44 blessées exigent l’interdiction immédiate des grenades GLI-F4, et des lanceurs de balles de défense
Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, le journaliste David Dufresne a recensé 358 cas de violences policières, 1 décès, 160 blessures à la tête, 17 éborgné·es, 4 mains arrachées. Bilan partiel et provisoire.
Ce jeudi 31 janvier, 44 femmes et hommes blessés par les armes de la police, ainsi que des dizaines d’avocats et de collectifs, cosignent un manifeste contre les armes de la police. Publié sur le site Désarmons-les ! qui depuis de nombreuses années recense et documente l’usage de ces armes, cet appel commun exige que l’usage du flash ball, du lanceur de balles de défense et des grenades GLI-F4 soit immédiatement interdit.
Précisons que de nombreux blessés ont annoncé qu’ils prendraient la tête du cortège gilet jaune ce samedi à Paris afin de réclamer là encore, l’interdiction des grenades, flash ball, et autres LBD 40.
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