Décalogg’s

« Hayek – Nous nous battons chaque jour pour être libre de conformer nos vies à nos idées. »

paru dans lundimatin#242, le 12 mai 2020

Il y a des gens qui sont vulnérables qui courent aujourd’hui des dangers,
Tous les dangers.
Nous en prenons conscience aujourd’hui.

Il y a des gens qui sont de bonnes gens qui sont vulnérables qui courent aujourd’hui des dangers,
Déjà nous le savions car nous en avons conscience que nous la prenons de nouveau.
Ce fut tellement abrupt
Que c’est encore abrupt maintenant.
On a en continu le même sentiment passager bougeant transitoire dans nos organes dès qu’on y pense.
En effet,
Les choses ont vraiment changé il n’y a pas de contradiction.

On est totalement libre en tous de se déterminer en tout,
A l’inverse des qui en général
N’agissent pas pour de bon ni pour de vrai –
Au sens profond d’agir, de bon, de vrai.
On est totalement libre de s’introniser porte-parole de tout le monde – soi compris.
On n’est pas pour sa parole référent fixe
Tu rigoles ?
On est totalement libre de reformer, comme chacun,
La symétrie de ses proportions d’ensembles :
— Nos proportions sont maximales – parmi celui qui parle
— Nos proportions sont petites – parmi ceux qui écoutent
— Nos proportions sont homologues – parmi ceux qui s’écoutent être écoutés par nous.

(HAYEK) – Ce que nous voulons montrer ici c’est à quel point notre changement d’attitude envers la société a été complet.
Comment le nier.

– Je suis le frémissement de la cité.
– Je n’ai jamais été moins libre ni moins seul
– Je suis l’esclave heureux des hommes.

J’ai un abcès dans le cul qui rend mon assise accablante
Je suis très diplômé, je n’ai plus de malice.
Mes orifices ont clos car
C’est comme ça.

Je confine à l’archange
Qui se résorbe, j’exhale
Une lumière rayonnante avec un feu au centre (EZECHIEL).
L’activité séraphique de mon cul est le LHC de nos destins.
Ma circonférence est pleine de reflets
Mon cœur d’un cul qui cuit
Que ma langue envoie partout sur ma langue.

Par métaplasme, permutation, poésie-poésie fait popo et zizi,
Des organes émotifs masculins et sérieux
Que ma langue, indécrottable,
Informe,
Rend terribles.

(PSAUMES) – Pourquoi te vantes-tu de ce qui est mal, toi l’homme fort ? Ta langue n’invente que le crime, fourbe que tu es ! Tu aimes les paroles qui détruisent, langue trompeuse ! Tu préfères le mal au bien. C’est pourquoi Dieu t’abattra pour toujours, il s’emparera de toi et t’arrachera le ventre, il te déracinera de la terre des vivants.

😨

(HAYEK) – Nous nous battons chaque jour pour être libre de conformer nos vies à nos idées. C’est beaucoup mais cela ne suffit pas. Cela ne suffit pas à nous guider dans l’édification d’une Europe nouvelle, immunisée contre les dangers auxquels l’ancienne a succombé.

(MICHELET) – Prenez garde, pourtant, prenez garde. Ce jeu-là est dangereux. L’Europe ne s’informe guère de toutes ces habiletés. Que voulez-vous faire en ce monde sans le sacrifice ? Il en est le soutien ; le monde, sans lui, croulerait tout à l’heure.

(HAYEK) – Souvent on ne peut conserver la vie, la santé ou l’équilibre mental qu’au prix de sacrifices matériels considérables. Dans une société de concurrence, on peut tout obtenir en payant le prix. Mais on ne saurait assurer que les sacrifices seront toujours récompensés.

(MICHELET) – On ne sacrifie guère qu’à ce qu’on croit infini. Il faut, pour le sacrifice, un Dieu, un autel… en qui les hommes se reconnaissent et s’aiment… Or comment sacrifierions-nous ? Nous avons perdu nos dieux !

(HAYEK) – Chaque jour nous sommes prisonniers des idées que nous avons créées.

(EMMANUEL) – Sachons sortir des sentiers battus, des idéologies, nous réinventer – moi le premier. Le moment que nous vivons est un ébranlement intime et collectif.

(HAYEK) – Nul besoin d’être prophète pour voir qu’un danger nous menace. On ne connait aucune loi qui s’impose à l’histoire. Mais une combinaison accidentelle permet parfois à un homme de voir les choses comme peu de gens les voient.

On s’avance.
Dans la grande assemblée du peuple rassemblé on se retrempe, prêts à concourir.
On pose nos questions.
Comment nuire à des gens aux mœurs inoffensives qui, néanmoins, agacent ?
Comment anéantir un groupe de gens exquis ? mettons – une classe sociale.
Il en cuit.
Pour nous, pour ce qui est de ce qu’il en est de nous
Il nous en cuit d’avance.
Penser à mal agir nous cuit autant qu’au moins on se fait fort de la vertu des faibles.
Les forts sont forts, les faibles, faibles, mais
Si les forts sont forts forts les faibles sont-ils forts faibles ?
La force des faibles est-elle la quantité d’une force de qualité négative ?

— Si ah. oui) Pour esquinter les forts, il faut accroître la quantité de faiblesse des faibles :
— par recrutement (accroissement du nombre des monades faibles)
et/ou
— par mutilation (accroissement de la quantité de faiblesse par monade, NSSID, DSM-4 axe5)

— Si beh. non) Il faut :
— qu’en eux, par eux ou que par autrui, la faiblesse des faibles s’apostasie
Il faut :
— un miracle
— imminent
— immanent
— immunisant
ou
— une intervention

On ne sait pas répondre à nos questions, on les indente.
Nos questions sont indentées car elles ne sont pas répondues.
Elles nous éreintent pendant que l’on est assis.
(PSAUMES) – Moi, je suis malheureux et souffrant, mes dents se brisent, je me dessèche dans l’attente de mes réponses. Mon âme a soif, mon corps soupire après vous. O mes réponses, je vous cherche.

Intervenir.

Comment mieux transiger que nous ne transigeâmes depuis back then jusqu’à today ?
Devra-t-on renoncer aux deux dernières vertus vacantes, cardinales pour la CFDT, terminales pour les autres, congruentes et sublimes, même.s, à la vie : amour et transigeance ?
(Michelet) – L’amour ne compte pas, il ne sait mesurer. L’amour sait que le fort veut servir le plus faible. L’inégalité est occasion d’espoir et de dévouement.
Y renoncer ? Comment ?
— s’inculquer les psychoses (au choix, Cf. DSM)
— faire les régicides
— se leurrer ou quelqu’un
— s’enamourer des personnes des choses
— faire toute la vérité
— mieux vivre mieux

On ne voit rien là qui ne soit déraisonnable.

(EMMANUEL) – Et je veux vous en remercier très chaleureusement, vous dire toute ma reconnaissance.

(MICHELET) – L’héroïsme du pauvre, c’est d’immoler l’envie, c’est d’être lui-même assez haut au-dessus de sa pauvreté pour ne pas vouloir s’informer si la richesse est gagnée bien ou mal. L’héroïsme du riche, c’est de l’aimer et d’aller à lui. Il faut des deux côtés que le cœur s’élargisse.

(EMMANUEL) – L’espoir renaît, mais rien n’est acquis.

(MICHELET) – Il faut que dieu le Verbe instaure un Nouveau Monde, qu’il apparaisse à nouveau sur terre en son incarnation. France, glorieuse mère, faites que nous nous aimions en vous.

(ISAÏE) – C’est le Seigneur lui-même qui donnera un signe.
La vierge sera enceinte, elle mettra au monde un fils et l’appellera Emmanuel. Il se nourrira de lait caillé et de miel jusqu’à ce qu’il sache rejeter le mal et choisir le bien. La souveraineté reposera sur son épaule.

(ISAÏE) – Le peuple qui marchait dans l’ombre voit une grande lumière.
Tu rends la nation nombreuse, tu augmentes sa joie ; elle se réjouit devant toi comme on le fait devant la moisson, comme on jubile au partage du butin.

(EMMANUEL) – Je tâcherai de dessiner le chemin qui rend cela possible.

(MICHELET) – Venez, les travailleurs. Nous vous ouvrons les bras. Mais, le peuple que nous voyons, conserve-t-il un rapport avec ses origines ?

(EMMANUEL) – On disait que nous étions un peuple épuisé, routinier.

(MICHELET) – Nous ne prétendions pas que la fécondité, la puissance créatrice ait manqué aux masses populaires.

(EMMANUEL) – On disait que nous étions bien loin de l’élan des fondations.

(MICHELET) – Je ne conteste pas l’état de dégénération physique, parfois morale, où se trouve aujourd’hui le peuple, surtout celui des villes. Mais le peuple qui n’a ni l’inspiration primitive, ni la culture, qui n’est ni civilisé, ni sauvage, ne reste-t-il pas impuissant ?

(EMMANUEL) – Ce que je sais à ce moment c’est que notre nation se tient debout, solidaire.

(MICHELET) – Peut-on dire que dans cette grande classe de plusieurs millions d’âmes, le feu sacré soit éteint ?
(EMMANUEL) – Et voilà que tant rivalisent de dévouement, d’engagement face à l’inattendu.

(HAYEK) – L’avantage de la liberté est précisément de laisser le champ libre au progrès futur imprévisible.

(EMMANUEL) – Cette certaine idée qui a fait la France est bien là, vivante et créatrice. Et cela doit nous remplir d’espoir.

(MICHELET) – Le sentiment français, le dévouement du citoyen à la patrie, est ma mesure pour classer les hommes. En toute chose vivante, chaque partie vaut surtout pour son rapport avec l’ensemble.

(EMMANUEL) – Et nous voilà tous solidaires, fraternels, unis, concitoyens d’un pays qui fait face.

(PSAUMES) – Quant aà mMoi, jeçhanterai ta feorceù, je célclèbrerai tǎ bONTté. Relèave-moiconf ormément àtaprp parole pcar ǰe suss zsses JE suis asziss dans la boue. Jye fais mes deélices de tes commandement, ꓘar je LES aïeme. Je tends les mains les mains vers tes commandements, pʸuiqsque tu m’addoné l’espérannce. Ne laisse aucǣun mal dominer sur Ṃەi. Affeuԙmmis mes pas mespas dans taparrloe. Je mrcherai en toute liberté, car je recherche tes décrets.
Avantr dб’tre humilié, je m’égaԙais ; maiintesnant ڵe me conforṂe me à ta parolle .J’aime tes commandements plus que l’or, plusf que lllL’or fin plussq.Je t’appartȶiens :sauve-moi. Pousse mon cuœur vers tes cmuѻer instructions. Apprՙoche-tiom dte moi. Raçhèt e-mꜵi.Libèrөmoi. J’uvre lboucahe la boucshe et cgje sѻuss/pire cr j’ai seof de tes cmmꜽndmnts.
gHm.
J’espèrҁrrai toujours, je te lourraisd d ede pluss en plus. . M aᶀbouche mama bbȎuche pròclamera ta justice, chaque jour. Tu nòus AS fait éprouver bịexn des détresses et des m ā hlheurs, mais tu nous ređeonneras la vie, tu nn۵Ous feras remonter des abeۯmes de la terrԙ. Tu droosnnsera la Forrce à ton plleuple, tui lui brocurre la bfrdruza.

(EMMANUEL) – Nous ne gagnerons jamais seuls.

J’eilm sentirb ndoucsse foЯcэ
Aaveczm apoupeé
On jouee àusxl Inteervention.

On suppose – même si c’est vrai que c’est vrai –

On le défonce en la personne de sa personne physique
C’est pas contre lui particulièrement mais il est particulièrement au milieu – on peut dire au mi-ïeu
Ça aurait pu être n’importe qui mais c’est lui
Le goût de la gratuité est re là de nouveau
On le frappe avec nos mains sans s’arrêter de le frapper avec toutes nos mains salies chacun.e les siennes en même temps par le même travail
On le bousille on le bousille
On réfléchit pas à ce qu’on fait pendant qu’on travaille, tellement on s’applique
Certain.e.s se relaient pour intercaler des câlins entre les phases de frappe afin de le briser psychologiquement
A la manière que ça a de sentir le meurtre, manière normale, rassurante pour celles et ceux qui l’entreprennent, on sent que le meurtre arrive
On a toutes et tous besoin d’être rassuré.e.es mais, au fond, on est mu.e.s par la soif d’entreprendre plus que par l’espoir d’achèvement
A l’air qu’il a de se sentir on voit le meurtre se produire normalement
On le bourre d’adhésions, de suffrages
Il en pisse, craque, dégouline
Il a beaucoup de liquides émis qui sont chacun différemment nauséabonds
On se baigne on batifole, comme à la piscine.
On est fatigué.e.s maintenant, on sort de sa maison.
On a atteint l’intégrité du dépositoaire, c’est passiblement réjouissif.
On est un peu rassuré.e.s.
Mais pour combien de temps ?
Dans le transport, on est songifs, songives – car on se projette déjà dans l’après.
On recherche d’autres activités à la mesure de nos inquiétudes.

Mathieu Figolu

Interventions de : Jules Romains La Vie Unanime ; HAYEK La Route de la Servitude ; MICHELET Le Peuple ; EZECHIEL Ancien Testament ; PSAUMES Ancien Testament ; ISAÏE Ancien Testament ; EMMANUEL Adresse aux français, 13 avril 2020 – seul le prononcé fait foi.

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