Cauchemars et facéties #5

lundimatin s’autorise une semaine de vacances. Il ne vous reste plus qu’à aller lire ailleurs - en piochant dans ce qui suit, par exemple et les numéros précédents. À lundi matin prochain.

Cauchemardos - paru dans lundimatin#33, le 25 octobre 2015

Pont-de-buis

Vendredi 23 au soir, Jean-Luc Videlaine, préfet du Finistère, a déclaré, après la première manifestation (dont nous vous rappelons l’objet ici) « qu’aucun arrêté préfectoral n’a été pris pour interdire les manifestations de Pont-de-Buis ». Il faut dire qu’« aucune demande de manifestations n’a également été reçue par la Préfecture ». Il précisait : « Nous avons affaire à des manifestants offensifs », « nous nous attendons encore à des tentatives d’intrusions dans l’enceinte de l’[usine Seveso NobelSport, où l’on fabrique des armes notamment pour le maintien de l’ordre]. Le dispositif de sécurité reste maintenu. Nous savons très bien que ce n’est pas terminé. »


Dimanche, c’est la sous-préfète, Dominique Consille, qui indiquait qu’« entre 21 h et 22 h 30, une centaine de manifestants a voulu accéder à l’usine NobelSport, au niveau du Pont-Neuf, à Pont-de-Buis »

Des manifestants violents et encagoulés sont venus armés de boulons, de traverses ferroviaires, de sacs de cailloux et de cocktails molotofs explosifs et les ont envoyés sur les forces de l’ordre [...] Devant cette violence, les gendarmes ont riposté de façon à repousser les assaillants, avec des lances à eau et lacrymogènes sans qu’il n’y ait de blessé de part et d’autre [...] Plus tard, un groupe a tenté de pénétrer sur le site à un autre endroit, au niveau d’un grillage qui entoure le site. Ils ont été une nouvelle fois repoussés.

« Nous avons mobilisé depuis deux jours 250 gendarmes mobiles du département et au niveau national pour éviter tout risque d’intrusion sur le site NobelSport, par des personnes violentes munies d’explosifs », a-t-elle expliqué. Elle a aussi tenu à dire, sans rire, que « seulement 5 % du chiffre d’affaires de l’usine est issu de la production destinée au maintien de l’ordre. »

Indécence

Plusieurs rassemblements avaient lieu ce week-end pour commémorer la mort de Rémi Fraisse, tué par un gendarme l’année dernière à Sivens. À Gaillac, selon les Dernières Nouvelles d’Alsace (?!) « les militants ont été encadrés par les gendarmes. Après avoir été rigoureusement fouillés, ils sont partis en convoi jusqu’à la maison forestière de Sivens » « Une citation de Paul Eluard - "Un homme est mort, qui n’avait pour se défendre que ses deux bras ouverts à la vie" - a été lue devant la statue. Pendant ce temps, un hélicoptère tournoyait au-dessus des quelque 400 personnes présentes… »
Selon Ouest-France (?!) « Les agriculteurs pro-barrage de la FDSEA notamment, opposés à cette marche avaient annoncé pour leur part qu’ils manifesteraient à Barat, tout près du lieu où le jeune homme de 21 ans avait été tué par une grenade offensive. », par ailleurs « des habitants de la zone voulaient montrer leur opposition aux rassemblements chez eux. »

Face aux armes de la police

Le journal le Monde remet en cause l’enquête de l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) sur les affrontements de Sivens et la mort de Rémi Fraisse, tué (au moyen d’une grenade) le 26 octobre de l’année dernière par le chef de groupe du 4e peloton de l’escadron de gendarmerie mobile de La Réole (Gironde) : Jean-Christophe J.

Pour l’essentiel, les gendarmes n’ont pas enquêté sur les faits, mais sur le climat qui régnait sur la ZAD (zone à défendre) du projet de barrage de Sivens dans les semaines qui les ont précédés – dont la violence justifierait la réplique de la nuit du 25 au 26 octobre – et sur la personnalité de la victime – totalement et irrémédiablement pacifique.

Après des mois d’investigations, les gendarmes en reviennent tout simplement à la thèse officielle évoquée par Bernard Cazeneuve et Manuel Valls dans les jours qui ont suivi la mort du jeune militant écologiste. A Sivens, écrivent-ils dans leur procès-verbal de synthèse, les gendarmes ont riposté « à des violences caractérisées, croissantes et incessantes », « les avertissements réglementaires ont été effectués avant chaque usage ou lancer de grenade » et, enfin, « la précaution d’utiliser une paire de jumelles [à intensification lumineuse] pour vérifier si personne ne se trouve dans la zone où il s’apprête à jeter la grenade démontre la volonté du chef J. d’éviter de blesser un manifestant.

Ces trois affirmations sont contredites par le dossier sur lequel elles se fondent. Ainsi de l’utilisation des jumelles. Ce soir-là, les militaires du 4e peloton agissent sans projecteur – il est cassé. Le chef J. assure qu’avant de lancer sa grenade il est donc retourné à la fourgonnette de son groupe, à 8 mètres de sa position, pour vérifier avec les jumelles que la zone visée était « isolée, et dégagée de toute personne ». Un épisode dont le gendarme qui avait la garde de l’appareil n’a aucun souvenir, pas plus que son collègue affecté au véhicule. Et les sommations jugées « réglementaires » ont été réalisées sans mégaphone : il était également en panne…

« Malgré les efforts déployés, l’IGGN ne parvient pas à documenter les effets des « violences caractérisées » des opposants : le seul blessé, côté gendarme, s’est fait mal au genou en trébuchant tout seul lors d’une sortie… [...]A 1 heure du matin, quand le commandant de gendarmerie mobile autorise l’usage de grenades offensives, il précise étrangement au centre opérationnel : « Terrain tenu, pas de gros soucis. »

Le commandant de gendarmerie mobile, entendu deux heures après la mort du jeune homme, avait assuré, spontanément : « Je tiens à préciser que le préfet du Tarn, par l’intermédiaire du commandant de groupement, nous avait demandé de faire preuve d’une extrême fermeté.

Bis

Lors de son discours aux forces de sécurité, le 13 octobre, Bernard Cazeneuve, qui n’a évoqué ni l’anniversaire des émeutes de 2005, ni celui de la mort de Rémi Fraisse, a préféré fustiger « "les théoriciens litaniques des violences policières" : "J’aimerais d’ailleurs beaucoup, j’en profite pour leur envoyer un message, que les théoriciens litaniques des violences policières puissent avoir un mot, ne serait-ce qu’un seul, pour dire leur compassion lorsque certains d’entre-vous sont victimes du feu d’individus dont la violence est devenue la seule et unique modalité. »

Ter

« Jacky Tranchant, un habitant de Beauvais, livre sa version des faits : On a tous reçu un PV en même temps : un samedi matin. On a tous été verbalisés à 1 heure du matin, devant chez nous. Ça ne nous a pas plu. On a fait le rapprochement avec la consultation citoyenne où nous nous sommes opposés à l’armement de la police municipale. Ils se sont mis un peu en colère. »

Quand tenteront-ils d’expulser la ZAD ?

Mardi 20 octobre, à l’Assemblée Nationale, Manuel Valls a rappelé « l’engagement du gouvernement et donc de l’Etat pour la mise en œuvre de ce projet et pour que cessent ces mises en cause de l’autorité de l’Etat de la part d’une minorité violente ».

Chacun y va de ses projections. Tout juste un an après l’assassinat de Rémi Fraisse, ça ferait mauvais genre. Pendant la COP21 ? Idem. Noël ? Les gendarmes ont des familles… Le journal le Monde, après avoir rappelé la détermination des opposants (dont les habitants d’une nouvelle maison occupée, investie le 10 octobre) se montre très confiant :

Les occupants devraient bénéficier d’un répit, car de nombreuses procédures juridiques sont en cours ou à venir. Le gouvernement s’était engagé à ne pas démarrer le chantier tant que toutes les démarches n’auraient pas été épuisées. Le 17 juillet, le tribunal administratif de Nantes rejetait les ultimes recours déposés par les opposants sur les arrêtés préfectoraux « loi sur l’eau » et « espèces protégées ». Les opposants ont fait appel de la décision. Ils attendent également un nouvel arrêté, sur une espèce protégée oubliée, le campagnol amphibie. La préfecture de Loire-Atlantique assure qu’il devrait être publié avant la fin de l’année. Il sera aussitôt attaqué devant le tribunal. Le petit rongeur, d’une vingtaine de centimètres, pourrait permettre de gagner plusieurs mois. Au printemps, les déménagements d’autres espèces, en période de reproduction, seront impossibles. Tout comme les expulsions en période hivernale (du 1er novembre au 31 mars), alors que plusieurs procédures sont en attente.

D’aucuns, visiblement peu convaincus par les analyses politique du quotidien de référence, se préparent.

« Rebecca je te vois, tu cours pas, là. Dépêche-toi ! »

La Revue Z relate les conditions de travail dans les « cybermarchés » - pas Amazon cette fois, mais Chronodrive, une enseigne Auchan.

Le matin, tu mets ta montre-écran à ton poignet, une sorte de petit ordinateur. Tu fais ton code. Ça leur permet de t’identifier, c’est comme si tu pointais. Là, la première commande s’affiche, avec le nombre d’articles. Tu ne connais pas la nature des articles que tu vas chercher. Juste un chiffre qui correspond à un emplacement. Tu as un numéro pour le rayon, un autre pour l’étagère, un autre pour le niveau. Tu mets trois ou quatre articles par sac dans une caisse en plastique puis dans un chariot roulant. Ça peut être très lourd.

Le lendemain, tu as ton classement sur un grand tableau : ton nom, ton prénom et ton score. Les trois premiers classés sont surlignés d’une couleur, les trois derniers d’une autre couleur. C’est un score de productivité, calculé selon le nombre d’articles scannés en une minute et le nombre de commandes par jour.

Ça m’arrivait de faire mes courses sur Chronodrive. Je ne fais plus mes courses là-bas. C’est une question d’honneur. Il y avait un gars qui travaillait là depuis deux ans. Il disait : « Moi, si je gagne la cagnotte de l’Euro Million, je rachète Chronodrive et je le brûle. »

Vert

John Brennan, le directeur de la CIA (il a remplacé le Général Petraeus en mars 2013), s’est fait hacker sa boîte mail personnelle (chez AOL !) comme un bleu. Le jeune homme à l’origine de ce piratage (aidé par deux complices) a raconté à Wired comment il a procédé.

À partir du numéro de téléphone de Brennan, il a trouvé son opérateur, à savoir Verizon (les mêmes qui collaboraient avec la NSA dans le cadre du programme de surveillance PRISM). Il appelle donc l’opérateur en se faisant passer pour un technicien de l’entreprise. En prétextant avoir un rendez-vous avec Brennan, mais ne pas réussir à accéder à ses données à cause d’un problème technique, il récupère son code PIN, le numéro de son compte bancaire, les quatre derniers chiffres de sa carte bleue et son adresse mail AOL.

Le hacker (dont les techniques décrites ici rappellent que le piratage passe souvent par des techniques d’arnaqueur assez classiques, plutôt que par des exploits techniques) appelle alors AOL en se faisant passer une nouvelle fois pour Brennan. Il prétend ne pas pouvoir accéder à sa messagerie. AOL lui propose de générer un nouveau mot de passe, mais par mesure de sécurité (pour identifier la personne au bout du fil, qui prétend être Brennan) ils réclament son nom, son numéro de téléphone (tiens, tiens), et les quatre derniers numéros de sa carte bleue (haha).

Notre ami pirate a donc changé le mot de passe et a ainsi accédé au compte mail de Brennan. Ce dernier a rechangé 3 fois de mot de passe. Les pirates ont rerechangé 3 fois, et ont ainsi eu accès à la boîte pendant 3 jours (avant sa suspension).

Mais que pouvait bien contenir d’intéressant la boîte AOL du patron de la CIA ? Il s’avère que John « grosmalin » Brennan avait transféré des messages professionnels sur sa boîte personnelle…

Wikileaks a commencé à les publier.

Par ailleurs, sur son compte twitter notre ami pirate commence à manifester une certaine inquiétude.

Drones

The Intercept a révélé, jeudi 15 octobre, de nouvelles informations sur le programme américain d’assassinats ciblés via des drones.

Ainsi, comme le résume le Monde :

Dans une analyse détaillée des résultats de l’opération Haymaker, dans le nord de l’Afghanistan, les rapports de l’armée montrent que le nombre de « jackpots » — mort de la personne visée par une attaque — est faible : en février 2013, l’opération compte 35 « jackpots », à comparer aux 200 « EKIA » — ennemis tués au combat — pour la même période.

Cette comptabilité sous-estime le nombre civils tués. Sur une période de cinq mois en Afghanistan, The Intercept conclut plutôt que neuf personnes tuées sur dix n’étaient pas les cibles des frappes.

Pour déterminer qui peut être la cible d’une frappe par drone, l’armée américaine suit une chaîne de commandement complexe. Elle démarre par la constitution d’un « dossier », appelé « Baseball Card » qui suit ensuite un processus de validation en sept étapes. En moyenne, il faut deux mois pour obtenir l’ensemble des validations nécessaires ; débute alors une période de soixante jours durant lesquels la frappe est autorisée.

Les « Baseball Cards » et les dossiers compilés par les forces américaines se basent largement sur des sources de renseignement électronique — programmes de surveillance de masse de la NSA et écoutes, explique The Intercept.

Selon une source anonyme citée par The Intercept, le système « se base sur des machines très puissantes, capables de collecter une quantité invraisemblable de données », mais « comporte à de nombreux niveaux des risques d’erreurs d’analyse et d’attribution ». Toujours selon le même témoignage, « il est étonnant de voir le nombre de cas dans lesquels un sélecteur [un identifiant unique] est attribué à la mauvaise personne. Et ce n’est que plusieurs semaines ou mois après que vous vous rendez compte que la personne que vous suivez n’est pas votre cible, parce que vous suivez en réalité le téléphone de sa mère. »

Bis

Dans la foulée, The Daily Beast (relayé en français par Slate) a interrogé Anne, « sergent au sein de la US Air Force, qui, dès 2009, larguait des missiles sur ses cibles en Irak, en Afghanistan ou au Yémen, grâce à un drone télécommandé depuis la base de Creech, près de Las Vegas ».

Quand on lui parle des victimes que ses frappes provoquent chaque jour, Anne assure qu’elle « ne pense pas qu’il faille pleurer ou se sentir bouleversé, parce qu’ils [ses cibles] [la] tueraient en moins d’une seconde s’ils en avaient l’occasion ». Elle raconte les horreurs auxquelles les pilotes assistent durant leurs heures de surveillance, comme la fois où, impuissante, elle a été témoin de la violence d’un Afghan envers sa femme. Ces images sont ce qui donne plus tard aux militaires la force de tirer et de tuer, bien que les premières missions soient difficiles. « Je me disais que j’étais sur le point de lâcher une arme sur ce gars », dit Anne à propos de son premier vol, avant d’ajouter qu’« au bout de cinq, six, dix opérations, ça devient une journée de travail comme les autres ».

D’après elle, « tu ne peux pas rester douce et féminine quand tu fais ce travail ». Mais son apparence ainsi que son nom de code féminin, « Sparkle » (« Étincelle » en français), lui servent, dit-elle, pour « émasculer ses ennemis après leur mort. Beaucoup de djihadistes pensent qu’être tués par une femme ne leur permettra pas d’entrer au paradis. Vu la façon dont ils traitent leurs femmes, [elle ne va] pas [s]’empêcher de retourner le couteau dans la plaie ».

Le sergent Anne raconte qu’elle « [se] sen[t] un peu exclue de la société à cause de ce qu[’elle] fai[t], alors que le reste du monde continue à vivre normalement » et ajoute qu’« il est difficile de s’identifier aux autres femmes qui souhaitent seulement avoir beaucoup d’enfants et continuer à regarder leur téléréalité stupide ».

Ter

Au même moment (quasiment) nous apprenions que « L’agriculture (bio) sera un des premiers utilisateurs de drones » (selon Thibaud Leroy de la Chambre d’Agriculture de la Somme, cité par rue89).

Étudiants

Mercredi 21 octobre 2015, la séance parlementaire a été perturbée au Cap, en Afrique du Sud. En cause, un rassemblement d’étudiants qui, pour certains, ont réussi à pénétrer dans l’enceinte de l’Assemblée nationale. Des affrontements ont éclaté entre eux et les forces de l’ordre. « Nous avons dû tirer des grenades assourdissantes et des flash-balls pour disperser un groupe d’étudiants qui bloquait la voie publique », a expliqué la porte-parole de la police de la ville, Miranda Mills.

Vendredi 23, « massés devant le siège du gouvernement, à Pretoria, des milliers d’étudiants ont crié victoire après l’annonce à la télévision par le président Jacob Zuma de l’annulation des augmentations des frais universitaires prévus en 2016. » « À l’extérieur, la police a ensuite usé de gaz lacrymogène pour disperser la foule de manifestants déçus que Jacob Zuma ne soit pas venu leur parler directement. »

Vrac

Ni vu ni connu
Le gouvernement a annoncé lundi (matin) 19 octobre 2015 de nouvelles mesures pour « lutter de manière plus efficace contre les "actes terroristes" et les "atteintes graves à la sécurité publique" des usagers ». Cette annonce précède un futur projet de loi qui devrait être adopté courant 2016 fait suite à « l’attaque déjouée du Thalys ».

Donc, désormais, les agents de sécurité de la SNCF et de la RATP (éventuellement habillés en « civils ») pourront fouiller les bagages des passagers et même procéder à des palpations. Cela, uniquement si le passager accepte (sinon il n’aura pas accès au train de toute façon, et on imagine que les fameux agents de sécurité appelleront leurs amis policiers).

Mais le plus fort dans tout cela c’est que le (fameux) Comité national de la sécurité des transports (qui se tenait Place Beauvau) a par la même occasion décidé de nouvelles mesures contre la fraude (l’homme à la kalachnikov du Thalys n’avait donc pas payé son billet ?).

Il a été décidé que les états-civils et adresses des contrevenants pourront être communiqués par les administrations des finances et des organismes sociaux, ce qui relevait auparavant du secret.

Le délit de fraude dit « d’habitude », qui était constitué à partir de dix contraventions sur un an pour défaut de titre de transport, sera désormais constitué dès cinq contraventions.

Catastrophe

À partir de 2028-2030, ce n’est pas une science exacte, nous allons commencer à installer en France des EPR nouveau modèle », a indiqué le PDG d’EDF, précisant que la construction se ferait « par paquets de deux ». « En 2050-2055, on n’en aura plus de la génération actuelle [conçus dans les années 1970-1980], a-t-il ajouté. On aura 30, 35 ou 40 EPR NM.

Heureusement au même moment nous apprenons que des japonais retournent vivre à Fukushima, 4 ans et demi après l’accident.

Catastrophe (bis)
« Il ne fait aucun doute que je préférerais être soigné aujourd’hui pour une hépatite C, ou le VIH, plutôt que pour la MDR-TB » nous dit un médecin. « La TB ? Vous pouvez l’attraper simplement en allant au supermarché, ou en faisant la queue pour aller au cinéma » affirme un fonctionnaire des Nations Unies. Selon le gouvernement britannique 75 millions de personnes mourront d’ici 2050 des conséquences de cette maladie.

Résistance
Selon Libé, « plusieurs associations d’anciens résistants, des partis politiques et des syndicats dénoncent la décision de la mairie du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) de débaptiser une « place de la Résistance » au profit du nom de l’ancien ministre Charles Pasqua. D’après les signataires de l’appel, 12 résistants du Plessis-Robinson sont morts pour la France. »

Bonne vidéo sur le marché carcéral

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