Un jour, dans le jardin d’une librairie, une amie m’a parlé d’un recueil de poèmes féministes ; elle m’a raconté comment, dans les années 70 et 80, des femmes américaines se sont emparées de cette langue libre (la poésie) pour dire leur expérience. Ce récit m’a marqué. J’ai imaginé des poèmes entrelus, passant d’une main à l’autre, des voix rauques ou tremblantes qui se confient sans se contraindre à la retenue imposée par la langue : que se passerait-il si les femmes pouvaient dire en vérité ce qu’elles (...)
Un jour, dans le jardin d’une librairie, une amie m’a parlé d’un recueil [2] de poèmes féministes ; elle m’a raconté comment, dans les années 70 et 80, des femmes américaines se sont emparées de cette langue libre (la poésie) pour dire leur expérience. Ce récit m’a marqué. J’ai imaginé des poèmes entrelus, passant d’une main à l’autre, des voix rauques ou tremblantes qui se confient sans se contraindre à la retenue imposée par la langue : que se passerait-il si les femmes pouvaient dire en vérité ce qu’elles traversent ?
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