Elections présidentielles au Brésil [2]

Ne surtout plus penser à vouloir sauver la démocratie

paru dans lundimatin#352, le 27 septembre 2022

Au Brésil, le vote est obligatoire pour tous les citoyens âgés de 18 à 70 ans. Ce dimanche 02 octobre, c’est donc plus de 150 millions de personnes qui vont participer au scrutin. Après vous avoir présenté il y a deux semaines un album Panini des candidats à l’élection de 2018, [1] cet article propose cette fois d’analyser comment, après quatre années du mandat de Jair Bolsonaro, la situation politique du pays illustre l’impasse d’une pensée du « sauvetage de la démocratie ».

Il ne sera jamais redondant de dire que l’élection « démocratique » de Bolsonaro en 2018 est une rupture inédite dans l’histoire du Brésil. Au moment où plus de 50 millions de personnes votent pour quelqu’un qui n’a jamais caché que son intention était de détruire l’intégralité du système politique du pays, c’est qu’il n’y a plus de retour en arrière possible. Plusieurs analystes insistent sur le fait que les gens furent trompés, que Bolsonaro a menti, etc. Cela ne rend pas compte de la réalité. En l’occurrence, les mensonges et fake news, pourtant très nombreux, sont secondaires. Comme le dit bien la sociologue Silvia Viana, la population ne supportait plus sa vie et a pris une décision radicale, suicidaire. Le vote pour le « Capitan » fut avant tout un vote de rupture purement destructrice : c’est fini ! « Acabou » !

Notre hypothèse est que l’opinion communément répandue autour de la nécessité de « sauver le système démocratique Brésilien » a interdit la pensée. La foi aveugle dans le retour de Lula qui s’est répandue partout au pays pendant quatre ans, a empêché qu’une véritable opposition au gouvernement apparaisse. Les autochtones situés « à la frontière de l’accumulation » et massacrés comme jamais auparavant se sont retrouvés encore plus isolés. D’un point de vue pratique comme intellectuel, il est urgent de sortir du consensus qui s’est installé partout et qui frappe avec force la gauche du pays — en dehors du pays ce consensus est aussi dominant. Le fait que depuis l’élection du « Capitan » toute la gauche ait continué à jouer le jeu institutionnel, comme s’il s’agissait d’un fait divers passager, renforce ce constat. Ce consensus prend notamment la forme d’une insistance à défendre à n’importe à quel prix le système démocratique qui serait menacé par le maintien de Bolsonaro à la présidence. Il part de la dénégation que la montée au pouvoir du président ne fut pas une chose isolée. C’est la matérialisation d’un échec, d’un jeu qui à été joué jusqu’au bout. Une union pour la défense du système s’appuie sur un discours nostalgique et abstrait qui empêche une critique plus profonde et s’oppose à la possibilité d’imaginer un au-delà de la situation présente. La situation n’offre plus la possibilité d’un retour en arrière. Il nous semble donc que le point de départ de n’importe quelle réflexion autour du gouvernement destructeur de Bolsonaro doit être la prise en compte qu’en effet, à la fin des fins, il a bel et bien été démocratiquement élu. Il est un produit immanent du système « démocratique » que nous sommes appelés à sauver. Bolsonaro n’est pas un « envahisseur », il est un symptôme terrible de la société du pays. Même si nous doutons parfois de nous-mêmes, il n’a pas atterri en venant d’une autre planète. La contradiction rarement assumée, voire refoulée, d’un discours qui s’articule autour de l’idée de sauver un système qui a enfanté le diable, est ce qui a bloqué toute action pratique ou imaginative qui s’opposerait effectivement à ce que « le Capitan » propose et le dépasserait. En sens inverse, la gauche qui reste aurait dû se présenter comme étant au moins aussi radicale dans son caractère destructeur que son ennemi au pouvoir.

I

De quoi la demande de retour à la normalité d’avant 2018 est-elle le non ? C’est une question difficile et qu’il n’est pas toujours facile d’élaborer. Posons d’abord quelques prémisses. Prenons la violence comme point de départ. En 2003, année de l’arrivée de Lula au pouvoir, il y a eu plus de trente-trois mille assassinats dans le pays. En 2008, sa dernière année en tant que président, ce nombre avait grimpé jusqu’à quarante-huit mille. En 2016, l’année de la destitution de Dilma, ce chiffre avait encore grimpé à soixante-deux mille. En 2021, curieusement, ce chiffre est tombé à quarante et un mille. Environ 10 % de ces assassinats sont commis par les forces de l’ordre. En outre, cette recrudescence de la violence extrême a également conduit à la création d’un État parallèle notamment sous la forme de milices armées qui contrôlent directement de plus en plus de territoires. La grosse majorité des miliciens sont des policiers, militaires, civil ou retraités. Dans l’État de Rio de Janeiro, 25% de la population (4 millions sur un total de 16 millions) est directement gouvernée par des milices ou trafiquants. C’est un fait connu que Bolsonaro et son entourage sont impliqués directement dans ces affaires. Le monde souterrain des milices est arrivé à la présidence. Un nouveau régime de pouvoir qui vient des bas-fonds s’est constitué, à la base et au sommet. Par principe, les milices fonctionnent par appropriation directe. Dans une société comme la société brésilienne, ce n’est plus le travail, mais la violence qui opère la médiation sociale. La ligne qui séparait symboliquement ceux qui peuvent être tués et les autres, semble avoir disparue. Les personnes qui étaient auparavant à l’abri de la guerre sociale se sentent désormais menacées ou comme des « candidats passifs à l’élimination ». Cependant, il faut bien insister sur le fait que cette violence n’est pas du tout nouvelle. Bien au contraire, cette violence extrême est au cœur même de la société depuis des décennies. Le nombre d’assassinats n’en est qu’un indicateur. C’est une violence endémique et structurelle. Elle n’a pas commencé hier.

On pourrait parler aussi du collapsus total du système judiciaire à travers l’opération Lava Jato  ; de l’épuisement mafieux et du devenir spectacle du Tribunal Supérieur Fédéral ; de la loi antiterroriste qui n’a pas non plus attendu l’arrivée du capitaine-mythique  ; de l’effondrement du parc industriel du pays ; des privatisations, du rôle de l’agrobusiness, de la politique des « global players », des changements dans le monde du travail, entre autres. Le système pénitentiaire et l’emprisonnement de masse – le troisième au monde derrière la Chine et les États-Unis – donnerait un bon fil conducteur, mais arrêtons-nous sur un autre exemple pour penser la continuité paradoxale de la structure du gouvernement actuel.

Nous ne sommes plus à l’époque des dictatures militaires en Amérique latine, mais l’usage de l’Armée comme force de police semble être une démarche systématique au moins depuis le premier des « méga-événement » qui a eu lieu dans la ville de Rio de Janeiro, à savoir les jeux Panaméricains de 2007. Depuis lors, l’armée est constamment employée notamment pour la surveillance et la gestion des populations à risque dans des favelas, ou à l’occasion des grèves de policiers ou dans d’autres situations limites. Les militaires exercent de plus en plus un rôle policier avec une doctrine contre-insurrectionnelle dans laquelle la cible privilégiée est toujours « l’ennemi interne ». Ce n’est pas un hasard si le plus important corps policier est une police militaire.

Les militaires brésiliens ont eu une fonction centrale dans les missions de paix de l’ONU en Haïti qui ont duré treize ans (2004-2017). C’est là qu’ils se sont réorganisés, qu’ils ont augmenté leur prestige et ont gagné en cohésion interne. En plus, plusieurs militaires ont été envoyés pour se former aux États-Unis depuis des années. La militarisation du pays est une tendance croissante depuis longtemps. Les militaires ne sont pas arrivés sur la scène au dernier moment. Ils attendaient dans les coulisses le moment de surgir sur le devant de la scène. Dans leur cosmologie ils sont à la foi les démiurges de la nation et la dernière institution capable de contenir la chute du pays. La présence des militaires dans plusieurs postes clefs du gouvernement Bolsonaro est plus importante que durant toute la durée de la dictature militaire (1964-1985). Autrement dit, le gouvernement Bolsonaro est beaucoup plus militarisé que celui qui était ouvertement militaire. Ils ont occupé le gouvernement d’une manière telle, qu’il semble virtuellement impossible de démilitariser l’État. Tout indique que l’hypothèse de l’anthropologue Piero Leiner, qui consistait à dire que le soutien total des militaires à Bolsonaro fournissait l’occasion parfaite pour occuper l’État et le « réinitialiser » de manière discrète et sans opposition interne ou externe, se vérifie.

Les militaires semblent être là pour rester jusqu’à la fin des temps. Comme le service semble bien avancé, le « Capitaine » est peut-être devenu remplaçable. Le problème est que le « Capitaine », pendant son mandat, s’est révélé comme quelqu’un qui a ses propres projets, au-delà des militaires, qui, eux, étaient comme des otages et sous les ordres hiérarchiques du président. Il est difficile d’imaginer qu’ils puissent partir pacifiquement puisque l’occupation de plusieurs postes au sein du gouvernement implique qu’ils sont devenus les principaux médiateurs armés pour assurer la gouvernementalité du pays. L’exemple déterminant a été la nomination du vice-président de la République, le général Mourão, à la tête du Conseil de l’Amazonie qui, d’organe institutionnel obsolète, est devenu un facteur déterminant dans le gouvernement militarisé de la partie brésilienne de la forêt. Cela ne veut pas dire que ce conseil est moins imbriqué dans les multiples affaires de la forêt qui impliquent l’exploitation minière, la déforestation, les produits pharmaceutiques et surtout l’agro-industrie, tout au contraire. Ce nouveau type de gouvernement a tendance à se militariser radicalement en s’adaptant par les armes à la crise continue du capitalisme contemporain.

Il aurait fallu discuter de la centralité des évangéliques et de la perversion qu’entraîne l’esprit millénariste - qui s’est inversé en s’adaptant à la logique de la guerre de tous contre tous. Mais il est évident que pour comprendre l’arrivée de cette extrême droite de type nouveau au sein du pouvoir et les tendances à venir, il ne faut pas avoir peur du bilan historique et de revenir bien avant 2018.

II

Il faut bien donc être conscient que la plupart des tendances destructives du gouvernement Bolsonaro étaient déjà actives ; il les a accentuées de manière radicale. L’enjeu n’est pas simplement de faire une énième critique des gouvernements Lula-Dilma ou de dénoncer les déviations du PT, mais tout simplement celui de remarquer que le sentiment nostalgique qu’implique le désir d’un retour en arrière grâce à la candidature de Lula est un désir irréaliste. La reprise des quelques bonnes choses faites par les gouvernements du PT ne semble plus possible. Lula ne pourra gérer que les ruines d’un pays brisé, il ne lui reste plus qu’à essayer de gagner du temps. Le mandat destructeur de Bolsonaro a complètement démembré la plupart des structures institutionnelles et de gouvernement du pays. Ce qui reste est militarisé. Du coup il faut savoir de quoi on parle et ce qu’implique ce désir qui est au fond, celui de rétablir « la normalité ». Ce que les gens veulent rétablir contenait en effet toutes ces tendances violentes et militaristes. Cette « normalité » était aussi, d’une certaine manière, structurée par ces tendances violentes. Il nous semble que c’est d’une normalité établie sur la base de la violence qu’il faudrait sortir. Autrement dit, c’est le fait de réclamer le retour d’une supposée démocratie qui contenait cette violence qu’il faut critiquer radicalement. Sans cette compréhension, il devient difficile de se rendre compte de la vraie nouveauté qui a émergé avec l’arrivée au pouvoir de Bolsonaro et des Militaires, à savoir : la jonction funeste entre l’armée, les polices et les milices au sein de l’État, toutes liées par une idéologie fasciste d’un genre nouveau. Même si cette idéologie et la nouvelle façon de gouverner quittent temporairement la scène, la jonction entre le pouvoir de l’armée, de la police et de la milice ne sera pas facile à défaire.

III

En effet, pour quelques penseurs plus conséquents, la porte s’était déjà fermée après le coup d’État militaire de 1964. C’était notre « dernière catastrophe » (Henry Rousso). L’avenir, cependant, se mesure à l’aune du gouvernement Bolsonaro, lequel a « révélé » le fond du pays à lui-même en dictant la nouvelle norme. Dès ce moment, le Brésil avait atteint les limites de sa « modernisation ». Le fait est que le capitalisme se trouvait alors sans opposition mais immergé dans une crise structurelle après avoir atteint sa limite interne d’accumulation dans les années 1970.

Cette nouvelle idéologie qui s’étend partout avec différents visages est ainsi le produit d’une réaction purement immanente à la structure du capitalisme global de notre époque. Ce n’est pas un hasard si à la sortie de la dictature — une sortie faite sans ruptures, sous la forme d’une transition pacifique — il s’est révélé une société en collapse à plusieurs niveaux et qui se conjuguent : situation urbaine dégradée, industrie obsolète, chômage structurel, hyperinflation, violence. Du point de vue du Capital, il y a une masse excédentaire de main d’œuvre qu’il faut gérer, d’une manière ou d’une autre. Cette gestion a pris la forme d’une fuite en avant de plus en plus draconienne. Ce processus est nommé par Marildo Menegat : la « gestion de la barbarie ». L’énorme quantité d’assassinats et d’emprisonnements sont les faces les plus évidentes de cette gestion violente. Mais elle se présente souvent avec un visage humanitaire grâce à la mise en place de plusieurs politiques sociales. Un des exemples le plus flagrant de cette gestion, c’est le fameux programme : bourse famille. Recommandé par la Banque Mondiale, ce programme administratif consiste en un revenu universel très minimal et conditionné, mais suffisant pour assurer la survie de millions de familles sur tout le territoire. Bolsonaro s’était promis de mettre fin à ce programme, mais n’y est pas parvenu. Au lieu de cela, en réaction à la pandémie et pour « imprimer sa marque », il a été contraint d’inventer un nouveau programme, originellement provisoire, « l’aide Brésil », sans laquelle le pays se serait effondré au plus fort de la pandémie de Covid. Le problème c’est qu’à l’âge de l’urgence, presque tout ce qui semble provisoire tend à devenir permanent. Il faut remarquer que la bourse famille et « l’aide Brésil » sont bien des dispositifs de gestion des « populations excédentaires ». L’accès à ces aides demande, entre autres, une discipline du bénéficiaire qui doit suivre une charte de règles pour y avoir droit et ne pas en perdre le bénéfice. Si d’une part, ces dispositifs réussissent à sauver une partie de la population de la famine, ils sont, d’autre part, des dispositifs de contrôle de cette même population. Comme le revenu est destiné à la cellule familiale, il fragmente encore un peu plus la société en brisant les liens sociaux qui perdurent. La monétarisation de la pauvreté bloque toute sortie politique. Ainsi, pendant le gouvernement Lula, le MST (Mouvement des Travailleurs Sans-Terre) s’est transformé : ce mouvement social radical est devenu le gestionnaire des politiques publiques. Ce mouvement radical reconnu pour son action directe d’occupation, de production et de résistance est devenu le plus grand producteur de riz biologique d’Amérique latine. En bref, ce type de programme – loin d’être émancipateur – est une gestion de l’urgence sous forme d’une gestion de la pauvreté, d’une inclusion par la consommation. Au passage, n’oublions pas que Pasolini avait déjà noté à son époque la tendance que ce type d’inclusion par la consommation débouchait sur un nouveau type de fascisme. La bourse famille est surtout un programme de fin de ligne. Il est au cœur du « collapsus administré » (Paulo Arantes) que vit la société brésilienne depuis plus de cinquante ans.

IV

Le terme correria (bousculade) est celui qui semble désigner le mieux la situation de la plus grande part de la population du pays. Elle court d’un côté à l’autre sans arrêt, au bord du précipice, dans la gestion urgente d’un temps qui n’est plus disponible. Elle improvise. Bolsonaro gouverne le pays dans ce rythme très brésilien. Il n’est pas sans résonance avec le passé. Franz Neumann dans son classique Béhémoth remarquait qu’un gouvernement fasciste est un non-gouvernement de mobilisation permanente pour une guerre qui est devenue « moléculaire », toujours au bord du précipice. La gestion du « Capitan », c’est comme s’il était tout le temps dans une sorte de fête perverse, en même temps privée et collective. Cela va au-delà du cynisme. Fête et états d’exception convergent, signale Agamben. L’administration est en partie faite à travers son compte privé sur le réseau social Twitter (Trump, par exemple, gouvernait avec un compte présidentiel). C’est comme si on était emprisonné dans un énorme carnaval inversé en même temps concret et virtuel. Un carnaval privé et élitiste, et non plus populaire comme c’était traditionnellement le cas dans le pays.

V

Nous réaffirmons donc que, comme cela s’est produit une fois de plus cette année en France, où certains ont fermé les yeux et voté pour Macron, nous voterons tous, sans sourciller, une fois de plus pour Lula. Cependant, l’appel pour un front des forces progressistes apparaît ainsi comme un retour en arrière vers quelque chose qui n’existe plus. Il ne peut qu’inclure d’anciens ennemis, comme Alckmin, vice-président de Lula, qui appartient à l’Opus Dei et qui a toujours été très proche de l´extrême droite. Ce front progressiste ne prend pas en compte la nouvelle temporalité brésilienne qu’émerge avec Bolsonaro. Face à une retombée dans un abîme de plus en plus certain, la gauche insiste toujours sur des termes illusoires comme si, par exemple, l’économie ou le droit pourraient seraient des dispositifs purement techniques. Où comme si les institutions étaient toujours indépendantes ou « républicaines » (mais l’ont-elles jamais été ?). Cet aveuglement demande en contrepartie une compréhension urgente de la dimension globale de la crise capitaliste et de la place qu’y occupe le Brésil. L´extrême droite a réinventé la politique comme conflit. Elle assume qu’il s´agit d’une guerre sociale. Bolsonaro en tant que gouvernant a assumé son rôle dans cette guerre. La guerre ne prendra pas fin avec un gouvernement de consensus national comme celui qui se dessine autour de Lula. L’arrangement ne peut qu’être provisoire. Et, surtout, même si Bolsonaro sort de scène, l’extrême droite n’en sortira pas. Il faudrait, peut-être — et avec quelques années de retard —, entreprendre une démarche radicale, et ne peut pas consister à restaurer quoi que ce soit. La notion de démocratie ne peut être théoriquement gardée que si elle souffre d’une redéfinition dans un tout autre horizon pratique. L’horizon est objectivement incertain et explosif. Nous sommes tous condamnés à improviser. Ce n’est pas une exclusivité de la couche défavorisée de la population, car les décisions administratives se trouvent elles aussi subsumées sous l’urgence. Bolsonaro, qui gouverne collé au présent, l’a bien compris. Une situation d’urgence objective ou fictive est toujours à la limite de la bifurcation. Pour l’instant elle n’a été saturée que d’un seul côté. Qu’est-ce que ça veut dire sauver le régime démocratique dans ces conditions ? Il est temps de pousser l’imagination plus loin.

FL

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