Il y a le théâtre de la conflictualité, l’histoire des luttes, les postures et les stratégies, et sous ces costumes de scène, de véritables enjeux, et des lignes de failles avant coureuses du tremblement de terre à venir, qu’il s’agit de ne pas dissimuler.
Car, qu’ils le sachent ou non, les artistes professionnels ont déjà perdu ce qu’ils voudraient défendre : la possibilité, pour une infime fraction de la population, de se consacrer à l’art, et pour le cas qui nous occupe, au spectacle vivant. Les coups (...)
Il y a le théâtre de la conflictualité, l’histoire des luttes, les postures et les stratégies, et sous ces costumes de scène, de véritables enjeux, et des lignes de failles avant coureuses du tremblement de terre à venir, qu’il s’agit de ne pas dissimuler.
Car, qu’ils le sachent ou non, les artistes professionnels ont déjà perdu ce qu’ils voudraient défendre : la possibilité, pour une infime fraction de la population, de se consacrer à l’art, et pour le cas qui nous occupe, au spectacle vivant. Les coups de poignard de l’offensive néo-libérale dans le contrat de mariage qui les liait, pour le meilleur et pour le pire, à l’Etat, la virtualisation de la vie sociale et la destruction non moins programmée de la protection sociale, sur fond de raréfaction des ressources, rendent illusoire toute tentative de retour à un état antérieur, à plus forte raison la perspective de son amélioration.
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