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#74 | 26 septembre
 

Le numéro de cette semaine sera complété au fil de la journée.

 
 
Bernard Squarcini a besoin de notre soutien
 

"Cher Bernard,
Faut-il que la sagesse de ce monde soit devenue folle pour qu’à ton tour, tu te retrouves en garde-à-vue ! Toi, l’honnête homme, toujours prêt à rendre service à un ami en difficulté."



 
 
 
 
 
Plan pour l’évacuation du gouvernement
 

« Ce que ne peut se figurer aucune tête d’oeuf gouvernementale, c’est l’attachement des êtres, de ceux qui y vivent comme des milliers qui y sont passés et en ont été irrémédiablement touchés, au lieu de la ZAD. »



Un lecteur nous a fait parvenir ses prédictions quant à la séquence politique qui s’ouvre. Expulsion de la ZAD, Revenu Garanti et autres manoeuvres en cours.

 
 
 
 
 
La revue « Nature » prend fait et cause pour Adlène Hicheur
 

Alors que le conseil d’état examine la légalité de l’assignation à résidence de M. Hicheur, l’une des plus grandes revues scientifique au monde appelle la communauté des chercheurs à soutenir le physicien.



Dans notre édition du 29 août, nous avions évoqué la situation kafkaïenne d’Adlène Hicheur, chercheur en physique des particules, déporté du Brésil pour être assigné à résidence en France.

Jeudi 22 septembre, le Conseil d’État examinait le recours de M. Hicheur qui demande à ce que son assignation à résidence soit reconnue sans fondement. À l’exception notable d’un article dans Libération et d’une emission sur France Culture, il semblerait que ni les médias ni les grandes organisations de « défense des Droits de l’Homme » n’aient jugé particulièrement utile d’évoquer cette affaire pourtant si emblématique des méthodes sécuritaires actuelles. Cependant, M. Hicheur a reçu un appui de poids de la part de la communauté scientifique. Dans son édition du 15 septembre, la revue « Nature » publiait un éditorial appelant à soutenir le scientifique. Nous le reproduisons ici, traduit depuis l’anglais.

 
 
 
 
 
Assignations à résidence, interdictions de manifester, tout savoir sur l’abolition de vos droits
 

Entretien avec Me Pascual et Me Kempf



 
 
 
 
 
Discussion sur la justice d’exception
 

Interview de Vanessa Codaccioni



Depuis le 14 novembre 2015, la France vit sous état d’urgence. De nombreuses voix se sont élevées pour contester les abus qu’un tel régime d’exception autorise, bien au-delà de la lutte contre le terrorisme. Mais il ne suffit pas de déplorer un simple dérapage sécuritaire par rapport à l’État de droit. La France a en effet une longue tradition de l’état d’exception, depuis la justice politique ’’à l’ancienne’’ jusqu’à la diffusion de l’antiterrorisme contemporain dans l’ensemble de l’appareil répressif et judiciaire. Le temps présent n’est pas totalement inédit.

C’est pourquoi nous avons rencontré Vanessa Codaccioni, professeur de sciences politiques à Paris 8 et auteure de Justice d’exception, l’État face aux crimes politiques et terroristes. Elle nous raconte la progressive dépolitisation de la justice d’exception, ainsi que les mécanismes qui transforment l’exception en norme. Détour historique dans les méandres de la justice et de la répression franco-françaises.

 
 
 
 
 
Le terrorisme est une forme de cinéma [Quand j’entends le mot culture]
 

Une méditation sur Nocturama



 
 
 
 
 
Cauchemars et facéties #46
 

Errance sur l’internet



Des rennes morts, la détention, des douves, et des robots. Joie.

 
 
 
 
 
Les « oubliés » de la France et leurs devenirs politiques
 

« Le sujet épuisé et fatigué est sans doute une des figures propres à notre présent. »



 
 
 
 
 
Le numéro 73
 

Il disparait parfois pour une raison inconnue mais en cliquant ici vous pouvez le retrouver