« Vous êtes aujourd’hui notre honte, vous êtes notre déshonneur, vous êtes notre indignité. »
Le jeudi 25 janvier 2024, à l’issue d’une manifestation d’environ 500 personnes réunies contre le projet de loi immigration derrière la banderole « loi raciste, riposte antifasciste », une quinzaine de vitrines furent brisées dans Rennes, sans blessés ni arrestations signalés par la presse. Imputant la faute à des « groupes d’activistes » et suggérant l’incompétence des forces de sûreté de l’État, la maire de Rennes provoqua une réaction du préfet de Bretagne publiée dès le lendemain sur le site de Ouest-France. Dans cet entretien filmé, le représentant de l’État utilise à trois reprises, pour qualifier les briseurs de vitrines, le terme de « terroristes ». Un enseignant-chercheur de l’université Rennes 2 revient sur cette séquence et rappelle quelques évidences quant à l’usage des mots.
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