On abattait ici les forêts pour de l’huile
Partout les argentiers promenaient leur argent
Aux toits percés de trous on ne changeait de tuile
En cas la gent casquée soignait les divergents.
« Ceux-là n’ont peur de rien » pensait le fourmilier
Les regardant d’abord de loin perdre raison.
Faudra-t-il pour qu’ils voient qu’ils brûlent ma maison
Et la leur et le monde et que nous sommes liés
Les forcer à quelques funèbres oraisons ?
Feindre un fléau furieux qui les tue par milliers ?
Un peu fâché mais très bonhomme
L’animal circonspect ne s’y résolvait pas.
Triste, affamé, défait, en quête d’un repas,
La faim le conduisit à quelques belles pommes
Dont un chasseur malin avait fait ses appâts.
La suite n’est pas de son fait.