Si seulement...

Une vendetta monstrueuse - agrémentée de couloirs humanitaires

paru dans lundimatin#423, le 19 avril 2024

Si seulement ce que j’ai écrit pour la première fois en décembre 2023 n’était plus d’actualité trois mois plus tard ! Si seulement le cauchemar était derrière nous. Si seulement les habitants de Gaza s‘en réveillaient ! - Mais se réveiller dans quel présent post-génocidaire ? Quel avenir ? Je n’ose pas l’imaginer...
Si seulement il n’y avait pas que les chiffres à actualiser chaque jour. Le nombre de morts... sans compter ceux qui sont déjà condamnés à mourir par manque de nourriture, d’eau, de médicaments, de tout. À l’heure où j’écris ces lignes.

Il y a un pays, une société qui commence à se sentir légèrement mal à l’aise face à tout cela - dans le meilleur des cas. C’est la société allemande où sa majorité, en accord avec ses représentants politiques, les médias et le monde universitaire. Outre ce léger malaise, les Allemands sont sûrs d’eux dans leur soutien inconditionnel à la campagne génocidaire d’Israël contre Gaza.

En ce qui concerne la Palestine/Israël, une idéologie nationale-identitaire omniprésente empêche la plupart des Allemands de penser par eux-mêmes, c’est-à-dire de penser tout court. Et de ressentir de l’empathie.

En Allemagne, le "conflit du Proche-Orient" ne disparaît pratiquement jamais de l’actualité : "les deux parties", "compliqué", "terreur", "droit à l’existence"(d’Israel, évidemment), "responsabilité particulière de l’Allemagne", "contre toute forme d’antisémitisme" [1]...

Dans leur dernier ouvrage, deux universitaires allemands acclamés, qui jouent un rôle de premier plan dans la production de ce tissu grossier de bouts d’argumentation répétés mécaniquement, se demandent de manière suggestive, ainsi qu’à leurs lecteurs, pourquoi les Palestiniens et leurs partisans font constamment un tel tapage autour de "ce conflit" et des victimes collatérales palestiniens.

Dans une note de bas de page, ils comparent le nombre de personnes tuées lors de l’opération militaire israélienne "Plomb durci" contre la bande de Gaza en 2008/2009 - "un peu plus de 1000" - avec le nombre considérablement plus élevé de victimes - 800 000 à 1 million - dans le génocide au Rwanda (1995) et dans d’autres guerres ou "situations" ailleurs dans lesquelles "des violations des droits de l’homme se sont produites". Selon les auteurs, ces drames reçoivent beaucoup moins d’attention en Allemagne que les "un peu plus de 1 000" Palestiniens qui sont morts en 2008/09 (selon les chiffres israéliens, c’étaient 1116, selon l’organisation palestinienne des droits de l’homme PCHR 1417 - voilà pour le qualificatif "un peu plus de").

Que suggèrent les auteurs, puisque dans le même contexte, ils se réfèrent à la „théorie des 3 D“ créée en 2003 par Natan Sharansky, un homme politique israélien ? - L’un des trois D de cette "théorie", qui a été utilisée en Allemagne pendant des années comme base pour distinguer la critique légitime de la politique israélienne de l’antisémitisme, fait référence au "double standard" : Si Israël est évalué selon des critères différents, c’est-à-dire plus élevés et plus stricts que ceux appliqués à d’autres États et à leur politique, il s’agit alors, selon M. Sharansky, d’antisémitisme. Une personne réfléchie pourrait se demander comment, précisémment, des propos sur la politique d’un État seraient liées à une forme de racisme. Cela ne fonctionne que par des amalgames – entre l‘État et ses citoyens, entre une éthnie assumée ou construit et cet État. Et c’est ce que M. Sharansky nous apprend : la politique de l’État d’Israel est une affaire juive. Et si cet État commettait un crime, disons un génocide – ce serait alors un „crime juif“ d’après M. Sharansky et toustes celles et ceux qui suivent sa logique ?

Voilà donc ce que nos masterminds allemands en matière d’"antisémitisme lié à Israël" (en liaison avec M. Sharansky) veulent suggérer avec leurs jeux de chiffres cyniques : Les Palestiniens et leurs partisans ne font tant d’histoires à propos des victimes palestiniennes que parce qu’ils sont - du moins tendanciellement - antisémites.

Au cours des mois qui se sont écoulés depuis le début de la guerre contre la population de Gaza, qui a tué jusqu’à présent (2024-03-26) plus de 32 000 civils [2] - je me demande si le nombre de morts actuel semble suffisamment remarquable pour les auteurs du livre susmentionné (et désormais distribué par l’Agence Fédérale pour l’Éducation Civique) pour concéder - au moins à la communauté palestinienne en Allemagne à s‘indigner.

Certains d’entre eux sont nés et ont grandi en Allemagne et sont citoyens allemands, mais pas automatiquement. D’autres n’ont pas de passeport, ont été et sont apatrides et dans l’incertitude depuis toujours, "entreposés" [3] , comme le dit l’anthropologue/activiste israélien Jeff Halper.

En tant que Palestiniens de l’une ou l’autre catégorie, ils sont profondément concernés par ce que leurs grands-parents, leurs parents, leurs proches en Palestine ont subi et subissent en conséquence de la politique d’Israël. Depuis toutes ces années. Et depuis octobre dernier, c’est pire que jamais...

Une voisine, née et élevée à Berlin, petite-fille de réfugiés palestiniens, me dit qu’elle ne se sent pas vue, qu’elle se sent rejetée, presque méprisée par ses collègues ou voisins allemands. Elle comprend à leurs gestes, à la façon dont ils la regardent, qu’ils ne veulent pas entendre un mot de sa part sur Gaza. « Nous sommes diabolisés en tant que terroristes ou sympathisants, en tant qu’islamistes, en tant qu’antisémites avant même que nous ayons ouvert la bouche. »

Un ami palestinien qui s’inquiète chaque heure, chaque jour, pour sa famille à Gaza, me dit qu’il ne supporte plus de lire ou de regarder les médias allemands. "J’ai l’impression qu’ils me crachent constamment à la figure. »
Les Palestiniens en Allemagne (environ 200 000 dont une grande partie à Berlin), en particulier ceux de l’ancienne génération, ont appris que pour être acceptés dans la société allemande, ils devaient garder pour eux leurs souvenirs, leurs pensées et leurs sentiments à propos de la Palestine. Après le 7 octobre, ils ont compris que cela ne suffit pas. Depuis ce jour d’atrocités commises par le Hamas contre des civils israéliens, les Palestiniens (Arabes, Musulmans et autres personnes vaguement associées) sont contraints de comprendre qu’en tant que Palestiniens (Arabes, etc.) en Allemagne, ils font l’objet d’une suspicion générale. Quoi qu’ils disent ou fassent.
Les médias allemands, les hommes politiques de tous bords, la société en général savent, même si c’est de manière inconsciente, que les Palestiniens ne peuvent pas être d’accord avec ce que la politique israélienne leur inflige.
Et voilà une belle concession : Nous pourrions envisager de leur offrir généreusement - en dépit de ce que nous ne pouvons malheureusement pas nier comme étant problématique à leur sujet - un billet d’entrée à la superpuissance morale qu’est notre Allemagne. La seule condition pour obtenir ce billet : qu’ils signent une déclaration réaffirmant le droit d’Israël à exister. [4] Est-ce trop demander ?

Une amie allemande qui m’est très chère me dit : Mais en tant qu’Allemands, n’avons-nous pas une responsabilité particulière ? (Je me retiens et ne lui crie pas dessus : ... une responsabilité particulière de permettre et de participer au meurtre et au nettoyage ethnique du plus grand nombre possible de Palestiniennes et Palestiniens ?!)

J’abandonne. Je ne parviendrai pas à la convaincre, ma chère amie allemande. Je connais la logique interne de son raisonnement, qui va +/- comme ceci : que pouvons-nous faire, bons Allemands qui s’efforcent d’assumer la responsabilité des crimes de nos grands-parents ? Que pouvons-nous faire, une fois que cette responsabilité a été définie comme un soutien inconditionnel à Israël - quoi qu’il arrive ?

Il est déconcertant de constater que les Bildungsbürger allemands, ceux qui bénéficient de toutes les possibilités d’une bonne éducation, qui s’informent par le biais de médias sérieux et qui se considèrent comme des citoyens critiques, ne peuvent pas ou ne veulent pas décrypter les motivations très évidentes des relations étroites entre Israël et l’Allemagne. Par conséquent, ils ne prennent pas en compte les incitations triviales de la politique allemande à maintenir des relations particulièrement étroites avec Israël, ce qui inclut bien sûr d’aider à prendre en charge les préoccupations sérieuses des États partenaires, en l’occurrence le problème majeur d’Israël : les Palestiniens, qui n’ont toujours pas disparu et ne sont toujours pas prêts à renoncer à leurs droits.

Il existe des raisons banales pour lesquelles Israël (et son principal problème non résolu) ne disparaît jamais complètement de l’actualité et de l’attention politique en Allemagne. Ottfried Nassauer, spécialiste allemand des études sur la paix, a écrit que David Ben Gourion et Konrad Adenauer, considérant la coopération comme mutuellement bénéfique, se sont empressés de conclure une alliance officieuse, des années avant l’établissement de relations diplomatiques entre les deux jeunes États. La RFA a "généreusement" financé Israël dans le cadre des réparations que l’Allemagne de l’Ouest était prête à payer, réparations qui ne sont pratiquement jamais allées aux citoyens israéliens qui avaient survécu à l’Holocauste, mais plutôt au renforcement militaire de l’État.

En retour, Israël a gracieusement fermé les yeux sur les bonnes relations de la jeune République fédérale avec les États arabes, ennemis d’Israël. Ces relations amicales reposaient bien entendu aussi sur des considérations pragmatiques. Mais surtout, Israël a soutenu l’État ouest-allemand qui luttait pour sa reconnaissance sur la scène internationale en l’exonérant des fautes commises récemment par son embarrassant prédécesseur. C’est ainsi qu’a débuté une merveilleuse amitié reposant sur des intérêts communs.

Comme dans toutes les relations interétatiques, ce sont des considérations pragmatiques de ce type qui constituent les motifs décisifs pour se rapprocher ou rester irréconciliables. Pourquoi n’en irait-il pas de même pour les relations germano-israéliennes ?

Le pragmatisme est généralement habillé d’une sorte de kitsch identitaire afin de faire battre les cœurs plus vite. La honte et l’horreur ressenties autrefois par de nombreux Allemands face aux crimes commis par eux ou par leurs ancêtres directs ont été transformées en idéologie d’État et, en tant que telle, hermétique, stéréotypée, à l’abri de la réflexion ou de la critique, surtout après que l’Allemagne soit redevenue une superpuissance.

Ce genre grossier de kitsch immunise contre la pensée indépendante, mais aussi contre l’empathie. Les Palestiniens, mais aussi les Israéliens vivant en Allemagne, sont aujourd’hui choqués par le manque d’empathie de leur entourage allemand. Presque personne ne leur demande : "Comment allez-vous, comment va ta famille ? Est-ce que l’un de tes proches est touché ?"
Une idéologie comme celle qui sous-tend la "solidarité inconditionnelle avec Israël" (solidarité avec un État ?) tend à réduire les pensées et les émotions, à les uniformiser. Cette idéologie s’inscrit dans le cadre d’une identité nationale allemande suffisante. Et elle empêche plutôt une exploration en profondeur de ce que la culpabilité historique pourrait signifier en termes de responsabilité actuelle.

Une fraction considérable des populations d‘autres pays estime que la définition que l’État d’Israël se donne de lui-même est juste et valable : Israël est le refuge des Juifs du monde, qui ont été et seront menacés, éternellement et partout (ailleurs). On trouve également de nombreuses personnes dans le monde qui sont convaincues que les politiques israéliennes d’occupation, d’ethnocratie, de ségrégation et les campagnes sans merci contre les civils palestiniens sont justifiées, voire nécessaires. Dans ces pays, comme par exemple la France, la Grande-Bretagne, les États-Unis et d’autres, vous trouverez - sans surprise - des politiciens et des adhérents de l’extrême droite parmi ces "partisans inconditionnels", mais aussi des conservateurs, des néolibéraux ou des sociaux-démocrates.

En revanche, les partis de gauche, les syndicats, les mouvements antiracistes, les militants des droits de l’homme, les anarchistes etc. du monde entier soutiendraient évidemment les droits des Palestiniens, c’est-à-dire l’égalité des droits dans tout Israël-Palestine - comme partout ailleurs - tout en rejetant - logiquement - l’antisémitisme.

Les gauchistes, antiracistes, syndicalistes, écologistes et autres progressistes allemands ont au contraire choisi de se glisser sous un parapluie qui les protège du travail d’empathie et du travail de réflexion. De quoi est fait ce "parapluie", que représente-t-il ? Traduit en mots, ce parapluie signifie : Nous, l’Allemagne, sommes la superpuissance morale par excellence, qui, après avoir commis le crime le plus horrible jamais commis, incomparable à tout autre crime - nous avons fait nos devoirs et continuons à les faire, courageusement, méticuleusement, un exemple brillant pour le monde. Comment cela se fait-il ? Non pas, comme on pourrait le supposer, en protégeant inconditionnellement la dignité humaine, les droits de l’homme tels que stipulés à l’article 1 de la Loi Fondamentale [5] allemande, mais en soutenant inconditionnellement un État, Israël. Les personnes rassemblées sous ce parapluie ne semblent même pas se soucier de savoir avec qui elles se frottent : l’AfD et, en général, la droite politique.

La quasi-totalité de la société allemande, les médias, les intellectuels, les hommes politiques, c’est-à-dire tous les partis, de l’extrême droite à l’extrême gauche, ont donc opté pour le parapluie, notre Allemagne exclusive, notre Heimat idéologique. Là, ou on est chez soi.

Il semble qu’il y ait un fort gain émotionnel dans cette option.

Les yeux fermés dans le ravissement, dans l’obéissance anticipée et lascive, dans la droiture grandiose et agréable, ces Allemands suivent l’idéologie nationale selon laquelle ils sont les citoyens fiers de la superpuissance morale, supérieure à toutes les autres.

En tant que superpuissance morale que nous sommes, nous, l’Allemagne, nous pouvons, non, nous devons exiger, sans pitié, sans condition : Bombardez-les ! Détruisez-les ! Les barbares, les antisémites ! Et bien sûr - nous ne sommes pas inhumains - bien sûr, il devrait y avoir des couloirs humanitaires pour les femmes et les enfants, pour les civils innocents qui sont utilisés comme boucliers humains par leurs pères-maris-frères-cousins-terroristes.
Les "couloirs humanitaires" - attardez-vous un instant à l’intérieur... imaginez-vous peut-être, avec beaucoup d’autres, serrés dans un couloir spatio-temporel aussi étroit, avec la peur de l’abîme qui peut s’ouvrir devant vous à tout moment, la peur au ventre et l’horreur qui vous attend au bout du "couloir"... Il suffit de s’y imaginer un court instant.

Aujourd’hui, celles et ceux qui sont passés par un ou plusieurs de ces couloirs humanitaires à Gaza et celles et ceux qui ont survécu, ont continué à avancer, toujours plus au sud, d’une "zone de sécurité" à l’autre, d’un camp de tentes „sécurisé“ sur une décharge à Khan Younis, bientôt en flammes après avoir été bombardé, jusqu’aux rues „sécurisées“ de Rafah, sans toit, sans nourriture, mais avec de la pluie, de la saleté et du froid. Et si elles et ils ont survécu, si elles et ils parviennent encore à se lever, à marcher, à porter leurs bébés, elles et ils se dirigent vers la prochaine "zone de sécurité", de retour vers le Nord peut-être ? Vers la côte, où, disent-ils, de la nourriture pourrait arriver ? Vers "l’avant-dernière étape de la marche du génocide israélien". [6]

Notre allié doit bien entendu poursuivre son action comme prévu et nous devons donc le soutenir sans faille. Le droit international humanitaire doit être pris en compte, de sorte que ce qui doit être exécuté sans pitié par notre allié pour sa défense puisse être et sera soutenu par nous d’une manière moralement irréprochable.

Encadré et amorti en termes humanitaires.

Les militaires israéliens demandent depuis longtemps l’avis d’experts en droit international avant de lancer une attaque. Cela a généralement été le cas lorsqu’Israël a bombardé la bande de Gaza, non sans avoir largué peu avant des tracts sur les zones densément peuplées afin d’avertir ceux qui allaient être bombardés de l’imminence de l’opération. Quittez vos maisons immédiatement, disaient les tracts, ou vous serez touchés. Ceux qui restaient à l’intérieur et survivaient étaient bien sûr considérés comme des terroristes. L’armée la plus morale du monde ne s’attaque qu’aux infrastructures terroristes. [7]

Mais ... où aller quand il pleut des tracts au-dessus de votre quartier, puis, immédiatement après, des bombes ?

Dans la guerre contre le peuple de Gaza à laquelle nous assistons toustes en temps réel, tout comme au cours d’autres « massacres télévisés » [8] auparavant, nous entendons également Israël avertir celles et ceux qu’il va bombarder, tirer, écraser. A suivre. Maintenant. Nous entendons qu’on leur demande de partir pour leur propre protection, aussi vite que possible ou même plus vite, de quitter le bout de chemin de terre, la tente de fortune, les ruines.

De partir. Et ne pas revenir.

Cela n’en vaut pas la peine. Impossible, de toute façon.

La gigantesque vendetta n’a laissé aucune possibilité de retour dans la majeure partie du nord et dans toute la bande de Gaza. Disparu. Tabula rasa. Des champs de ruines. Décombres. La mort.

Sous les gravats :
Les jouets de nos enfants.

Les photos de nos morts, ceux qui ont péri lors des bombardements précédents.

Nos casseroles, nos poêles, nos tasses, nos assiettes.

Les plateaux sur lesquels étaient servis le riz et le poulet parfumés.

Nos morts. La théière de grand-mère. Ses poèmes.

La robe de mariée de Reem, qu’elle n’a pas eu l’occasion de porter.

Où est-elle d’ailleurs !

Et le cartable de ma petite sœur. Les livres.

Les morts.

Les morts. Les otages. Les morts. Les prisonniers. Les morts. Les poètes.

Oubliez-les. Toutes.Tous.

Oubliez tout.

N’oublions jamais ! Aucune, aucun. Jamais.

Sophia Deeg

Illustration : Halima Aziz

[1Ce « tout » est devenu le mot de code pour « y compris et principalement l’antisémitisme lié à Israël »

[2The numbers given by the Hamas lead Health Ministry in Gaza are considered reliable – even by the IDF : Israeli intel confirms Gaza health ministry stats ’reliable’ (newarab.com)

[4Comme d’autres gouvernements de certains Länder,le gouvernement noir-vert du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie veut obtenir, par le biais d’une initiative du Conseil fédéral, que la reconnaissance du droit à l’existence d’Israël devienne une condition préalable à la naturalisation en Allemagne.

[5Article 1 [Dignité de l’être humain, caractère obligatoire des droits fondamentaux pour la puissance publique] (1) La dignité de l’être humain est intangible. Tous les pouvoirs publics ont l’obligation de la respecter et de la protéger. (2) En conséquence, le peuple allemand reconnaît à l’être humain des droits inviolables et inaliénables comme fondement de toute communauté humaine, de la paix et de la justice dans le monde.

[6Rafah : The penultimate step in Israel’s march of genocide. - JVP (jewishvoiceforpeace.org)

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