Sur les pratiques du punk radical [2/3]

« La scène punk comme un prolétariat d’un nouveau genre »
Alex Ratcharge

paru dans lundimatin#442, le 9 septembre 2024

Seconde partie de ce long et passionnant article d’Alex Ratcharge sur le punk radical [1]. On y croise Abbie Hoffman et la queue de comète hippie, Maximum Rock’n Roll la bible en papier toilette du punk anarcho-communiste mondial et la culture et les usages du Do-It Yourself [2].

« Ici, on apprend à faire de la colle avec du dentifrice, à fabriquer un surin à partir d’une cuillère et à établir des réseaux de communication complexes. C’est également ici qu’on apprend la seule réinsertion possible : la haine de l’oppression. »

– Abbie Hoffman

Dans les années 1960 et 1970, l’anarchiste Abbie Hoffman a été l’un des fondateurs du Youth International Party, dont les membres se faisaient appeler « yippies ». Plus de trente ans après sa mort, les Etats-Unis et, plus généralement, celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire de la contre-culture, voient encore en lui un symbole du vent de liberté et de contestation qui souffla sur la jeunesse américaine de ces décennies-là.

Quand Mark Fisher évoque les grandes heures de la contre-culture et déclare que « Ce que craignaient les capitalistes, c’était que la classe ouvrière devienne hippie sur une large échelle », je me plais à penser qu’il songe à Abbie Hoffman et aux yippies. Je soupçonne en effet qu’il ne se réfère pas aux beatniks tels qu’on se les représente trop souvent aujourd’hui – une bande d’obsédés sexuels en pattes d’eph’ qui fument des joints et se roulent des pelles à longueur de journée, enchaînant les montées d’acide en plein centre-ville – mais à des agitateurs tels que ceux du Youth International Party.

Vrai-faux parti libertaire issu du Free Speech Movement et des mouvements anti-guerre des années 1960, le Y.I.P se veut plus radical que ces prédécesseurs. Aujourd’hui, si l’on veut se faire une idée plus précise de ses pratiques, on peut se pencher sur les témoignages écrits de l’époque, dont Volez ce livre [3] d’Abbie Hoffman.

L’ouvrage se divise en deux parties : « Survivre ! » et « Se battre ! ». Dans « Survivre ! », le lecteur a droit à des conseils pour mener sa barque en magouillant, en volant et en conspirant, de façon à dépendre le moins possible de l’argent. Chaque sous-partie y est consacrée aux manières d’obtenir une chose sans la payer : nourriture, vêtements, meubles, transports, terres, logements, soins médicaux, loisirs, jusqu’à l’« argent gratuit » et à la « défonce gratuite », avant le fourre-tout « assortiment de choses gratuites », lui-même divisé en sous-parties – « lessive », « animaux domestiques »,« frais postaux », « prestations des anciens combattants », « diplômes » et même « enterrements », où l’on apprend à « éviter le prix exorbitant d’un décès ».

La seconde partie, « Se battre ! », prodigue moult conseils pour monter un atelier d’imprimerie clandestin, lancer un journal underground, s’habiller et causer des dégâts en manifestation… Avant d’évoquer la « chimie populaire » (ou comment confectionner des boules puantes, bombes fumigènes, cocktails molotov, bombe sterno, bombes aérosol, bombes tuyau…), les premiers soins, l’utilisation des « pacificateurs » (carabines, fusils..), la « stratégie de la pagaille » et enfin la « clandestinité » (ou comment trouver de faux papiers d’identité et prendre le maquis).

Pour le lecteur du vingt-et-unième siècle, ce qui frappe dans Volez ce livre est la tangibilité du propos. Certes, l’une des particularités d’Hoffman était de manipuler un humour que n’auraient pas renié des agitateurs tels que Dada, les surréalistes, les situationnistes ou les provos, pour ne citer que les plus évidents. Mais il me semble que c’est grâce à sa conviction d’œuvrer pour le bien commun, c’est-à-dire contre le capitalisme, qu’Abbie Hoffman se permet de manipuler cet humour : si le but est d’aller vers une société plus juste et d’anéantir ce qui nous oppresse, et si cet objectif semble à portée de main, on peut comprendre que l’auteur ait envie de le faire dans la joie, elle-même propice à l’humour, et non dans un défaitisme trop souvent contre-productif.

Volez ce livre n’a pas été écrit pour la postérité : c’était un ouvrage destiné à servir de guide de combat aux fans de Janis Joplin, du Grateful Dead, de Jimi Hendrix et consort, dans leur propre présent, celui de la fin des années 1960 et du début des années 1970 aux Etats-Unis. Mais alors, pourquoi l’évoquer aujourd’hui ? Et surtout, près de cinquante ans après, pourquoi un éditeur français a-t-il entrepris de le traduire ?

L’une des réponses, c’est que Volez ce livre est un document historique, celui d’un mouvement n’ayant pas survécu à la contre-offensive néo-libérale des années 1980. Si la plupart des conseils d’Hoffman ne sont plus applicables, le lecteur contemporain n’en est pas moins frappé par la vivacité de ces pages… Mais aussi et surtout par leur optimisme, celui-là même que Mark Fisher évoque quand il écrit, dans la seconde moitié des années 2010, que « Nous devons retrouver l’optimisme des années 1970. »

C’est vrai, Volez ce livre carbure aux espoirs de sa génération – celle du summer of love, du LSD, de la musique psychédélique, de Woodstock, mais aussi de la free press, de la lutte pour les droits civiques, du combat contre la guerre du Vietnam. Cette génération que Mark Fisher considère, avec le recul, comme ayant représenté « un danger sérieux » pour les pouvoirs en place. Cinquante ans après sa publication, le lecteur de Volez ce livre est frappé par le sentiment que tout semblait alors possible, et que rien n’empêchait quiconque de déserter le salariat et de s’organiser, en solo ou en groupes affinitaires, pour vivre autrement, pas demain mais ici et maintenant, tout en combattant activement l’ennemi, soit l’oppression sous toutes ses formes.

Chez moi, Volez ce livre a fait ressurgir des questions restées en suspens suite à la lecture d’Acidcommunisme. Ce sont pourtant deux textes très différents : là où Mark Fisher reste dans la théorie, en s’inspirant de ce qu’il a lu et entendu à posteriori à propos de la contre-culture Nord-Américaine (ainsi que de l’autonomie italienne des années 1960-1970), Abbie Hoffman écrit au présent et s’inspire de son vécu en temps réel, pour nous décrire ce qu’est vivre la contre-culture au jour le jour. Autrement dit, si différents soient-ils, ces deux textes peuvent aussi être lus comme les deux faces d’une même pièce : côté Hoffman, la pratique, côté Fisher, la théorie.

À titre personnel, ces deux livres m’ont rappelé des pratiques à l’œuvre ici et maintenant, dans les milieux de la musique underground et de l’autonomie. Ils m’évoquent en particulier ce que je vis depuis une vingtaine d’années en tant que participant au punk radical. Ainsi, je me demande si les dites pratiques ne seraient pas de modestes illustrations, concrètes et à portée de main, de ce que Fisher espérait voir renaître en ce début de vingt-et-unième siècle. Et voilà pourquoi j’ai envie de décrire certaines des façons dont le punk radical me semble être une continuation de la contre-culture telle que l’a montrée Hoffman dans Volez ce livre, mais aussi, peut-être, une préfiguration de l’acidcommunisme tel que tentait de le définir Fisher avant sa mort.

* * *

« Les gens devraient résister de toutes les façons possibles. Ils devraient coopérer, tenter de créer des environnements où maintenir une certaine forme de santé mentale, et de s’amuser en le faisant. Si tu te sens coincé dans ce système, fais ce que tu peux pour y remédier. Sans quoi tu deviendras aigri, et ce sera une victoire pour eux. »

– Tim Yohannan

Avant d’évoquer les médias du punk radical via l’exemple de Maximum Rock’n’roll, permettez-moi de jeter un petit caillou dans la mare : le punk n’est pas et n’a jamais été l’inverse du hippie. Ce sont là deux figures du même continuum, celui d’une contre-culture incluant aussi bien Dada que les provos, les surréalistes, les lettristes et leurs rejetons situationnistes, les zapatistes, des féministes radicales, des mouvements de libération homosexuels, des hérétiques et des sorcières, des groupes de lutte armée (Weather Underground, Black Panthers, Fraction armée rouge ou Action Directe), des sans-abris, hobos ou vagabonds, des rappeurs, des musiciens et musiciennes free-jazz et expérimentaux, des teuffeurs, les écrivains de la beat generation, des skinheads et j’en passe… Sans oublier, donc, le hippie et son « double nihiliste » le punk.

Si les médias dominants nous ont toujours vendu un récit opposant punks et hippies, qui prend le temps de s’y pencher constate que les ponts entre le déclin du hippie (à partir de 1969) et l’avénement du punk (1976/1977) sont nombreux. Le terme « punk » est utilisé dès le début des années 1970 par certains journalistes du magazine Creem, Lester Bangs en tête, pour décrire des groupes garage comme les Stooges ou le MC5 [4]. À New York, le Velvet Underground se forme dès le milieu des années 1960 et se distingue aussitôt du mouvement hippie par la noirceur de sa musique et de son propos. Sans parler des innombrables groupes aujourd’hui dits « proto-punks », qui troublent eux aussi la frontière entre les deux périodes : electric eels [5], David Peel & The Lower East Side, The Fugs, certains groupes garage des compilations Back From The Grave, et ainsi de suite. Cette théorie se vérifie dans le monde de la littérature, des comics, du cinéma, du « politique » ou au niveau de « simples individus » [6].

L’un de ces individus, Tim Yohannan, naît aux Etats-Unis en 1945 ; vingt ans plus tard, il se prend de plein fouet l’explosion psychédélique. Une photo de 1968 le montre assis dans le désert avec cheveux longs, moustache et rouflaquettes [7] ; sur Wikipédia, sa biographie précise : « Yohannan a d’abord été un gauchiste de la contre-culture des années 1960, avant d’appliquer ce qu’il en avait appris à la scène punk » [8].

Marxiste revendiqué, critique acerbe de la commercialisation de la musique, figure controversée en raison de ses prises de positions radicales, celui qu’on surnomme « Tim Yo » lance à la fin des années 1970 une émission punk sur les ondes de la radio associative KPFA, à Berkeley, en Californie. Il l’appelle Maximum Rock’n’roll et s’entoure de ce qu’il appelle son « gang » de DJ, dont Jello Biafra, chanteur des Dead Kennedys et futur taulier du label Alternative Tentacles. Mais c’est en 1982 que Maximum Rock’n’roll, tout en continuant à émettre sur KPFA, puis à travers les radios associatives de tous les Etats-Unis, devient aussi un fanzine du même nom, dédié à l’explosion hardcore punk alors en cours aux Etats-Unis et dans le monde.

Pour résumer l’état d’esprit de ce Stakhanoviste du punk, et comprendre en quoi sa pensée le rapproche de Mark Fisher ou d’Abbie Hoffman, on se référera à ses innombrables billets d’humeur et chroniques dans Maximum Rock’n’roll, ainsi qu’aux interviews auxquelles il a répondu avant de mourir d’un cancer en 1998, à 53 ans :

« Le changement majeur que j’ai vu au cours des vingt dernières années, je dirais que c’est la façon dont le capitalisme s’est développé, en donnant toujours plus de pouvoir et de richesses à un petit nombre de personnes avec la bénédiction des médias, ce qui a affecté la façon dont les gens pensent. Pour moi, ça fait partie d’une stratégie : bombarder les gens avec tant d’informations et de conneries qu’ils ne savent plus quoi penser de rien. Et ça a été très efficace, au sens où aujourd’hui, avec la défaite de toute alternative, c’est le règne du capitalisme – jusqu’à ce qu’il détruise le monde ou se détruise lui-même. Je ne pense pas qu’une résistance efficace à grande échelle puisse être organisée contre le pouvoir actuel… Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas se battre. En d’autres termes, je ne me sens pas déprimé par tout ça. » [9]

Dès le lancement de la version papier de Maximum Rock’n’roll, tout va très vite : une myriade de groupes hardcore punk se forment aux quatre coins du monde, et leurs membres découvrent, parfois avec stupéfaction, la vision marxiste, libertaire et internationaliste de Tim Yo et de son gang. La couverture du numéro 6 (mai-juin 1983) en est une bonne illustration : on y voit une photo live de The Dicks, ces punks texans communistes, travestis et homosexuels, sous le gros titre « THE DICKS : A COMMIE FAGGOT BAND ?!!? » [10]. Sachant que nous sommes aux Etats-Unis, où le terme « communiste » fait souvent figure d’insulte, qui plus est en pleine ère Reagan, le tout dans une scène hardcore déjà divisée entre réactionnaires et progressistes, le message est limpide : choisis ton camp, camarade. La ligne éditoriale de « MRR », comme l’appellent ses lecteurs, restera inchangée pendant les 37 années (!) de publication du fanzine, qui cessera de paraître en 2019 [11]. Les numéros, envoyés chez l’imprimeur à un rythme bi-mensuel puis mensuel, font tous une centaine de pages, sur le papier journal le plus cheap pour que le prix de vente reste abordable ; le contenu consiste en un mix d’interviews et de chroniques hardcore/ punk/ garage/ post-punk, de publicités interdites aux majors et à leurs sous-divisions, mais aussi de billets d’humeurs (les fameuses « columns ») et d’un courrier des lecteurs où l’on débat politique et pratiques. Le fonctionnement est collectif, autogéré, sans subventions ; tout le monde, y compris Tim Yo, est bénévole ; MRR carbure à la passion, et couvre la scène punk comme un prolétariat d’un nouveau genre, en lutte contre tous les réactionnaires du monde. En pleine guerre froide, on y trouve des introductions au punk d’Europe de l’Est, encore sous le joug soviétique. C’est l’époque où le réseau punk radical se met en place, et MRR y joue un rôle de premier plan, au point d’être surnommé « la CIA » ou « la police du politiquement correct » par ses détracteurs. Ce à quoi le collectif de bénévoles, qui encourage numéro après numéro les punks du monde entier à soumettre des articles, des lettres ou des interviews, répond invariablement : « Tu n’aimes pas ce que tu lis dans MRR ? Alors prends les choses en mains et CONTRIBUE ! »

Avance rapide, changement de décor. Nous sommes en France, à près de 10.000 kilomètres du QG de MRR, aux premières heures du vingt-et-unième siècle, soit dix-huit ans après le lancement du fanzine, et deux ans après le décès de Tim Yo. En guise de testament, ce dernier a rédigé un copieux guide expliquant à ses successeurs comment tenir la barque MRR, si possible contre vents et marées, puisque le conflit, c’est la vie. Il y est stipulé que le fanzine ne devra jamais être imprimé autrement que sur du papier journal, qu’il ne devra jamais être en couleur, que les groupes signés sur des majors n’y auront jamais droit de cité… Mais aussi que pour endosser le rôle de « coordinateur », qui incombait jusqu’alors à Tim Yo, mieux vaut privilégier les femmes, puisque « dans la scène punk, par la force des choses, elles sont généralement plus combatives que les hommes. » Et voilà comment, sur un trottoir d’une ville moyenne de France, un jeune punk SDF à peine majeur, crête sur la tête et skateboard aux pieds, un « A » cerclé au Tipp-Ex sur son sac à dos, du LSD plein les neurones et de l’encre noire plein les doigts, se retrouve à feuilleter pour la première fois de sa vie un fanzine musical à forte tendance féministe, coordonné depuis deux ans par une dénommée Arwen Curry [12].

Vous l’aurez sans doute compris : ce jeune homme, c’était moi. Alors que je viens de lâcher mes études, de claquer la porte du domicile parental, de jeter mes possessions dans un sac à dos et de prendre la route, ma prédilection pour l’anglais me permet de découvrir le fanzine qui va changer ma vie. J’en connais déjà le nom, souvent cité dans des interviews de groupes punks ; son créateur lui-même ne m’est pas totalement étranger, puisque j’écoute les clowns décadents de NOFX qui, un an avant la mort de Tim Yo, ont enregistré un brûlot moquant sa légendaire inflexibilité [13]. Ce que je ne sais pas encore, c’est que l’un des créneaux de Tim et de ses successeurs est d’éduquer les jeunes punks, en les encourageant à penser par eux-mêmes, à contester toute forme d’autorité et à se sortir les doigts du cul pour lancer des projets musicaux – groupes, fanzines, labels, salles, etc. Pour moi qui ai grandi dans une famille sans culture politique, où l’on ne parlait jamais de rien, et dont les amis d’enfance s’intéressaient principalement au skateboard, au shit et aux naïades d’Alerte à Malibu, le choc est énorme. Très vite, j’envoie un exemplaire de Black Lung, mon propre fanzine – douze feuilles A4 rédigées au stylo BIC – comme une bouteille à la mer, espérant sans trop y croire que MRR le chronique. Deux mois plus tard, je reçois une enveloppe jaune-orange contenant le dernier numéro en date qui, ô joie, ô consécration, recommande mon torchon tiré à 25 exemplaires aux punks francophones du monde entier – car MRR en est encore à sa période de gloire, avant l’avènement d’Internet, lorsque le tirage se comptait en dizaines de milliers d’exemplaires, distribués sur des tables de presse du Japon à la Finlande, de l’Australie à l’Angleterre, de la Pologne à la France.

Ce contact en entraîne d’autres et, assez vite, encouragé par les appels à contribution (« Allez, prends les choses en mains et CONTRIBUE ! »), je soumets une interview d’un petit groupe hardcore punk bordelais, qui est publiée peu après. Nouveau choc : j’ai à peine 20 ans, je travaille en usine, je ne suis diplômé que de la rue, et me voilà journaliste pour un canard que les Américains peuvent trouver chez leur marchand de journaux, et que des punks du monde entier appellent leur « bible ». Tout en continuant à rédiger mes fanzines, dont les lignes éditoriales ne doivent pas qu’un peu à MRR, j’y contribue de plus en plus, jusqu’à intégrer le collectif et me voir proposée une rubrique mensuelle, qui s’appellera d’abord « Brain Works Slow » puis « So Long, Neurons ». Les coordinatrices ayant pris le relais d’Arwen Curry, Layla Gibbon en tête, m’encouragent aussi à leur soumettre des dessins, qui finissent toujours par être publiés, à une époque où personne en France ne m’en demande jamais. Petit à petit, tout cela participe à me donner confiance en ma « pratique artistique », à moi, le timide autodidacte de banlieue parisienne. Ou pour le dire autrement et utiliser un vocabulaire à la MRR, cette bande d’Américaines dont je ne connaissais même pas les visages ont largement contribué à mon empowerment… Jusqu’à ce que je me décide, au début des années 2010, à aller leur rendre une petite visite à San Francisco.

[1La première partie est accessible ici.

[2Dont lundimatin est à sa manière l’un des rejetons. « Tu n’aimes pas ce que tu lis dans MRR ? Alors prends les choses en mains et CONTRIBUE ! » répondait invariablement Tim Yohannan aux consommateurs mécontents.

[3Tusitala, 2015, pour la traduction française – Pirate Editions, 1971, pour la V.O.

[5À ce sujet, permettez-moi de vous renvoyer vers mon article dans Musique Journal : https://musique-journal.fr/2021/05/10/les-electric-eels-nen-ont-rien-a-foutre-davoir-invente-le-punk/

[6Pour mieux appréhender cette vision des choses, voir par exemple Lipstick Traces de Greil Marcus (Allia, 1998) ou La Faction Cannibale de Servando Rocha (Tusitala, 2020).

[7« Tim Yo, dirty fucking hippie, 1968 » sur https://www.maximumrocknroll.com/looking-back-at-tim-yohannan-20-years-later/

[11Le projet MRR existe encore aujourd’hui, mais « seulement » à l’état de site internet et de podcast : https://www.maximumrocknroll.com/

[12Qui deviendra plus tard réalisatrice, notamment du documentaire Worlds of Ursula K. Le Guin.

[13« I’m telling Tim » sur l’album So Long and Thanks for All the Shoes (Epitaph, 1997)

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