Retour sur l’audience du logeur de Daesh : les parties civiles.
Le 14 février dernier, au bout de trois semaines d’audience, le tribunal de Paris a rendu son jugement dans l’affaire du « logeur de Daesh ». Après 27 mois de prison et deux ans et demi de moqueries Jawad Bendaoud a été relaxé. Les deux autres prévenus, Mohamed Soumah et Youssef Aït Boulahcen, ont écopé respectivement de 5 et 4 ans de prison. Le parquet, qui avait requis quatre années de détention à l’encontre de Jawad Bendadoud, a fait appel.
Cette relaxe de Bendaoud a passablement surpris, voire scandalisé les observateurs. Lui-même ne l’aurait pas prédit, à l’audience il avait eu ces mots : « Je parie à 80 % que je vais être condamné. Il y a l’opinion publique, les familles des victimes... ». Beaucoup souhaitaient la condamnation du « logeur », soit par conviction de sa culpabilité et donc de sa pleine conscience d’avoir aidé les responsables des tueries du 13 novembre, soit plus prosaïquement parce que le personnage semblait trop vilain pour être remis en liberté.
Afin de compléter notre article qui rendait compte des trois premiers jours d’audience et du traitement médiatique de l’affaire, il nous a paru important, le jugement rendu, de revenir sur la suite de ce procès et sur une autre présence marquante, celle des parties civiles.
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