• C’est au faite de ses institutions que l’état nous terrorise.
• L’Etat est la forme la plus organisée et la plus adaptative de la bourgeoisie organisée, en tant qu’il en est le corps administratif et martial territorialisé.
• La bourgeoisie se définit par sa capacité à se recomposer en composant avec des états de données exclusivement autour d’elle - elle ne peut se représenter son image autrement que centrale ( noyau noyautant ).
• La bourgeoisie en actuelle composition et recomposition est tout ce qui peut être enveloppé dans le capitalisme, le technicisme, la finance, l’étatisme, l’accélération, le racisme, le catastrophisme, le technico-sécuritaire, l’organicisme, l’interventionnisme international et la pacification, l’éradication, l’idéologie antiterroriste et le roman national-policier
• Les institutions et la république sont issues des méditations corporatistes de recomposition de la bourgeoisie, produisant un monde adapté aux capitalisme, à la punition, au contrôle et à l’ordre.
• Le racisme est un produit politique généré par l’état et ses institutions
• L’amour de l’ordre et le racisme sont conjoints et ne marchent que couplés, car ils sont machinés de sorte à ce que l’affect positivant l’ordre et l’état - l’un de l’autre garant - produise le récit des « ennemis de l’ordre » sous forme de négativités. Dans ce sens et cet ordre de considération ( d’abord l’ordre, son garant, puis son ennemi). Toutefois, une perspective différente émerge si nous ouvrons d’abord nos réflexions sur « les ennemis de l’ordre » en les replaçant dans leur contexte local (au centre du village), tout en en excluant ce qui, en tant qu’abstraction, n’a pas sa place : l’état, la république, les institutions et l’ordre lui-même.
• Briser une vitrine, jeter des pierres, allumer un feu, ne sont pas des actions à moraliser. Ce sont des manifestations physiques d’une espèce (en l’occurrence humaine) qui interagit avec la géologie (la pierre), les éléments (le feu) et les idées (la vitrine - le commerce - le capital). Discréditer ces actions revient à discréditer la réalité et le flux de la vie.
• Ordonner c’est commencer par le corps considéré comme Positif et à partir des états de données et des logiciels politiques prépondérants.
• Le désordre consiste à circonscrire, à commencer par la membrane plutôt que le noyau, en privilégiant l’ombre pour aboutir au corps, en larvant des désir dans un Ordre dit établi, visant à éclater ses états de données.
• De tout éclatement d’états de données surgissent des ouvertures intensifiant les débits de nos partages.
• Par conséquent la notion du « Nous », notre faire-société et être Présent consistent à infester et contaminer toutes les formes de savoir qui nous ont « absentéisé » et, bien plus important encore, toutes les formes de matière par cette science de l’absence qu’on appellera « fantomatisme ».
• Tout éclatement des états de données engendre des ouvertures qui intensifient les flux de nos échanges.
• Ordonner, c’est d’abord se concentrer sur le corps positif et partir des états de données.
• C’est en tant que fantômes et corps soustraits qu’on piratera le cours des rues.