A considérer comme un luxe la nourriture spirituelle, les autorités, se croyant compétentes et en santé, risquent fort l’anorexie nerveuse.
On ne saurait en appeler sans cesse à l’unité de la nation contre les fléaux naturels, moraux, politiques et priver celle-ci de sa nourriture essentielle et de base que représentent non seulement la lecture, mais le corps de l’objet livre et ce qu’il cultive de nos sens, ce qu’il nous fait éprouver, ressentir depuis nos perceptions visuelles, sonores, tactiles, olfactives. Dresser des « barrières sanitaires » entre le livre, {{}}le, la libraire, (ses passeurs essentiels) et les lecteurs.ces à travers la fermeture des librairies de proximité, n’est pas loin du placement sous coma artificiel d’une part très importante de notre société.
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