Dans plusieurs villes de France des réunions appellent à saborder les élections.
La primaire de la BAP (« Belle Alliance Populaire », sic) touche à sa fin. Le grand perdant sera désigné dimanche prochain, ce qui lancera le sprint final vers l’élection présidentielle d’avril/mai 2017. Mais au même moment à Paris est organisé une série de discussion sur la pertinence de cette échéance électorale et la possibilité de s’y opposer.
En effet, alors que la plupart des journaux discutent actuellement des conséquences pour la gauche du flop de sa primaire, ou encore de l’impossibilité pour le futur candidat de faire rêver quiconque, aucun ne relève le fleurissement sur internet d’appels à boycotter voire saborder la présidentielle. Aucun medium ne soulève non plus la question qui en découle : la campagne électorale va-t-elle et peut-elle être perturbée ? Alors que divers actes de sabotages ont déjà été constatés (projections alimentaires, défenestrations de permanences, désirs de gifles) : de telles pratiques vont-elles tendre à se multiplier ?
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