Censures et réécritures historiques, le cas de Ba Jin
Cet article fait suite à deux articles de présentation de l’anarchisme chinois que nous avions publiés il y a quelques mois.
Dans ce dernier article, on s’est promis de revenir sur le volet « censures et réécritures », qui semblait indispensable au vu du traitement historiographique de la pensée et du mouvement anarchiste chinois.
Allant au-delà de certains clichés faisant du régime chinois après 1949 un « pouvoir omniscient », qui écraserait des intellectuels, réduits au silence, à l’état de simples « pions », comme l’écrit Christine Vidal [1], il s’agit de s’éloigner des conceptions d’un face-à-face entre le régime d’un côté et les intellectuels critiques de l’autre.
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