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#230 | 17 février
 
 
 
La révolution est une question technique
 

Les vidéos [1/3]



Il était 9h30, au théâtre de l’Echangeur, à Bagnolet. La première journée « La révolution est une question technique » sur le thème aride de l’énergie devait commencer dans trente minutes. Les portes du lieu s’ouvraient et, en ce samedi brumeux et glacial de janvier, nul ne pouvait dire exactement ce qu’il en serait de l’affluence, de l’ambiance qu’on y trouverait, de la composition du public comme de son intérêt pour le propos des intervenants ou de la qualité de ses questions, ni de la possibilité, à vrai dire inhumaine, d’assister sans défaillir à douze heures de conférences presque continues.

 
 
 
 
 
« D’un océan à l’autre »
 

La lutte des Wet’suwet’en et les blocages ferroviaires au Canada
#Shutdowncanada



Depuis 10 jours les blocages des infrastructures de transports du « Canada » s’additionnent et s’intensifient pour répondre à l’appel à la solidarité lancé par les Wet’suwet’en du camp Unist’ot’en, envahi par la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) la semaine dernière. La compagnie de chemin de fer Canadien National (CN) annonçait jeudi la fermeture de la portion Est de son réseau de distribution de marchandises et de l’entièreté du réseau Via Rail qui assure le transport des passagers.

 
 
 
 
 
« Qu’il fasse son plan Macron, nous on fait la révolution »
 

Gilets Jaunes, handicap et invalidité



La semaine dernière Emmanuel Macron annonçait son plan pour le handicap. Pour tous ceux qui se mobilisent intensément depuis plus d’un an, ces annonces ont été reçues comme aussi maigres qu’insultantes : des gilets jaunes en situation de handicap, d’invalidité ou de maladie longue durée avaient en effet activement participé à l’occupation des ronds-points. Oubliés parmi les oubliés, ils se sont rendus visibles et sont passés à l’action. Après un an de travail ethnographique sur un rond-point de Bourgogne et plus d’une quarantaine d’entretiens avec des gilets jaunes de plusieurs ronds-points, Loïc Bonin (assistant de recherche CNRS, membre du collectif d’enquête sur les gilets jaunes) revient sur plusieurs résultats.

 
 
 
 
 
Y a-t-il une vie après la mort de l’ultra-gauche ?
 

Par Charles Reeve



Il y a deux ans, Charles Reeve publiait Le Socialisme sauvage. Essai sur l’auto-organisation et la démocratie directe dans les luttes de 1789 à nos jours (L’Échapée, 2018), un livre important (dont Lundimatin avait publié les bonnes feuilles) et qui cherche avec l’obstination ardente et modeste des courants perdants mais jamais perdus de l’histoire, la trace des chemins de l’émancipation.
Nous publions ici l’intervention de Charles Reeve lors du « Lundisoir » du 3 février dernier, où Serge Quadruppani l’avait invité à parler de l’ultra-gauche, son histoire, sa mort et ce qu’il est possible ou non d’en faire aujourd’hui.

 
 
 
 
 
Liban : fragments d’une nuit blanche
 

Ghassan Salhab



La fatigue fait voir enfin un monde nouveau.
Paul Valéry

Je ne compte toujours pas. Ni les jours ni les heures. À dire vrai, depuis le début je n’ose. Vivre l’instant, l’instant et seulement l’instant, chaque instant, ici et maintenant, qu’il dure, dure, me disant que forcément chaque instant portera en lui tous ceux qui le précédèrent, tout ce qui fut, le perceptible et l’imperceptible, tel un fleuve déferlant.

 
 
 
 
 
Reconquérir les machines
 

« Nous multiplions les fenêtres sur le monde sans nous inquiéter des courants d’air. »



Les nouveaux outils se sont construits sans nous, nous n’en connaissons plus les mécanismes, les composantes. Nous n’y avons même plus accès. Tout est verrouillé, par défaut on ne peut rien ajouter ni modifier. Bien sûr, c’est utile et ils nous permettent de faire de plus en plus de choses ; mais nous ne savons plus comment cela se fait.

 
 
 
 
 
Comment les luttes actuelles ont finalement rejoint leur « canal historique »
 

[Temps critiques]



Avec le recul que donnent plus de deux mois de lutte se font jour les limites d’une grève forte, du moins dans les deux secteurs qui l’ont initiée (RATP et SNCF), mais limitée par un cadre prédéterminé et restreint : ce lui des retraites. La différence est frappante entre un mouvement qui se veut radical dans son opposition à un projet de l’État, mais qui ne fait que réagir sans porter la contestation à un autre niveau ; et le mouvement des Gilets jaunes qui à l’occasion d’une mesure conjoncturelle, a priori anodine, d’augmentation du prix du carburant a saisi cette opportunité pour prendre l’initiative et lancer une révolte posant la question des conditions générales de vie et de leur supportabilité. Que les Gilets jaunes n’aient pas « gagné » ne change rien à l’affaire ; ils n’ont pas non plus été battus et tout le monde s’y réfère encore soit pour les louer soit pour les vomir. On peut dire que la question qu’ils ont posée hante encore tous les puissants et leurs affidés.

 
 
 
 
 
Peuple des ombres
 

[Un poème]



Peuple des ombres,
mangé ton pain blanc,
mangé ton pain noir,
mangés tes poings,
mangée ta gloire,
mangée ta Victoire,

 
 
 
 
 
Sandra Lucbert, la littérature contre l’économie - Lundisoir #11
 

Lundi 17 février à 19 h au théâtre de l’Échangeur (Bagnolet)



De jeunes amis et lecteurs ainsi que le théâtre de l’Échangeur à Bagnolet ont décidé de reprendre les lundisoir, à savoir des rencontres et des discussions autour de textes publiés sur lundimatin. Pour cette 11e soirée : Sandra Lucbert.

 
 
 
 
 
Pour Aragorn
 

Nous avons perdu un ami



 
 
 
 
 
 
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