donc la culpabilité des propriétaires. Isolé, majeur de 30 ans, celui-ci aurait néanmoins selon le juge disposé... de sa famille, notamment de sa mère, vivant pourtant en Normandie.

[7L’incroyable relaxe de Marseille Habitat, propriétaire du numéro 63 pourtant en lambeau, volontairement laissé à l’abandon voire désossé depuis des années pour éviter les squatteurs franchit encore un pallier : seule l’année 2017 et quelques menus travaux dans la cour répertoriés sont censés prouver la relative préoccupation municipale pour les lieux. Comme si le reste de l’histoire, depuis 2010, était en partie oubliée entretemps. Quant aux rocambolesques preuves concernant la situation plus en contrebas du bâtiment par rapport au 65 justifiant que les écoulements ou les sols inondés n’aient pu fragiliser les assises du 65 situé au-dessus... Les experts ont expertisé.

[8Le Monde, 7 juillet 2025.

[9Maire-adjoint à la prévention des risques sous Jean-Claude Gaudin, principal mis en cause de la ville à côté de la société d’économie mixte Marseille Habitat, détentrice du numéro 63, Julien Ruas est réputé pour avoir dépensé seulement 15% de l’enveloppe de 6,5 millions attribuée en 2014 à la lutte contre l’insalubrité à Marseille. Rappelons-le, la ville comptabilise près de 10% des logements insalubres en France pour seulement 1% de sa population. Le procureur avait requis contre Julien Ruas 3 ans de prison ferme, assortis de 45 000 euros d’amende et l’interdiction d’exercer dans la protection des personnes, cf. Bruno Le Dantec, « Où vont dormir les marchands de sommeil ? », article cité.

[10Le parquet requiert en décembre 2024 3 ans de prison dont un avec sursis pour l’expert judiciaire ayant fait réintégrer le 65 rue d’Aubagne après une petite heure de visite, un rapport rendu dans la soirée et un départ en vacances le lendemain, qu’e l’annonce de l’effondrement ne stoppera évidemment pas.

[11Après Xavier Cachard, déçu du bracelet électronique et de sa villa, le maire-adjoint Julien Ruas et ses deux ans de sursis simple font appel, suivi par la famille Ardilly et les 2+2 ans aussi (sursis/ferme, ad benicio, à la maison). Le parquet y allant à son tour après la relaxe en grand de Marseille Habitat et de la peine plutôt sucrée sweat de Richard Carta, des relaxes des co-propriétaires Coellier et Bonetto, ces derniers reconvertis depuis dans le Airbnb, comme Xavier Cachard. Quant aux parties civiles, elles font appel mais il se réduit pour elles à la partie indemnitaire, sans pouvoir demander à rejuger le fond des affaires.

[12« Rue d’Aubagne, les appels se croisent pour tout rejuger », La Marseillaise, 19 juillet 2025.

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