Pour aboutir à la chute du gouvernement et entrer dans sa phase révolutionnaire, l’Aragalaya a dû :
1) dépasser sa tendance réformiste de gauche (les partis d’oppositions) comme de droite (le patronat et l’Eglise).
2) tenir des points de blocage, des camps et les ravitailler.
3) savoir créer des alliances avec les dissidents urbains.
4) affronter et repousser la répression (notamment sur les « camps »).
Enfin, vu que cette insurrection Sri-lankaise est peut-être celle qui, ces dernières années et de par le monde, est allée le plus loin dans le point de bascule vers la révolution destituante, rappelons que une fois l’économie bloquée, le gouvernement démissionné, le président en fuite, l’armée en suspend, le palais occupée … la foule hésita ! ne sachant pas « comment faire ». Le président démissionne le 14 Juillet, les manifestants se retirent pacifiquement et l’armée ne reprend le contrôle de la situation qu’à partir du 22 juillet après l’attaque en règle du plus grand des camps. Nous publierons la semaine prochaine un entretien vidéo dans lequel une amie Sri-Lankaise raconte ces semaines révolutionnaires.
Signé X
Vous détestez le lundi matin mais vous adorez lundimatin ? Vous nous lisez chaque semaine ou de temps en temps mais vous trouvez que sans nous, la vie serait un long dimanche ? Soutenez-nous en participant à notre campagne de dons par ici.