Camarades, encore un effort pour être syndicalistes !

Reportage à l’Université d’été de la CFDT

paru dans lundimatin#393, le 4 septembre 2023

Le réformisme syndical est-il le stade suprême de l’aliénation ? Pour le savoir, quelques contributeurs se sont rendus au château de la CFDT (oui, oui, un château) pour son université d’été. Au lieu de nous ramener des petits fours, ils ont préféré poser par ici quelques morceaux choisis des prises de parole des syndicalistes, traduisant une fois de plus s’il en fallait, le soutien indéfectible du réformisme au régime en place.

Si la critique du syndicalisme est une tâche indispensable pour la théorie révolutionnaire, elle ne peut être faite que « du point de vue » de la révolution. Les idéologues bourgeois peuvent traiter les syndicalistes de voyous dangereux, d’idéalistes manipulés et leur conseiller d’occuper leur temps à travailler, ils ne peuvent pas s’attaquer au syndicalisme en profondeur car cela revient à mettre en lumière l’étendue de la misère que permet la société moderne.

Pourquoi, comment critiquer le syndicalisme, alors qu’il semble être la dernière bouée vacillante à laquelle se raccroche un prolétariat fragmenté ? Faisons l’effort de surmonter l’ennui que sécrètent naturellement les bureaucraties syndicales. Ne nous contentons pas de déchiffrer la phraséologie de leurs tracts et de leurs discours. Interrogeons-les sur les raisons qui les ont poussé.e.s, elles et eux, personnellement à militer, sur leurs histoires et leurs « parcours syndicaux ». La fin de l’été étant synonyme de « rentrée politique » et « d’Université d’été », nous nous sommes rendus à celle de la plus radicale des centrales syndicales : la CFDT !

Le ciel est légèrement voilé en cette fin du mois d’août. Depuis la gare RER, il faut quelques minutes de voiture par une route qui serpente dans la forêt pour arriver jusqu’au palais de la CFDT. Officiellement, un « centre de formation ». Plus objectivement, un joli château fraîchement rénové entouré par un parc de 13 hectares. La matinée, ouverte à la presse, s’organise autour d’un « dialogue » entre la nouvelle secrétaire générale Marylise Léon, désignée par Laurent Berger pour lui succéder, et le président du MEDEF Patrick Martin, lui aussi fraîchement élu à la tête du patronat. Les discours étant vides de sens et le débat sans intérêt, nous préférons aller discuter avec la petite palette des cadres syndicaux réunis autour de petits fours pour l’occasion.

La peur du noir

Pour engager la conversation, nous posons une question sur la perception par les cadres cédétistes du mouvement contre la réforme des retraites. Aucun mot ni aucune phrase n’a été déformé. Première réponse venant d’un responsable régional « on a dû faire face à des agressions verbales, on nous a dit « vous vous souvenez comment on fait une manif ? » ». Il faut dire que le chemin a été long entre un 1er mai 2023 unitaire, le premier depuis plus de dix ans, et le mode d’action cédétiste des dernières années. Le 1er mai 2021 la CFDT organisait une manifestation… sur la plateforme en ligne zoom. Une autre responsable dans une union régionale rappelle que cela faisait longtemps que la CFDT n’était pas sorti dans la rue, tout en modérant aussitôt ses propos « ça veut pas dire qu’on est des brûle-palettes comme la CGT ». Une autre acquiesce avec aplomb « la pétition a été plus efficace que toutes les manifestations qu’on peut faire ».

Quelles ont été les difficultés rencontrées par la CFDT lors de ce mouvement ? « Il a fallu contenir la radicalisation des autres organisations syndicales  » (OS), nous raconte le cadre d’une fédération. Le problème, c’est « les autres OS qui essaient d’embarquer nos militants les plus radicaux, y compris avec des cortèges non déclarés  ». Car à la CFDT, il y a la crainte diffuse du débordement. Une responsable syndicale ayant organisé plusieurs manifestations en région nous explique « les mouvements pas cadrés, ça peut être terrible ». Une autre s’excuse à demi-mot que lors d’une manifestation dans un préfecture régionale en mars « des effigies du président, de la première ministre et du ministre du travail ont été brulées. Cela a eu lieu en intersyndicale non déclarée. J’ai dû contenir les troupes qui voulaient aller brûler la préfecture. Parfois ça déborde, c’est une image déplorable  ». L’important c’est qu’il « faut mieux donner l’impression de gérer le bazar plutôt que d’être débordé ». Un militant s’interroge même à haute voix « peut être qu’on pourrait avoir l’aide de policiers ou de sociologues pour l’accompagnement des mouvements de masse ».

Plusieurs cadres dénoncent « l’ambiguïté avec la violence de certaines OS  ». A la CFDT, on sait visiblement « dans quel camp » on est, à la manière de l’ex-préfet de police Lallement. Pendant le mouvement du printemps, le secrétaire général de la CFDT remerciait publiquement le préfet de police Laurent Nuñez pour son « professionnalisme ». Un militant, racontant avoir participé aux services d’ordre de plusieurs manifestations, nous assure «  les violences policières, je ne sais pas ce que c’est » et conclut « la préfecture de police, c’est nos amis ».

Le ridicule de ces prétentions syndicales peut faire rire, mais en rire ne suffit pas. Il faut aller plus loin, comprendre pourquoi le monde moderne produit ces bureaucraties extrémistes, et déchirer le voile de leur(s) idéologie(s) pour découvrir leur véritable rôle historique. Les révolutionnaires doivent se démarquer de ces veilles organisations syndicales et montrer que, loin de menacer l’ordre du monde, l’action de ces bureaucrates ne peut entraîner au mieux que son reconditionnement. Commencer à les critiquer, c’est préparer le terrain au mouvement révolutionnaire qui devra les liquider sous peine d’être liquidé par eux. Cette critique du syndicalisme est indispensable, non seulement parce que l’aliénation syndicale ne s’élimine pas d’un coup de baguette magique, mais parce que ce syndicalisme est le piège particulier que le vieux monde tend aux révolutionnaires.

La peur du rouge

Durant cette matinée, on nous répète à l’envie que les manifestations doivent avant tout « préserver les biens et les personnes ». La CFDT a su se montrer responsable. Tout en neutralisant la puissance de l’intersyndicale, en refusant constamment les mouvements reconductibles. Pendant la «  séquence des retraites » (pour reprendre la novlangue syndicale), les cédétistes se sont employés à systématiquement entraver et invisibiliser les revendications des autres centrales, parce que « la retraite à soixante ans, on va pas dire que c’est pas bien, mais c’est pas réaliste » nous glisse un militant. Un responsable d’une fédération professionnelle nous raconte avec la plus grande des honnêteté s’être demandé si « la CFDT devait sortir du mouvement, car le mouvement s’est durci. Mais cette mesure se serait heurtée à nos adhérents les plus déterminés ». Son collègue complète « « on était très réservés à faire quoi que ce soit devant les permanences parlementaires. Il fallait faire attention à ce que ce ne soit pas perçu comme une manifestation politique (sic) ». Finalement, la CFDT est restée dans l’intersyndicale nationale car « elle tient sur une posture de responsabilité  », même si « les plus faibles et les plus radicaux nous emmerdent  ».

A la CFDT, le grand ennemi ce n’est pas le patronat (il était invité à débattre ce matin la), mais la centrale syndicale concurrente. Lorsque que nous posons la question aux militants sur les rapports avec la CGT, la réponse fuse rapidement «  les actions de rapport de force sont un anachronisme absolu ». Lors de l’organisation des manifestations, on a peur de la mainmise « des militants membre de l’ultra-gauche, voire de la CGT ». Une militante dans une fédération nous explique « on s’est libéré des schémas que fait l’extrême-gauche et les communistes de la social-démocratie. La CFDT s’est émancipée de tout ça. On est devenu insaisissables, personne ne sait plus on l’on se situe  ». Au sein de l’organisation, la référence aux cégétistes est proche de l’insulte. Ainsi d’un militant qui nous explique qu’il ne va «  pas tenir de propos déplacé, ou de propos cégétiste » ou d’un autre, parlant d’un de ses camarades de la même maison jugé trop radical « il faudrait le virer, ou alors qu’il rejoigne la CGT ».

Une tendance à la négation du concept même de rapport de force que l’on retrouve chez la nouvelle secrétaire générale cédétiste, qui s’oppose aux velléités de grèves de certaines sections syndicales CFDT «  je ne sais pas ce qu’ont en tête ceux qui affirment qu’il n’y a que les arrêts de travail qui fonctionnent ». Des propos qui ne sont pas sans rappeler ceux tenus trois décennies plus tôt par Nicole Notat, ancienne secrétaire générale, lorsqu’elle affirmait que les grèves ne doivent plus être le principal mode d’action syndical.

Alors que la bataille des retraites est désormais perdue, le sujet de la rentrée pour ces syndicalistes, c’est le « pouvoir d’achat ». L’intersyndicale a annoncé une manifestation « contre l’austérité » le 13 octobre prochain, à laquelle participera la centrale réformiste. Ce que l’on veut à la CFDT, c’est un « message clair  » lorsque la centrale appelle ses troupes à se mobiliser. «  Il est hors de question que des bannières CFDT se joignent à la guerre fourre-tout de la CGT » menace un cadre syndical. Son « camarade » renchérit « faut pas que ce soit la convergence des luttes non plus ». La CFDT s’est-elle réapproprié la manifestation de rue ? Le même cadre nous rassure « l’enjeu pour la CFDT va être de passer des baskets aux mocassins, le signe précurseur de plus d’élégance pour la CFDT  » et tranche d’un air satisfait « transformer une manif en table-ronde, c’est très CFDT ».

Lorsqu’on interroge les cadres syndicaux sur leurs actions concrètes pour le « pouvoir d’achat », l’un nous répond désemparé « qu’est ce qu’on peut faire dans les entreprises ? On peut pas faire grève !  ». Un autre abonde, apathique, « les employeurs aimeraient bien augmenter les salaires, mais ils ne peuvent pas », « le capital, c’est méchant, les travailleurs, c’est gentil. Dire ça, c’est indigne de la CFDT  ». Un troisième renchérit « économiquement, quand on n’a pas fait de libéralisme, on a fait des dictatures » et tente de philosopher « le capitalisme est le seul système possible », « on nous accuse de trahison, mais on est réaliste ». Un quatrième militant entrevoit même une solution « les 35 heures, c’est pas forcément intouchable, on pourrait aller vers 36 ou 37 heures ». Laurent Berger l’avait bien dit publiquement lorsqu’il était encore à la tête de la centrale « moi, je ne veux pas d’une économie administrée ». Un membre de la direction confédérale, rigolard, synthétise « on ne fait plus grève, moi ça me va très bien ». La grève, c’est ringard.

Ce que nous disons des syndicalistes est dur et sans appel. En effet, nous ne sommes prêts à aucun compromis avec eux : il ne s’agit pas là de révolutionnaires qui se trompent ou de révolutionnaires pas tout à fait finis, mais des gens qui restent en deçà de la révolution, qui se situent sur un tout autre plan. Il y a une énorme contradiction entre ce qu’ils prétendent désirer et la misère et l’inefficacité de ce qu’ils font. Le syndicaliste parle beaucoup des masses. Son action est centrée sur elles. Il s’agit de les convaincre, de leur faire « prendre conscience ». Et pourtant, le syndicaliste est séparé des masses et de leurs possibilités de révolte.

Le syndicaliste qui prétend se mettre au service du prolétariat ne fait que se mettre au service de l’idée qu’il a des intérêts du prolétariat. Le syndicalisme permet au bureaucrate de s’élever. Le syndicaliste ne s’accroche pas à la transformation de la vie quotidienne, il ne se révolte pas contre ce qui opprime. Au contraire, il fuit ce terrain. Or ce terrain est le seul révolutionnaire qui soit, pourvu que l’on sache que notre vie de tous les jours est colonisée par le capital et régie par les lois de la production marchande. Le syndicaliste est à la recherche d’un rôle qui le mette au-dessus des masses. Que ce « au-dessus » prenne des allures « d’éducation populaire » ne change rien à l’affaire.

Le syndicaliste, par son statut, donne du poids à son existence, sa vie retrouve un sens. Mais ce sens, le syndicaliste ne le trouve pas en lui-même, mais dans la soumissions à des nécessité extérieures. Dans le travail syndical, il est soumis à un but et des règles qui lui échappent, il obéit aux « nécessités de l’histoire ». Évidemment, on ne peut pas mettre tous les syndicalistes sur le même plan. Tous ne sont pas atteints aussi gravement que les réformistes. L’objectif de recrutement de nouveaux adhérents par des « cellules de développement CFDT » ne s’y trompe pas : il faut attirer « les jeunes » et « les cadres ». Ajoutez « dynamiques » et l’enfer sera complet. Si le syndicalisme tente si peu les ouvriers et notamment les jeunes ouvriers c’est peut être parce que ce sont les prolétaires les plus lucides en ce qui concerne la misère de leur travail en particulier, et de leur vie en général.

L’amour du vert

L’avenir pour la CFDT, c’est la « transition écologique ». Elle est dans toutes les bouches. Les réformistes y voient une géniale opportunité pour « l’action syndicale ». L’enjeu ? Réussir la « transformation écologique » en « utilisant le dialogue social ». Il y aurait assurément beaucoup à dire du rôle de neutralisation de la conflictualité sociale qu’opère ce type de syndicalisme. Un rôle essentiel pour surmonter les contradictions du capitalisme et assurer la reproduction du capital. Au point que ces cédétistes se voient eux-mêmes comme solution « aux problèmes de matching  » (comprendre recrutement) des entreprises. « Il y a un enjeu d’adaptabilité de la formation initiale avec les besoins des entreprises  » nous explique une militante. Et c’est la qu’intervient le syndicalisme. Devenir un palliatif aux besoins du marché. Le syndicalisme moderne doit servir d’outil d’appareillement pour «  identifier les besoins dans les métiers en tension » et « embarquer tous les travailleurs ». Sans le syndicalisme moderne, pas de transition écologique. Sans le syndicalisme moderne, pas de poursuite de l’accumulation capitaliste.

Le patronat l’a bien compris. A tel point qu’il a proposé à la CFDT de travailler ensemble sur la manière de « concilier climat et croissance ». Un militant paraît très enthousiaste avec la proposition du Medef, mais méfiant avec les thèses de l’écologie radicale, il nous explique que « de la sobriété à la décroissance, il n’y a qu’un pas ».

Du marché, la CFDT en a aussi bien besoin. Avec une caisse nationale d’action syndicale (la caisse de grève) d’un montant de 178 millions d’euros, la centrale cédétiste est assise sur un trésor. C’est plus de la moitié de son patrimoine. Mais ce trésor, judicieusement placé sur les marchés financiers, a peu rapporté en 2022 : seulement un peu plus de 2 millions d’euros. Quand les marchés boudent le rendement, heureusement que l’État est là pour pallier aux besoins : 28 millions versés directement sur les comptes de la CFDT au titre du dialogue social. On comprend mieux la complaisance de la direction confédérale vis à vis du régime en place, dont une membre sermonne « il ne faut pas polémiquer contre le gouvernement ».

S’appliquant consciencieusement dans leur travail, les syndicalistes sont fort mal placés pour comprendre les perspectives ouvertes d’un côté par le mépris de plus en plus répandu à l’égard de toutes les contraintes et, de l’autre, par les progrès du savoir et de la technique. Les plus intelligents d’entre eux se rangent aux côtés des idéologues de la bourgeoisie moderniste, pour demander d’aménager les horaires avec « la semaine de quatre jours » ou pour humaniser la répugnante activité. Que ce soit au nom du capital ou de la révolution, tous ces gens-là se montrent incapables de voir au-delà de la séparation entre temps de travail et temps de loisir, entre activité consacrée à la production et activité consacrée à la consommation.

La peur du jaune

Alors la CFDT, meilleure alliée du gouvernement ou avant garde récemment radicalisée ? Réponse d’une militante sur les enjeux du temps présent « Nous, on ne veut pas se retrouver avec des gilets jaunes partout ». Si l’on ne se prive pas de critiquer le macronisme, c’est tout de suite pour défendre l’ordre social «  Le 49-3 crée un monstre, il ressuscite les gilets jaunes  ». Son camarade, vraisemblablement fin politiste, rajoute qu’il «  n’y a rien de commun entre le mouvement des gilets jaunes et le mouvement contre la réforme des retraites » , « avec les gilets jaunes, il n’y avait pas de manifestation, Il ne marchaient pas vers quelque chose. Ils étaient immobiles sur un rond point », « les gilets jaunes ne sont pas un mouvement puisqu’ils ne voulaient pas de représentation ». Un troisième approuve « la démocratie directe m’effraie, c’est la démocratie de la grande gueule. J’ai vu l’extrême droite qui poussait derrière les gilets jaunes. J’ai vu monter tout ça car j’étais sur les réseaux sociaux ». Ici, à propos des gilets jaunes, on ne parle pas de « mouvement » mais de « crise ».

Les organisations syndicales s’autonomisent au dessus des masses qu’elles ont la prétention de représenter. Elles sont naturellement amenés à considérer que ce n’est pas la classe ouvrière qui produit l’émancipation, mais « les organisations de la classe ouvrière ». Il convient donc de renforcer ces dernières. Le prolétariat devient à la limite une matière brute, du fumier sur lequel va pouvoir s’épanouir cette rose orange qu’est le syndicalisme.

L’autonomie des buts des organisations syndicales doit être dissimulée. L’idéologie sert à ça. L’on proclame bien haut que l’on est au service du peuple, que l’on n’agit pas pour son bien propre. Une fois que la classe ouvrière aura été éduquée, on se dépêchera de lui rendre le pouvoir. L’histoire ouvrière montre que systématiquement les organisations dites syndicales ont cherché à jouer leur propre jeu. Pour assurer leur pouvoir, elles ont cherché à limiter, à récupérer et à détruire les formes d’organisation que le prolétariat s’était donné. Les expériences historiques ont confirmé l’antagonisme qui oppose prolétariat et syndicalisme.

Les travailleurs feront de nouveau des erreurs. Ils ne trouveront pas immédiatement la forme adéquate de leur pouvoir. Moins les masses auront d’illusions sur le syndicalisme, plus le pouvoir réel du prolétariat aura de chance de se développer. Discréditer et ridiculiser le syndicalisme, voilà la tâche qui revient dès maintenant aux révolutionnaires. Cette tâche sera parachevée par la critique en acte que constituera la naissance d’organisation révolutionnaires. Ces organisations sauront très bien se passer d’une direction et d’un appareil bureaucratique. Rien ne leur sera plus étranger que l’embrigadement organisationnel. Les centrales seront rapidement et encore davantage contre-révolutionnaire lors des prochaines grandes batailles de la lutte des classes. Coincées entre le prolétariat et le vieux monde, elles ne pourront survivre qu’en servant de rempart à ce dernier. La révolution, la secrétaire générale de la CFDT, Nicole Notat, en parlait il y a trente ans déjà : « avec la CFDT, soyez révolutionnaires, fabriquez le possible, le possible qui change le présent et qui façonne l’avenir  » !

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