Cauchemars et facéties #8

Errance sur l’internet. Garantie sans daech.

Cauchemardos - paru dans lundimatin#37, le 28 novembre 2015

Cette semaine nous fûmes submergés par un flot d’informations, et un tsunami de conneries. Nous reprenons ici une revue du web préparée le 12 novembre - et légèrement actualisée. Il y est question d’incitation à la violence policière, de défigurations, d’exercice physique, de la polyphonie du monde, des conditions d’engagement des policiers, des années 30, d’un grand sentimental. On n’y trouvera rien de prophétique. Certains articles peuvent d’un coup paraître anachroniques (vendredi 13 oblige), ils n’en sont pas moins intéressants.

Autres terroristes


Avant, on parlait beaucoup de la Cop21. Il y avait notamment cette note des services de renseignement, que s’était procurée France Inter. On nous y parlait des grandes menaces qui pesaient sur cet événement : Black blocs, blablabla, altermondialistes, blablabla, activisme radical belliqueux, blablabla, en somme une « mouvance hétéroclite » au sein de laquelle la violence se déploie facilement, favorisant ces dernières années « un professionalisme militant qui s’exprime dans les logiques de harcèlement des forces de l’ordre et la multiplication d’un répertoire inventif de techniques d’insurrection ». Wha.

SelonFrance Inter(qui nous offre un traitement journalistique de ce document proche du néant ; nul ; pathétique ; merci Nathalie Hernandez, c’est bien la peine de se targuer d’avoir obtenu une « note confidentielle ») les cibles présumées de cette mouvance étaient :

les Banques soupçonnées de financer des activités destructrices du climat, ou encore EDF, partenaire officiel, et Engie, pour sa gestion de centrale à charbon. Le blocage des transports et des autoroutes est aussi à leur menu. Le site du Bourget pourrait être visé le jour de la clôture de la conférence. Selon les services britanniques des activistes anglais ont prévu de lancer un appel à la désobéissance civile, ils veulent bloquer les rues ou occuper des sites dans la capitale si les participants à la COP21 ne s’engagent pas suffisamment.

La police craignait aussi des drones, quasi indétectables. Et puis évidemment des « cyberattaques ». Et là, attention, tout se mélange dans les cerveaux du renseignement : la médiocre connaissance de l’activisme politique et la plus mauvaise encore connaissance de l’internet. Ainsi, l’auteur de la note craint :

« des risques de piratage de sites officiels, d’espionnage informatique étatique via des mails piégés, ou encore d’attaques « de la mouvance ultra-gauche, type hackers du groupe « anonymous ». Avec pour conséquences « des défigurations de site, exfiltrations de données et déni de service ».

Ouch. Encore un détail, et non des moindres : cette note est le fruit du travail de l’UCLAT, c’est-à-dire l’Unité de Coordination de la lutte AntiTerrorisme.

 l’UCLAT réunit régulièrement l’ensemble de ses correspondants de la Police nationale chargés de la lutte anti-terroriste au sein de leurs directions respectives, ainsi que les représentants de la Gendarmerie nationale et de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE).

Et oui, il est donc devenu banal (la journaliste écrit son article 7 ans jour pour jour après les arrestations à Tarnac. Et 2 jours avant le Vendredi 13.), que la contestation politique (même celle incarnée par les « pacifistes », cités par la note) soit traitée par l’antiterrorisme.

Résistance


Qui, qui, qui a répondu à cette interview pré-Vendredi 13 :

Dans quel état se trouve le pays ? Des observateurs évoquent des risques de dislocation sociale, un climat inflammable, des paroles xénophobes libérées…
Nous avons déjà connu des moments historiques de ce type.

L’analogie avec les années 30 est pertinente ?
Il peut y avoir des ressemblances, même si aucune période historique n’est exactement similaire à une autre. Mais dans un contexte de tension extrême, l’abaissement de la parole publique, l’absence de rigueur intellectuelle ou d’exigence éthique rendent possible le basculement de notre pays dans une période funeste comme il a déjà pu en connaître. Et il est souhaitable que l’esprit de résistance s’exprime avant que ce basculement intervienne, car lorsque les Français réaliseront ce qu’est la vraie nature de la droite extrême et de l’extrême droite, il sera trop tard.

La réponse est... Bernard Cazeneuve. Oui, l’info est passé relativement inaperçu mais le ministre de l’Intérieur nous incitait donc à rejoindre dès à présent (l’esprit de) la Résistance (oui, oui, celle-là même qui succéda aux « années 30 » ; celle avec un grand R. donc ; le "terrorisme" d’alors, en somme...). C’était avant l’entrée en guerre.

Hygiénisme

Le journaliste Alexandre Hervaud signale dans Libé ce qu’il considère comme une « improbable proposition » de Marine Le Pen. « Improbable », vraiment ?

Le Pen est candidate aux régionales dans le Nord-Pas-de-Calais. Elle expose ses propositions sur les questions de santé. A bien lire, chacune d’entre-elle, quand on adopte une diction nazie (la bonne en l’occurence), fait plutôt peur. Ainsi, quand elle parle des « bonnes pratiques alimentaires ». Ou de lutter contre les « dérives addictives », en promouvant « l’exercice physique »…

Mais venons-en à la proposition qui semble étonner Libération :
« Dénoncer et éradiquer toute immigration bactérienne : les hôpitaux dont face à la présence alarmante de maladies contagieuses non européennes, liées à l’afflux migratoire. Nous refusons cette mise en danger de la santé de nos compatriotes  ».

Oups, Madame Le Pen fait peur. Vite, le FN se défend :

Et l’on apprend que pour lui, l’écart entre « épidémie » et « immigration », est de l’épaisseur d’une « coquille ».

Ceci dit, déjà en 2013, Le Pen fille affirmait :

Au-delà des menaces pesant sur la santé publique, l’Etat doit enfin comprendre que les Français n’ont plus les moyens d’assumer le coût et le traitement d’une immigration sanitaire de plus en plus fréquente.

http://www.frontnational.com/2013/01/tuberculose-multi-resistante-letat-doit-sortir-de-son-silence-et-reagir-immediatement/

Fascisme vert

A la troisième université d’été de la Manif pour tous, le dimanche c’est « écologie », nous raconte terraeco.net. Est invitée la veilleuse Marianne Durano, auteure de Nos limites, pour une écologie intégrale (Le Centurion, 2014) et collaboratrice de Limite, « une publication lancée en septembre, allant dans le sens de cette nouvelle vague prônant un « anarchisme conservateur aussi bien de notre dignité que de notre planète » ».

Selon Ludovine de La Rochère, présidente de LMPT. « Le mouvement est dans une nouvelle étape de son développement. Ce que nous défendons, c’est le respect de l’humanité, qui est homme, qui est femme, souligne-elle, cigarette électronique à la bouche. Et pour nous, l’écologie, c’est considérer l’humain dans tout un ensemble d’équilibres, c’est ce que dit José Bové (qui s’est positionné contre la GPA et la PMA, ndlr) et nous sommes d’accord. »

Côté FN, nous relevons la rhétorique de Marion Maréchal :

Nous défendons l’idée d’un monde où des limites sont posées. La défense de la biodiversité, c’est aussi celle de la biodiversité humaine : les peuples et les identités existent. Les nier, c’est nier à la fois la nature humaine et la culture sociale. C’est le chaos, affirme-t-elle, avant elle aussi d’évoquer l’ex-leader de la Confédération paysanne. En tant que patriotes, nous défendons la polyphonie du monde face au magma mondialiste difforme dont est issu ce chaos qui menace de détruire les civilisations. L’écologie humaine, c’est refuser tout autant les OGM que la GPA.

FN et veilleurs se rejoignent sur la question de l’aéroport de NDDL. Ainsi selon Philippe Murer :

Le Front national s’est toujours opposé aux politiques de grands travaux inutiles. Nous avons organisé un colloque à Nantes sur la situation à Notre-Dame-des-Landes en octobre dernier et nous avons également collé des affiches et donné une conférence de presse sur place.

Ils prennent même des pincettes avec la zad. Ils ne sont pas anti-zad, mais juste « pas très prozadistes » :

Nous ne sommes pas très prozadistes pour le côté violence et remise en cause de la sécurité, rétorque Philippe Murer. Mais la ferme des mille vaches comme Notre-Dame-des-Landes ont l’avantage d’être les points nodaux qui cristallisent les inquiétudes de nos électeurs et des Français en général. C’est important que nous soyons sur place avec nos idées et notre façon de faire.

Programme double zéro

Le ministre de l’intérieur, B. Cazeneuve, proposait déjà de modifier (le 11 novembre...) les conditions de légitime défense des policiers, en somme les possibilités d’ouvrir le feu (donc de tuer) dans des « cas très particuliers », sans être pénalement responsable. Pourquoi ?

Le contexte auquel les policiers peuvent avoir à faire face — on l’a vu lors des actes terroristes, ou récemment à l’Ile-Saint-Denis », « est celui où des forcenés tuent en série ». « Est-ce que dans ces circonstances-là, et dans un cadre qui doit être précisé par un travail parlementaire associant tous les groupes, nous pourrions déterminer une modification des conditions d’engagement pour les policiers ? Oui, je le souhaite. »

On ne dit pas « critères du permis de tuer » mais « conditions d’engagement »

La vérité advient toujours...

Cazeneuve, toujours, est revenu sur la mort de Rémi Fraisse :

Votre erreur ?
Je pense qu’au moment de la tragédie de Sivens, j’aurais dû être beaucoup plus dans l’expression de la tristesse que j’éprouvais. J’aurais dû dire l’émotion plus vite. Mais c’est une affaire de caractère.

Sur l’enchainement des faits, il ment (ou admet qu’il dormait ; ou que les gendarmes lors de leurs opérations se soucient peu de l’avis de leur ministre de tutelle).

Le communiqué que la préfecture du Tarn publié le dimanche 26 octobre 2014 au matin fait mention d’un corps découvert à Sivens. Or, comme l’a révélé Mediapart, les gendarmes savent dès 1 h 45 qu’un manifestant a été touché, probablement par une grenade offensive. Et à 2 h 17, ces informations remontent au plus haut niveau. Donc, très vite, l’implication de cette arme dans le décès de Rémi Fraisse est connue…
Ce n’est pas vrai. Aucun rapport de gendarmerie ne m’a été communiqué qui indiquait cela dans les premières heures. Les instructions que j’avais données au préfet les semaines précédentes et le samedi après-midi étaient des instructions de dialogue et de modération, dans un contexte d’extrême violence. Quand ce drame s’est produit, j’ai déclenché plusieurs inspections et donné consigne que tous les éléments en possession du ministère soient communiqués sans la moindre réserve à la justice dans le cadre de son enquête. J’ai une conviction profonde, et qui me donne beaucoup de force dans l’exercice de ma mission, c’est qu’à la fin, la vérité advient toujours. Et quand vous la connaissez vous-même, vous n’avez pas peur d’affronter les débats.

Puis (comme au moment de l’anniversaire de la mort de Rémi Fraisse), il chouine. Il faut dire, avec tous ces gens qui titillent les gentils policiers/gendarmes lorsqu’ils violentent ou tuent leurs concitoyens…

Souvent, les postures occultent la vérité. A chaque fois qu’un comportement policier pose question, l’IGPN [Inspection générale de la police nationale, ndlr] et l’IGGN [Inspection générale de la gendarmerie nationale] sont saisies. Le problème, et il est considérable, c’est qu’il y a aujourd’hui toute une série d’acteurs qui ont théorisé la consubstantialité de la violence avec la police, sans jamais rendre compte de celle exprimée au quotidien à l’encontre des forces de sécurité. Des violences qui, au passage, ne cessent d’augmenter. Si on suit ce raisonnement, le problème n’est pas la violence, c’est la police.

Bingo !

Chair de poule

Je n’ai jamais peur en Suède. Quand je me promène, je ne crains rien. Mais là, mine de rien... Guidée par mon smartphone, je m’approche de Stadshagen, quartier de Stockholm où l’appli Trygve m’indique qu’un homme « sous l’influence de la drogue » a été vu, agitant « un long couteau ». Eh bien, je frémis. Un peu.

Rue89 nous explique le fonctionnement de Trygve, une appli suédoise qui permet de partager les incidents dont les citoyens sont témoins.

Là où je suis, à Stadshagen, quelqu’un a « créé un événement » après avoir vu l’homme au long couteau dans sa rue. L’épilogue est croustillant : « La personne a appelé la police et est restée jusqu’à son arrivée. » Je peux liker en cliquant sur le petit cœur à côté du texte, et c’est ouvert aux commentaires.

J’avais déjà remarqué que les Suédois ont une culture de surveillance réciproque, ne serait-ce que par le fameux regard réprobateur à la vue de quelqu’un qui crache par exemple. Ou encore, ce « behave » qu’un Suédois rétorque avec sérieux, en réponse à un ami qui fait une blague déplacée. « Behave. » Comporte-toi, sans même ajouter « bien » tellement c’est logique.

Faire justice climatique soi-même !

Corinne Lepage, après avoir lu lundimatin (apparemment), a une proposition à faire (sur France Inter).

Moi, je suis un grand défenseur de la liberté d’expression. Dès lors, s’il y a des gens qui ont envie d’être climatosceptiques, c’est leur affaire. Je pense quand même qu’à un moment donné du temps, il va falloir tenir un registre très précis de tous ceux qui se seront prononcés et qui auront agi dans un contexte climatosceptique, pour que, dans quelques années, ils portent la responsabilité au moins morale de ce qu’ils auront fait.

Et attention, elle ne parle pas de les trainer devant un tribunal, mais de leur faire « porter la responsabilité de leurs propos ».

Pas les condamner juridiquement, mais qu’ils portent la responsabilité de leurs propos, parce qu’on dit pas n’importe quoi n’importe comment. Qu’on ait émis des doutes il y a vingt ou vingt-cinq ans, soit. Quand on voit aujourd’hui ce qui se passe en Islande, ce qui se passe dans le Bordelais, ce qui se passe partout sur la planète, et de dire “ben non, il n’y a pas de changement climatique”, il faut arrêter, quand même, à un moment donné.

Puissent des justiciers climatiques t’entendre, Corinne.

ZAD

Mise à jour de notre zadothermomètre hebdomadaire. La reprise des travaux à NDDL, plutôt oui, ou plutôt non ?

Avant
Philippe Grosvalet, le président (socialiste) du conseil départemental de Loire Atlantique semble avoir un avis tranché.

Le week-end dernier, Bruno Retailleau, candidat du parti Les Républicains à la présidence de la région Pays de la Loire, a quant à lui entrepris, lors d’un meeting, de nous dire « la vérité sur NDDL, qui est le symbole de l’affaissement de l’autorité de l’État. »

Le centre-ville de Nantes qui a été saccagé à 2 reprises, une brigade de gendarmerie attaquée, une voiture de gendarmerie attaquée et brulée par un commando masqué, sur une route départementale qui a été privatisée le chauffeur d’un camion arrêté parce qu’il y a un checkpoint, et on n’est pas à Damas on n’est pas à Mossoul, on est en Loire-Atlantique, le chauffeur s’enfuit son camion est pillé, voilà la Loire-Atlantique. Bien sûr Manuel Valls avec ses airs de matador a promis le redémarrage des travaux, simplement je vous dis il n’y a pas une entreprise privée qui fera les travaux si la loi n’est pas respectée, si, au préalable, ces ultra violents ne dégagent pas. Il faut bien sûr évacuer NDDL. Parce que c’est un territoire perdu de la République.

Le Vendredi 13
Presse Océan publiait cet article :

Le préfet s’était engagé à publier l’arrêté autorisant la destruction du campagnol amphibie « début novembre ». Mais il se fait toujours attendre alors que la consultation publique est close depuis le 11 octobre. « D’ici la fin de cette semaine, nous devrions y voir plus clair », assure un représentant d’Aéroport du grand ouest (AGO), groupe Vinci, concessionnaire du futur aéroport. Et d’évoquer le vendredi 13 novembre ou le début de la semaine suivante.

Pendant ce temps, le projet avance toujours sur le terrain. Des naturalistes-forestiers d’une société privée se sont rendus discrètement le jeudi 12 novembre sur la ZAD pour étudier les essences d’arbres présentes près de la forêt de Rohanne. « Ce n’est pas le premier déplacement sur les lieux », assure un proche du dossier.
« Actuellement, on sent que les choses bougent », note le représentant d’AGO

Après
Interrogé sur Radio Fidélité, le préfet Henri-Michel Comet a répété qu’il fallait se concentrer sur la « lutte contre le terrorisme », une action sur laquelle « nous sommes mobilisés à 100% ».

Stéphan de Ribou, sous préfet de Loire-Atlantique, a affirmé que

Notre Dame des Landes n’est pas une priorité dans le contexte actuel. Le gouvernement et les services de l’État sont concentrés sur la réponse forte à apporter aux actes terroristes.

Selon lui, l’État « continue à travailler sur les procédures de manière à être prêt le jour où une décision d’intervention sera prise ». Mais Presse Océan note :

Hier, le Président Hollande a annoncé son intention de prolonger l’état d’urgence durant trois mois. En mars, la situation risque d’être bloquée sur le site de Notre-Dame-des-Landes, la période de reproduction des espèces protégées débutant alors.
La publication de l’arrêté relatif au campagnol amphibie, attendue dans les prochains jours, devrait être reportée.

Vrac

Panne

La panne informatique à l’aéroport d’Orly qui a empêché nombre d’avions de décoller samedi 7 novembre, affectait le système « Decor (diffusion des données d’environnement contrôle d’Orly et de Roissy), relié à Météo France, et fonctionnant... sous Windows 3.1. Un système d’exploitation vieux de plus de 20 ans, lancé par Microsoft en 1992. »

Fachos

Dans un ton sarcastique relativement énervant, cet article de Libé relate ce qu’il s’est passé à Trébican, 700 habitants, dans les Côtes-d’Armor. Le maire (socialiste) avait proposé d’accueillir une famille de réfugiés syriens dans un ancien logement de fonction de l’école. Dimanche 8 novembre, l’école et la façade de la marie ont été taguées : « non aux migrants » et « dehors migrants ». Selon Libé cette « action » a été revendiquée sur un site « nationalo-fachiste »(sic).

Un minimum de respect…

Eric et son père Jean-Marc, habitants d’Audon dans les Landes, ont molesté des militants de la Ligue française de protection des oiseaux (LPO) ainsi que les journalistes les accompagnants, alors qu’ils venaient détruire des pièges à pinsons. Cette espèce protégée de petits oiseaux est en effet braconnée à cette période de l’année pour « en faire des brochettes ».

Entre deux barbecues de passereaux et quelques coups de pelles, nos deux agriculteurs chouinent. Ca se passe sur RMC, évidemment.

Je suis allé à leur rencontre pour leur demander ce qu’ils faisaient là. Ils n’ont pas voulu sortir de la propriété donc ça a très vite dégénéré. Mon père a entendu du bruit, il était dans la salle de bain donc il est sorti comme ça (en slip). Il y a avait une pelle contre le grillage, il l’a prise et la pelle est venue de là.

On est tous choqués de la façon dont ça s’est produit. Ce sont de vrais brigands qui rentrent chez vous pour détruire, ils n’ont rien à faire sur une propriété privée.

Eric, indique que son père est « dépité ». « On est tous choqués de la façon dont ça s’est produit ». Il a l’intention de porter plainte pour violation de domicile et atteinte au droit à l’image : « Il y a un minimum de respect à avoir. Voir à la télévision mon père en slip, caricaturé de la sorte, c’est très dur, pour lui comme pour nous ».

Pas cop !
La CGT Air France menace d’arracher quelques chemises pendant la COP21.

On utilisera tous les moyens de pression que nous aurons à notre disposition pour nous faire entendre. Ce n’est pas l’objectif de toucher à l’image de la France à travers la Cop21. Ce qu’on veut surtout, c’est être entendu", a expliqué Miguel Fortea, secrétaire générale de la CGT Air France.

Grève de footballeurs

Les membres noirs de l’équipe de foot universitaire de l’université du Missouri, à Columbia, ont eu gain de cause : le président de l’établissement, Tom Wolfe, vient d’annoncer sa démission. Ils avaient déclaré qu’ils ne joueraient plus de match tant qu’il n’aurait pas démissionné, lui reprochant ne pas traiter sérieusement la question des discriminations raciales, après que plusieurs incidents racistes ont eu lieu sur le campus.

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