Un communiqué
Effet d’une bureaucratie locale particulièrement bornée et capable seulement d’en rajouter dans la cruauté venue d’en haut ? De la haine médiatique entretenue par les politiciens italiens qui ont fait de Cesare le bouc émissaire des années 70 ? De vengeances particulières au sein d’une Administration pénitentiaire qui ne pardonnerait pas à Cesare d’avoir été membre d’une organisation qui abattit, voilà plus de 40 ans, un maton tortionnaire ? De l’oubli d’une opinion publique écrasée par le couvercle sanitaire ? Ou plus vraisemblablement de toute cela à la fois ? Toujours est-il que Cesare Battisti, après son transfert de Sardaigne en Calabre, est dans une situation pire que jamais. Encore aujourd’hui, on continue, en dehors de toute légalité, de lui faire subir en permanence un traitement inhumain et dégradant. Voilà pourquoi il a décidé de se mettre bientôt à nouveau en grève de la faim. Lisez ses explications, ça se passe dans une démocratie européenne, ça pourrait être dans les geôles d’Erdogan.
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