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#310 | 25 octobre
 
 
 
« Cérémonie de commémoration des 60 ans du 17 octobre 1961 »
 

Rectification du discours présidentiel, par Jérémy Rubenstein



Dans cet article, Jérémy Rubenstein décortique et corrige le discours prononcé par le président Macron lors de la cérémonie de commémoration du 17 octobre 1961 : ce jour là, contrairement à ce que dit le président, nulle « manifestation » n’était organisée ; il n’y a pas eu non plus de « décret » le 5 octobre interdisant aux Algériens de sortir de chez eux (seulement un communiqué de la préfecture de Police et il ne pouvait y être question des Algériens puisque ceux-ci étaient encore...des Français). Ces détails peuvent sembler minimes et sont d’ailleurs passés inaperçus ; ils sont pourtant plus signifiants qu’il n’y paraît, et révèlent l’incompétence du service communication de l’Élysée.

 
 
 
 
 
La mélancolie de la nasse
 

Entretien avec Xavier Calais



À l’occasion de la parution de Mélancolie de la nasse de Xavier Calais, un ami de lundimatin s’est entretenu avec l’auteur, qui revient avec humour et détermination sur les dernières manifestations nassées, notamment à Rennes en 2019. Il évoque également l’évolution culturelle et pacificatrice de la cité bretonne, qui tente peut être de se défaire des souvenirs explosifs des dix dernières années. Suivent quelques bonnes feuilles.

 
 
 
 
 
Réédition Décaméron-19
 

Série radiophonique et miniatures sonores d’après Le Décaméron de Boccace
Sylvain Creuzevault



Pendant le premier confinement, on a fait ça, de mars à juin 2020 : Le Décaméron de Boccace.
Des comédien.nes ont enregistré des nouvelles, des musicien.nes en ont composé un accompagnement.

 
 
 
 
 
Réouverture du procès-farce-du-siècle de Julian Assange
 

Cette semaine à Londres
[WeeklyLeaks #3]



Cette semaine se jouera à Londres l’appel par les États-Unis de la décision de première instance britannique de ne pas extrader Assange. Comme un appel à la résistance par le savoir et le partage, nous re-publions le 3 ème numéro du journal anglophone WeeklyLeaks, la traduction de son édito ainsi que l’un de ses articles, Ce paquet jaune est-il une ration alimentaire ou bien une bombe ? À l’heure où nous écrivons, WeeklyLeaks sort fraîchement de presse dans plusieurs grandes villes du monde, où il sera distribué, chanté, crié, dans les manifestations de soutien à Assange et WikiLeaks en même temps que se tiendront les audiences - notamment aux abords du tribunal à Londres.

L’histoire judiciaire d’Assange et WikiLeaks est le marqueur, le test ultime des régimes libéraux occidentaux et des valeurs qu’ils proclament comme « civilisatrices ».

 
 
 
 
 
Ce paquet jaune est-il une ration alimentaire ou un bien une bombe ?
 

Dangereuses confusions dans la Guerre des États-Unis contre la Terreur
[WeeklyLeaks #3]



Dans son chapitre sur l’Afghanistan du livre ’The WikiLeaks Files’ [1], Phyllis Bennis raconte un incident : « Peu après le début des bombardements sur l’Afghanistan, le 7 octobre 2001, les États-Unis se sont lancés dans un important exercice de propagande, larguant par avion des paquets de nourriture individuels enveloppés de jaune vif dans des régions isolées du pays ». Cependant, « le problème était que le même plastique jaune vif était utilisé pour emballer les bombelettes contenues dans les bombes à fragmentation que les avions de guerre américains larguaient sur l’Afghanistan. »

 
 
 
 
 
La fin du monde
 

« Il y a un point d’intersection magique, mais il est caché. »
À partir d’un poème d’Elias Soma



Ce mois d’octobre voit paraître aux éditions Hourra un recueil de poèmes intitulé La fin du monde, signé Elias Soma. Ce petit livre gris, compact, 48 pages, à la quatrième de couverture muette, qui s’ouvre sur Le Déluge de Poussin et finit avec un Effet du soir de Cézanne, tout de noir et de blanc, m’a touché d’une étrange manière. C’est cela que je voudrais retrouver dans les lignes qui suivent. Pas mon sentiment, mais le point de contact.

 
 
 
 
 
Vivre sous la menace
 

Le Terrier de Franz Kafka
Alain Parrau



Que signifie le fait de rechercher un abri absolument sûr ? À partir d’une lecture serrée du Terrier de Kafka (écrit en 1924), cet article met en avant tous les obstacles qui attendent celui qui tente à tout prix de sécuriser son chez soi, qu’il s’agisse d’un terrier ou de sa conscience. Le texte s’arrime bien sûr au contexte de la Première Guerre mondiale et des années qui suivirent, mais il raisonne aussi, aujourd’hui, à l’heure des confinements et autres risques « extérieurs » produits par la recherche insatiable de sécurité.

 
 
 
 
 
Comment l’Europe finit de trahir la révolution syrienne
 

La question politique de l’exil
lettre ouverte de réfugiés syriens



Des camarades révolutionnaires syriens, exilés et réfugiés en France évoquent toute l’ambiguïté de leur « statut » au regard du récent retour de Rafat al-Assad, oncle de Bachar, en Syrie. Ou comment la France confond sciemment sous le vocable d’ « exilés », révolutionnaires et criminels de guerre.

 
 
 
 
 
Les fossoyeurs rennais en lutte contre la privatisation de leur service
 

Rencontre



Nos amis de la revue rennaise Harz-Labour nous ont transmis cet entretien avec le représentant syndical Sylvain Blanchet, fossoyeur en grève. Il paraîtra dans leur prochain numéro mais la lutte et la solidarité nécessaire ne pouvant attendre, bonne lecture.

 
 
 
 
 
Langage et politique
 

À propos de Provincialiser la langue. Langage et colonialisme de Cécile Canut et Le ministère des contes publics de Sandra Lucbert.
[Notes de lecture]



A l’occasion de la parution de deux ouvrages, Provincialiser la langue. Langage et colonialisme de Cécile Canut (Amsterdam), et Le ministère des contes publics de Sandra Lucbert (Verdier), Ivan Segré propose quelques réflexions sur les rapports complexes qu’entretiennent les questions de linguistique avec la pensée politique.

 
 
 
 
 
Si je ne veux pas...
 

... que ma seule rage l’emporte



Si je ne veux pas que ma rage, que ma seule rage l’emporte, si je ne veux pas que le monde entier, que toutes les manifestations de ce monde se concentrent en un point de rage, se mesurent à ma rage immesurée, incommensurable à l’ordre des raisons, si je ne veux pas sur la digue essuyer les déferlantes de ma rage, du plus profond milieu de l’océan souffler, monstre marin, les remous effrayants de ma rage, si je ne veux pas engloutir la barque, les quelques âmes fugitives, fuyardes, embarquées vers nulle part, vers partout ailleurs que dans ce monde, vers l’ailleurs introuvable, si je ne veux pas renoncer à la chance de survie, au suspens de toute vie vouée à l’englouti, si je ne veux pas noircir la nuit, manger le cadavre des noyés, crier plus fort que la tempête, hurler avec les fous, agir en dément,

 
 
 
 
 
105.7 FM : à Paris une radio pirate émet depuis le futur et jusqu’à mercredi
 

Depuis ce lundi matin et jusqu’à mercredi, une radio pirate émet depuis le futur et sur toute la rive droite parisienne. Branchez-vous sur 105.7 FM. Plus d’infos à venir...



Depuis ce lundi matin et jusqu’à mercredi, une radio pirate émet depuis le futur et sur toute la rive droite parisienne. Branchez-vous sur 105.7 FM. Plus d’infos à venir...

 
 
 
 
 
La police de mœurs. Malaise dans la morale sexuelle.
 

Alain Naze et Alain Brossat
[Note de lecture]



Après Ordo sexualis en 2019, Alain Brossat et Alain Naze viennent de faire paraître La police de mœurs. Malaise dans la morale sexuelle. L’ouvrage, courageux, parfois ironique, quelquefois provocateur, appelle, par-delà la circulation de discours univoques et toujours plus normatifs, à repolitiser à la fois la question de la sexualité, et la lutte contre les violences sexuelles, constatant que celle-ci est souvent cantonnée à la dénonciation médiatique et l’exclusion des mauvais sujets.

 
 
 
 
 
Arrête-toi !
 

Sur le pouvoir thérapeutique de l’écriture, ou comment devenir auteur de son récit pour faire avancer les choses



Voici une recension du livre Arrête-toi ! de Makan Kebe avec Amanda Jacquel paru récemment aux éditions Premier Matins de Novembre. On suit le récit autobiographique de Makan Kebe, plaqué un jour par erreur par des policiers...

 
 
 
 
 
Que faire de la police ?
 

Avec Serge Quadruppani, Iréné, Pierre Douillard-Lefèvre et des membres du Collectif Matsuda
[lundisoir]



Nous avons assisté, ces dernières années, à la diffusion toujours plus large de sentiments négatifs à l’égard des forces de l’ordre. Pas une manifestation sans que l’on entende entonné le désormais fameux « Tout le monde déteste la police », pas une ville qui ne soit décorée de plus ou moins discrètes inscriptions ACAB, « tous les flics sont des bâtards ». Mais alors que faire d’une intuition ou d’une revendication si massivement partagée et pourtant tue dans l’espace médiatico-politique ? Hasard du calendrier, la rentrée littéraire 2021 nous a gratifié de trois excellent ouvrages qui tentent de circonscrire ces questions : faut-il réformer la police, l’abolir ou la défaire ? Nous en avons discuté publiquement le jeudi 14 octobre en présence de Serge Quadruppani, Iréné, Pierre Douillard-Lefèvre et de membres du Collectif Matsuda. La vidéo sera disponible ce lundisoir à partir de 20h.

 
 
 
 
 
 
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