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#98 | 27 mars
 
 
 
Tuer le serpent noir [Documentaire]
 

La lutte des indigènes à Standing Rock, contre la construction d’un pipeline



Depuis plusieurs années,Submedia.tv s’est imposé sur l’internet subversif nord-américain avec ses émissions courtes, pédagogiques et drôles, couvrant les conflits de toutes sortes et partout sur le globe. Ce dimanche, ils lancent leur nouvelle formule : « Trouble ». Chaque mois, un nouveau documentaire vidéo proposant une analyse des luttes actuelles, de leurs tactiques et de leurs dynamiques. Des récits et des perspectives depuis l’intérieur des luttes afin de dissiper le brouillard de la désinformation qui obscurcit trop souvent notre compréhension du monde.

 
 
 
 
 
Lettre ouverte aux institutions handicapantes
 

« Car là vous avez dépassé les bornes, messieurs dames les experts tordus. »



 
 
 
 
 
Cinq nuances de despotisme économique
 

La campagne présidentielle vue par Jacques Fradin



Cette semaine, Jacques Fradin, abolisseur de l’économie, analyse les programmes de nos cinq candidats et leur souffle quelques conseils.

 
 
 
 
 
Pourquoi l’Armée Syrienne Libre n’a t’elle pas vaincu ? Partie I
 

Qu’est-ce que l’Armée Syrienne Libre ?



Voilà maintenant six ans que la révolution syrienne a commencé. Elle n’a cependant pas fêté sa victoire ni la fin du régime comme ce fût le cas pour la Tunisie, l’Égypte ou la Libye. Mais, comme toutes les révolutions, elle n’a pas dit son dernier mot : les combats continuent et les armes n’ont pas été déposées. N’en déplaise à tous ceux qui voudraient la voir enterrer et malgré la fuite contrainte de beaucoup de ceux qui se sont soulevés.
Depuis leur exil forcé, ils vivent dans la douleur de voir leur révolution écrasée par les mots, les pressions géopolitiques et les bombardements.
Raconter cette révolution, c’est aussi faire le récit de son détournement. Comprendre qui tient encore le front, et comment certains en ont été écartés. 
Il faut appréhender l’insurrection syrienne comme un univers fragmenté. Multiplicité de forces, d’histoires, de politiques, de structures et de réseaux.

Toutes ces forces ont le même ennemi : le régime de Bachar al-Assad, et un objectif partagé : la chute de ce régime.
Au sein de la fragmentation syrienne, au sein de la fragmentation de la rébellion syrienne, l’une de ses composantes peine aujourd’hui à garder sa place sur l’échiquier révolutionnaire : l’Armée Syrienne Libre (ASL). L’ASL constitue le prolongement en arme des premières manifestations de 2011 qui réclamaient la chute du régime. Le 29 juillet 2011, alors que les désertions au sein de l’armée du régime de Bachar al-Assad se multiplient pour rejoindre la révolution, l’ASL s’impose et se proclame « protecteur du peuple ». Derrière cet acronyme, de très nombreuses « brigades » constituées localement dans les quartiers et les villages qui résistent aux attaques du régime.
Incontournable au début du soulèvement, l’ASL a progressivement perdu de son influence dans le conflit mais elle survit.

En Route ! a décidé de retracer l’histoire de cette Armée Syrienne Libre, jusqu’à sa mise en échec par les autres forces en présence.

Comment le soulèvement de ces foules d’anonymes est il parvenu à s’organiser à une échelle plus grande que celle d’un quartier ou d’un village ? Comment est-il parvenu à faire face aux nécessités de la guerre ? Comment l’ASL s’est-elle fait mettre à l’écart du champ révolutionnaire ? Comment a-t-elle, petit à petit, perdu son autonomie et son indépendance ? Pourquoi s’est-elle rendue si vulnérables aux pressions géopolitiques étrangères ?

Nous essaierons de répondre à toutes ces questions au fil de deux articles. Cette semaine nous abordons la politique interne de l’ASL, c’est-à-dire ses formes d’organisation, de recrutement et de cohésion. La semaine prochaine, nous nous intéresseront aux facteurs extérieurs qui ont participé à son affaiblissement, en particulier l’arrivée de forces concurrentes et soi-disant alliées.

Notre travail de recherche s’appuie sur de nombreux entretiens menés avec des protagonistes de cette révolution au sein de l’ASL ainsi que sur la lecture de nombreuses publications portant sur l’organisation de la rébellion syrienne.

Décrire la complexité de ce soulèvement en un article serait impossible. Nous avons donc choisi de nous en tenir à la description des différents dynamiques à l’oeuvre et de leurs manières de s’organiser. Nous avons délibérément laissé de côté les enjeux confessionnels qui eux aussi sont vecteurs de clivages.

 
 
 
 
 
Les bolcheviks prennent le pouvoir [1917 - 2017]
 

Une nouvelle rubrique : 100 ans après, la Révolution d’Octobre



 
 
 
 
 
Politique de crise
 

Par le Comité érotique révolutionnaire



En avant-première pour lundimatin, le Comité érotique révolutionnaire offre une nouvelle livraison au sujet des présidentielles et de l’État d’exception (au sens d’Agamben), entres autres. Ce texte formera également l’avant-propos de Misère de la politique. L’autonomie contre l’illusion électorale (Divergences éditions, Avril 2017), recueil de textes, notamment d’Oreste Scalzone et de Jérôme Baschet.

 
 
 
 
 
L’angoisse de l’individuation : notes sur le mouvement de 77
 

« Au fond, qu’est-ce que le communisme sinon une bonne vie, des bonnes pratiques de vie ? » Par Franco Piperno



Qu’est-ce qui a fait la force et la faiblesse de l’autonomie italienne à la fin des années 70 ? Voici une réponse rédigée par Franco Piperno qui participa durant toutes les années 70 au mouvement autonome italien (membre de Potere Operaio et d’Autonomia Operaia).

 
 
 
 
 
Pourquoi écrire des poèmes ?
 

L E S T R O I S C R A N E S Partie 1
jérôme avraham benarroch



Dans Le règne et la gloire, Giogio Agamben écrit que « la poésie est précisément cette opération linguistique qui rend inopérante la langue – ou, selon les termes de Spinoza, le point où la langue, qui a désactivé ses fonctions communicatives et informationnelles, repose en elle-même, contemple sa puissance de dire et s’ouvre, de cette manière, à un nouvel usage possible » (Homo Sacer. L’intégrale, Seuil, p. 641).
Plus loin, il conclut : « Ce que la poésie accomplit par la puissance de dire, la politique et la philosophie doivent l’accomplir par la puissance d’agir. En suspendant les opérations économiques et biologiques, elles montrent ce que peut le corps humain, elles l’ouvrent à un nouvel usage possible » (Ibid.).
De ce nouvel usage possible, les poèmes de J. A. Benarroch, à ce jour inédits, nous paraissent explorer, frayer une voie, à distance de l’expérimentation purement formelle d’une part, du néo-classicisme d’autre part.
Les poèmes qui suivent sont extrait d’un recueil intitulé Les trois crânes.

 
 
 
 
 
Vision de Russie
 

Un lecteur de lundimatin nous fait parvenir ses perceptions et son interprétation de la situation politique en Russie, à travers sa rencontre fortuite et ses discussions avec le député et écrivain Sergueï Chargounov - poète et ami notoire d’Edouard Limonov - dont l’opinion politique, très confuse, est assez répandue aujourd’hui dans cet immense pays.
Depuis mon arrivée à Moscou il y a environ un mois, mes sensations et stéréotypes sur la Russie et sa population ont profondément changé. Nul ne pourrait (...)



Un lecteur de lundimatin nous fait parvenir ses perceptions et son interprétation de la situation politique en Russie, à travers sa rencontre fortuite et ses discussions avec le député et écrivain Sergueï Chargounov - poète et ami notoire d’Edouard Limonov - dont l’opinion politique, très confuse, est assez répandue aujourd’hui dans cet immense pays.

 
 
 
 
 
Gratte-ciel et guerre civile — Première partie [Quand j’entends le mot culture]
 

« Cette architecture avait été conçue pour la guerre, au moins à un niveau inconscient »



 
 
 
 
 
 
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