Sous les immenses battoirs du monde s’écrase mon corps
- explose -
mon cœur, organe fragile trop petit pour les guerres les désastres en tout genre l’extinction des espèces les prisons les parkings les boites de mouchoirs les clés de voiture
Tous mes organes dysfonctionnent, crient follement comme après mille cafés, mille nuits blanches - autour -
d’autres vies se débattent burnent out et hurlent leur sécheresse
Des petits pieds d’enfants étoilent le jour et dévorent mes yeux
Je prie les déesses, les fourmis, les ami·es
Je tends les mains
J’appelle de mes vœux
La révolte
La beauté
La joie
Aconit
