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#250 | Juillet (ter)
 

Chères lectrices, chers lecteurs,
Les publications s’étaleront tout au long de l’été sans nécessairement respecter la cadence hebdomadaire et l’échéance du lundi matin. En voici la troisième salve. Bon été et bonne lecture.

 
 
La pieuvre Microsoft et nos données de santé
 

Big Data, algorithme et intelligence artificielle, un collectif de soignants et d’informaticiens s’oppose au gouvernement



Sous couvert de lutte contre l’épidémie et d’état d’urgence sanitaire, le gouvernement a donné le coup d’envoi à son projet de méga plateforme de données de santé hébergée chez Microsoft. Petite plongée dans l’intelligence artificielle en médecine avec le collectif inter-hop qui depuis le début du projet milite contre cette plateforme géante et pour une utilisation autonome des données de santé à échelle humaine.

 
 
 
 
 
Des gentrifieurs ? (art contemporain et Marseille, suite)
 

Nathalie Quintane



La semaine dernière, nous publiions une tribune acérée d’Arthur Eskenazi intitulée Marseille, art, contemporain et culture hors-sol, cette semaine, c’est au tour de Nathalie Quintane de se pencher sur le rapport qu’entretient l’art au pouvoir et au territoire. Bonne lecture.

 
 
 
 
 
Mise au point - Cesare Battisti
 

« Mais comment a-t-on pu arriver à un tel degré d’ignominie ? »



Les nouvelles de Cesare Battisti ne sont pas bonnes. Pour que son avocat, Davide Steccanella, un ténor du barreau qui en a vu bien d’autres, en vienne à lancer : « Si vous voulez rétablir la peine de mort aux dépens de Battisti, allez-y, ne perdez plus de temps. Dans cet Etat de non-droit, faire l’avocat est impossible », il faut vraiment que ce qui s’exerce contre lui n’ait plus rien à voir avec les normes judiciaires italiennes et universelles.

 
 
 
 
 
La monnaie de singe conspirationniste - Julien Cueille
 

« Ce qui est remarquable, c’est que le conspirationnisme est présenté par les experts comme étant lui-même un virus »



Après deux mois de monomanie médiatique, qu’est-ce qui ressort des millions de données déversées à flux continu (mais non sans contradictions) sur les chaînes d’info ? La connaissance serait-elle inversement proportionnelle à la quantité de messages absorbés ? Au moins Socrate, lui, savait qu’il ne « savait rien ». Toute inflation se paye d’une dévalorisation : les théories du complot nous rappellent le prix à payer pour l’inflation d’informations ; elles sont sa monnaie de singe.

 
 
 
 
 
La désintégration européenne - Jacques Fradin
 

« Une guerre acharnée entre les forces communistes et les forces fascistes ne fait que recommencer. Toujours une boucle temporelle mode 1930. »



Ce texte est un complément et une amélioration du post-scriptum au Rêve épidémique (lundimatin 250 du 23 juillet 2020) ; post-scriptum écrit dans l’urgence d’un commentaire un peu précipité – l’état d’urgence – des mystifications de la propagande européenne (mensonges repris, en particulier, dans l’intervention de Macron du 21 juillet 2020).

 
 
 
 
 
« Il n’y a pas de nouvelle antipsychiatrie ! »
 

Collectif L’entonnoir



Dans la revue Vie Sociale et Traitement, historiquement acquise à la cause de la psychothérapie institutionnelle, le philosophe Pierre Dardot fait état dans le numéro n°145 d’une "nouvelle « antipsychiatrie »". Quelques temps après, le psychiatre Mathieu Bellahsen reprend ce concept sans mettre de guillemets autour du mot « antipsychiatrie ». Il réitère même en évoquant une "antipsychiatrie covidienne" [1]. Lundimatin, dans son chapeau présentant l’interview de Mathieu Bellahsen, fait état de cette "nouvelle antipsychiatrie" sans que cela ne pose de problème [2].

Les rares personnes ayant encore un intérêt pour l’histoire des luttes autonomes ne doivent pas vraiment comprendre pourquoi le mot antipsychiatrie, qui s’inscrivait dans un champ contre-culturel plus large, se range tout à coup du côté des gestionnaires et autres mainteneurs d’ordre.

 
 
 
 
 
Dans la tête de Julian Assange d’Olivier Tesquet et Guillaume Ledit
 

Note de lecture



Le 7 septembre, la justice britannique reprendra l’examen de la demande d’extradition de Julian Assange formulée par les Etats-Unis. Poursuivi pour avoir diffusé plus de 700 000 documents classifiés relatifs aux activités militaires et diplomatiques américaines (notamment en Irak et en Afghanistan), le fondateur de Wikileaks encourt aux Etats-Unis une peine pouvant aller jusqu’à 175 années de prison. En attendant la reprise des audiences, il est toujours incarcéré à Londres, au sein de la prison de haute sécurité de Belmarsh.

 
 
 
 
 
Bibliomasse
 

François Tison



Bientôt la rentrée littéraire...

 
 
 
 
 
Chile Desperto : un reportage sonore dans le Chili insurgé
 

Épisode 5 : Gracias Primera Linea (Merci, Première Ligne)



Chile Desperto est un reportage sonore, un récit mêlant les voix d’une trentaine de personnes rencontrées dans un Chili en pleine transformation. Le 18 octobre 2019 surgit « l’estallido », l’explosion, comme le nomment d’abord les Chiliennes et les Chiliens. Mais cette révolte s’est mue en quelques mois en un phénomène qui, pour beaucoup, ressemble déjà à une Révolution. Si le système néo-libéral mis en place sous le régime de Pinochet ne s’est pas encore effondré, le peuple chilien a bel et bien rompu avec sa normalité en se retrouvant durablement dans ses rues et sur ses places.

 
 
 
 
 
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Chères lectrices, chers lecteurs,
Vous êtes toujours plus nombreux à lire lundimatin chaque semaine et c’est une très bonne nouvelle

 
 
 
 
 
Liban : l’état des choses
 

Par Ghassan Salhab



Le confinement et le cessez-le-feu auront-ils eu raison du soulèvement libanais ? Le tout sécuritaire parviendra-t-il à combler le gouffre dans lequel la population semble s’enfoncer davantage chaque jour ? Ce sont en tous cas les questions que posent Ghassan Salhab depuis Beyrouth.

 
 
 
 
 
Rêve épidémique - Jacques Fradin
 

Le coronavirus est-il anti-économique ?
(spoiler : non)



Le monde politique comme les éditorialistes ont beaucoup glosé sur le coup d’arrêt qu’aurait représenté l’épidémie de covid-19 pour le monde de l’économie. Les nécessités sanitaires seraient venues suspendre la bonne marche économique ; la santé d’un côté, la production et le profit de l’autre. Dans cet article, l’économiste et philosophe Jacques Fradin démontre qu’il n’en est rien, que biopolitique et capitalisme, loin de s’opposer, ont de tous temps marchés main dans la main ; aujourd’hui plus que jamais. [NDLR : Un post-scriptum à propos du récent discours d’Emmanuel Macron à propos de l’Europe a été ajouté à cet article le 23 juillet.]

 
 
 
 
 
Marseille, art contemporain et culture hors-sol
 

Arthur Eskenazi



Pas un artiste un peu institué, pas une seule structure active dans le champ de l’art contemporain de la ville ne porte la voix pour dire que l’organisation de « Manifesta » est un scandale. Que de toutes façons le modèle de la biennale est périmé et qu’il est à l’art ce que les croisières sont à l’idée du voyage. Tout le monde ferme les yeux, détourne le regard, évite la question, renvoie la faute. Personne ne trouve étrange que la Biennale d’art contemporain européenne s’installe dans la ville la plus pauvre de France, s’affiche sur les murs du centre urbain le plus pauvre d’Europe (le quartier de la Belle de Mai) sur les rives d’une mer Méditerranée devenue cimetière international par l’effet de ce même capital. Personne ne dit rien car en vrai : tout le monde veut en être.

 
 
 
 
 
Feu d’artifice
 

À propos de l’interview télévisée de M. Macron le 14 juillet 2020
[Brigade d’Intervention Linguistique]



C’est toutes sirènes dehors et lunettes de soleil sur le nez pour survivre à l’éblouissement intense et au rayonnement radioactif dégagé du plateau que les équipes de la BIL découvrent, entre excès de lumière et de fond de teint, que deux « journalistes » posèrent alternativement des questions déroulant au président un long tapis rouge afin qu’il nous dévoile -encore !!- ses vues sur la vie (VV). L’Elysée est coutumier du fait. Notons un flagrant délit de récidive de dispositif dans le PV (procès-verbal) de la BIL, qui est donc intervenue à nouveau et de toute urgence en ce jour de fête nationale (FN, tout un programme), pour rétablir l’ordre et le sens des mots.

 
 
 
 
 
Le 7 décembre 2019 à Bordeaux la BRI interpellait 16 « gilets-jaunes-d’ultra-gauche-radicalisés »
 

Mise en examen, la photographe Maya Huasca raconte



On s’y sera finalement fait. Les policiers cagoulés, les portes défoncées, les insultes, les menottes et tout le petit manège judiciaire qui s’enclenche en même temps que les annonces tonitruantes dans la presse. La répression politique en France est devenue un fait divers. Médiatiquement en tous cas ; pour les personnes ciblées, c’est une autre histoire. Qui se souvient de l’information principale du 7 décembre dernier ? À Bordeaux, plusieurs dizaines de policiers de la BRI (Brigade de Recherche et d’Intervention) interpellent 16 gilets-jaunes-blackblocs-d’ultragauche-radicalisés qui se « préparaient ensemble à la guerilla » selon nos confrères du Parisien. On leur reproche des tags dans le quartier et on les arrête dans un « appartement conspiratif » où sera découvert rien de moins qu’un « atelier de confection d’engins explosifs ». « On n’avait jamais vu ça auparavant » confiait un haut responsable policier bordelais au même Parisien. Mediatiquement, cette affaire n’a jamais connue de suite. Que reprochait-on réellement aux 16 interpelés ? Qu’est-ce que l’enquête judiciaire est venue confirmer ou infirmer ? Dans quelle mesure cette « affaire » était-elle d’abord un objet de communication policier et préfectoral ? Qu’est-il arrivé aux interpellés ? Il semblerait que les dizaines de rédactions ayant repris ce « fait divers » pour le diffuser massivement ne se soient pas posés ces questions. La répression politique sait trouver des relais peu regardants.

Il s’avère qu’une contributrice de lundimatin, Maya Huasca, photographe et professeur dont nous avions notamment publié l’exposition Diemocratie fait partie de ces 16 interpellés et mis en examen. Nous publions aujourd’hui son récit depuis les premières loges de cette opération de la BRI contre les « gilets-jaunes d’ultragauche radicalisés », illustré par Sly2. Nos lectrices et lecteurs pourront dès lors apprécier le décalage entre la propagande que cette opération aura servie et le vécu des personnes instrumentalisées. Une cagnotte vient d’être lancée pour soutenir Maya.

 
 
 
 
 
Dignité - À propos du soulèvement George Floyd
 

Bilan et perspectives après deux mois de révolte aux États-Unis



Le voile de la peur s’est déchiré avec l’assaut du commissariat de Minneapolis. En même temps qu’il brûlait, c’est l’ancien monde et ses certitudes arrogantes qui partaient en fumée. Plus de la moitié des Américains considère que l’incendie du commissariat était justifié. Et alors que toutes les institutions perdaient leur légitimité – gouvernement, police, médias, économie – la loi se montrait pour ce qu’elle est : des hommes tristes drapés dans leur bannière « Blue Lives Matter » et qui pleurnichent dès la tombée de la nuit. Le libéralisme et ses traités de paix sont en lambeaux. Cette fois, c’est bien la fin d’une époque, l’effondrement d’un ordre intolérable. Il nous faut désormais apprendre à habiter nos propres ruines. [3]

 
 
 
 
 
La petite (mais libre) République des Mulini
 

La nouvelle vague No Tav et comment elle s’est formée. Un récit de Wu Ming 1*



Le soir du 5 juillet, en rentrant de la « battitura »[séance de tapage collectif contre une clôture] sur le portail de la zone rouge, une pensée : quelqu’un devrait écrire à propos de cette nouvelle génération No-Tav. Des gens de vingt ans et même des adolescents qui avaient appris à être ensemble et à s’organiser au festival du Grand Bonheur, qui s’étaient agurris dans les grandes mobilisations pour le climat de 2019, avaient participé durant le printemps 2020 aux flash mob planétaires consécutifs à l’assassinat de Georges Floyd, et au début de cet été, étaient acteur de la renaissance du mouvement de la Vallée de Susa. La énième renaissance, après quelques années difficiles.

 
 
 
 
 
Allez, Jean (Castex), En Avant vers le Monde d’Après 
 

(ou la Nouvelle Etape (du Quinquennat))



Quand j’étais jeune
dans le monde
d’avant avant
d’avant le monde d’avant
où on ne parlait pas
(encore)
du monde d’après
il y avait
un Castex
qui allait avec un Surer
(le manuel
des études littéraires
le « Castex et Surer »

 
 
 
 
 
Lettre à Michèle Rubirola, Maire de Marseille
 

« Tu sais, il ne suffit pas de revêtir une écharpe tricolore pour faire le V de la victoire. Non non non. »



 
 
 
 
 
Incitation au déboulonnage
 

« Il revient ainsi aux habitant·e·s d’un territoire de déterminer et d’inventer les usages de ses espaces »



Doit-on déboulonner les statues ? La question, posée depuis plusieurs années déjà par nombre d’artistes et de penseur·e·s de la décolonisation, connaît depuis peu une animation inédite en France. Il faut dire que ce crépuscule des idoles concrétisé le 22 mai dernier à Fort-de-France par plusieurs activistes ayant fait tomber deux statues de Victor Schœlcher a créé bien de l’agitation. L’acte n’est pourtant ni nouveau ni individuel puisque, dans la ville martiniquaise de Schœlcher elle-même, une statue de l’homme avait déjà été recouverte d’inscriptions puis restaurée par la municipalité au cours des dernières années.

 
 
 
 
 
Les idées d’Ailton Krenak pour retarder la fin du monde
 

« Comment les blancs vont-ils faire pour s’en sortir ? »



C’est en cultivant son potager qu’Ailton Krenak, le grand leader de la lutte des peuples de la Forêt au Brésil, a communiqué à l’Université de Brasilia, qui le sollicitait par téléphone, le titre de la conférence qui donne son titre au petit livre que les Editions Dehors viennent de publier avec une postface de son ami Eduardo Viveiros de Castro : Idées pour retarder la fin du monde [4]. Le chaman yanomami Davi Kopenawa, l’auteur avec Bruce Albert de cette œuvre « fantastique » qu’est La chute du ciel, à laquelle Ailton Krenak rend hommage dans son petit livre, est lui aussi souvent au potager. Il s’y rend pour y travailler la terre chaque fois que ça va mal. Et ça va mal.

 
 
 
 
 
La passion du communisme
 

Jacques Camatte, Giorgio Cesarano et la « communauté humaine »



À l’occasion de la parution de Apocalypse et Révolution de Giorgio Cesarano aux éditions La Tempête, nous avions publié le mois dernier deux articles (ici et ) présentant succinctement la pensée de cet italien qui, au début des années 70, avait perçu les nouvelles tendances du capitalisme (destruction de la planète, règne de la valeur et de la technologie, aporie du militantisme classique) en s’échinant à faire valoir un communisme non dogmatique. L’article qui suit, publié d’abord sur le très bon site anglophone de la revue Endnotes et traduit par des lecteurs assidus de lundimatin, propose une réflexion plus large à partir de l’oeuvre de J. Camatte et de G. Cesarano. Jacques Camatte (dont on peut consulter le site par ici a produit une réflexion sur le marxisme qui rejoint celle de son ami Cesarano sur plusieurs points : l’analyse situationniste, un marxisme hétérodoxe qui attaque la valorisation généralisée plus que l’exploitation mais aussi une réflexion à partir de la notion marxienne de « communauté humaine » (gemeiwesen). C’est ce dernier point, sans doute l’un des plus difficile à concevoir puisqu’il revient, au fond, à réfléchir en termes politiques à partir d’une réalité biologique (l’espèce humaine), qui est l’objet de cet article. En plus d’apporter de la clarté conceptuelle, ce dernier replace également les écrits de Camatte et Cesarano dans leur contexte historique et les tentatives politiques qui les ont accompagnés. Bonne lecture.

 
 
 
 
 
Années d’apprentissage d’un apprenti sorcier
 

À propos du film Dark Waters



On peut saisir dans Dark Waters, film sorti en décembre 2019 aux États-Unis et en février 2020 en France, le récit d’un immense et irrémédiable aveu. Du genre de ceux qu’on ne peut livrer autrement qu’en détruisant jusqu’à la moindre parcelle de son être.

 
 
 
 
 
« La révolution du Trou »
 

Jeanne Casilas



Les choses racontées dans ces lignes se situent vulgairement dans notre monde. Habitué qu’il est à visiter des projections futuristes au cinéma comme à s’immiscer dans des foyers de sdf dans les reportages télévisés, le lecteur ne sera pas dépaysé. A celle ou à celui qui chercherait une vérité dans un tunnel ou au-delà d’un tunnel je n’ai rien à offrir, n’ayant pu moi-même dépasser une époque qui n’était qu’une question.

 
 
 
 
 
Sous le survenir
 

Romain Candusso



Aller aux urnes pour voter est le signe le plus sûr que cette politique est morte. Service funèbre, rituel funéraire. Dehors la ville est quadrillée ; la vie colle mal à ses lignes droites.

 
 
 
 
 
À propos des enfants de Saturne
 

Leïla Chaix



Paul B. Preciado parle de la balle. J’aimerais m’attarder sur le trou. Sur le trou dont on n’a pas su qu’il était causé par une balle. Dont on n’a pas retiré la balle. Elle s’est dissoute. Elle a pourri…

 
 
 
 
 
Chile Desperto : un reportage sonore dans le Chili insurgé
 

Épisode 4 : Les Luttes Fraternisent



Chile Desperto est un reportage sonore, un récit mêlant les voix d’une trentaine de personnes rencontrées dans un Chili en pleine transformation. Le 18 octobre 2019 surgit « l’estallido », l’explosion, comme le nomment d’abord les Chiliennes et les Chiliens. Mais cette révolte s’est mue en quelques mois en un phénomène qui, pour beaucoup, ressemble déjà à une Révolution. Si le système néo-libéral mis en place sous le régime de Pinochet ne s’est pas encore effondré, le peuple chilien a bel et bien rompu avec sa normalité en se retrouvant durablement dans ses rues et sur ses places.
C’est précisément ce virage que ce documentaire tente d’explorer à travers six épisodes, dans une perspective à la fois chronologique et thématique.

 
 
 
 
 
 
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