« Cette déforestation et cet écrasement des peuples ne se produisent pas ici, tambour battant, au nom d’une tactique de guerre, comme pour les Germains dont parlait Tacite, mais précisément au nom de la civilisation et du progrès. »
Il y a deux semaines, nous publiions un beau texte d’Alessi Dell’Umbria à propos de l’extractivisme en général et des feux qui ravagent l’Amazonie en particulier : La terre brûlée. Nous recevons cette semaine, comme un écho du passé, cette traduction d’un texte écrit il y a plus de 30 ans par Agustín García Calvo (1926-2012), philologue, linguiste, poète, dramaturge et essayiste espagnol. « Là où nous apparaît une chaîne d’événements, il ne voit, lui, qu’une seule et unique catastrophe, qui sans cesse amoncelle ruines sur ruines et les précipite à ses pieds. »
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