Selon la version officielle, elle aurait chuté suite à une soudaine baisse de tension, et son crâne aurait heurté un poteau métallique.
Selon une autre version, rapportée par des témoins de la scène, la jeune fille aurait été violemment frappée suite à la réponse qu’elle a faite à la fonctionnaire de la police des mœurs.
L’incident a été abondamment relayé par les médias français. Mais peu ont rapporté la réponse de la jeune iranienne à la policière : « Est-ce que je te demande d’enlever ton foulard ? Pourquoi me demandes-tu d’en porter un ? » (Voir Mediapart : « En Iran, une lycéenne entre la vie et la mort pour avoir refusé de porter le voile », 6-10-2023).
C’est en effet la seule réponse qui vaille, celle d’une femme libre qui refuse toutes les tyrannies, de quelque bord qu’elle soit : « Est-ce que je te demande d’enlever ton foulard ? Pourquoi me demandes-tu d’en porter un ? »
La jeune fille de 16 ans est depuis dans le coma. Mais elle est autrement plus vivante que la mort qui gouverne aujourd’hui l’Iran ; autrement plus vivante, aussi, que les adeptes d’une laïcité française qui puise à la même source que la police des mœurs iranienne.