Souvenir de l’inédit

par Vicente Barbarroja

paru dans lundimatin#241, le 4 mai 2020

Questions pour la guerre en cours. Pourrons-nous à nouveau retirer nos masques ? Le monde reviendra, même s’il ne sera pas le même ; l’existence changera, mais autour de la douleur et de la mort, l’amitié et l’amour resteront au centre. Avec le Covid19, la terre exige l’expression de cette action concertée qui brille avec simplicité comme l’intelligence, l’audace, la ténacité... au bout du compte. Des liens de conspiration qui se déploient comme un virus, fragment par fragment, à l’échelle mondiale ?

"Il la dépassa et fut seul ; il vit le désert dans la ville.
Dans le désert, il y avait des squelettes de maisons et des spectres de maisons ; portes cochères fermées, fenêtres fermées, magasins fermés.
Le soleil du désert resplendissait sur la ville hivernale. L’hiver était comme il n’avait plus été depuis 1908, et le désert était comme il n’avait jamais été en aucun lieu du monde.
Il n’était pas comme en Afrique, et pas même comme en Australie, il n’était ni de sable ni de la pierre, et néanmoins il était comme il est dans le monde entier. Il était comme il est aussi au milieu d’une chambre.
Un homme entre. Et il entre dans le désert."
Elio Vittorini, Uomini e no

1. Questions pour la guerre en cours. Pourrons-nous à nouveau retirer nos masques ? Le monde reviendra, même s’il ne sera pas le même ; l’existence changera, mais autour de la douleur et de la mort, l’amitié et l’amour resteront au centre. Avec le Covid19, la terre exige l’expression de cette action concertée qui brille avec simplicité comme l’intelligence, l’audace, la ténacité... au bout du compte. Des liens de conspiration qui se déploient comme un virus, fragment par fragment, à l’échelle mondiale ?

Depuis le début de l’enfermement, deux bandes dessinées prémonitoires me sont venues à l’esprit. Nausicaä dans la vallée du vent de Miyazaki et Les jardins d’Edena de Moebius. Souvenirs de l’imprévisible. Deux histoires illustrées, deux images où le monde était devenu irrespirable et où le besoin du masque contre les infections pulmonaires était inévitable. Pourra-t-on encore enlever le masque ? Le meilleur de Mœbius, ce sont les dessins, tandis que la veine des personnages de Miyazaki vient de Joseph Conrad. Nausicaä est une jeune fille sans peur, comme dans l’Odyssée, mais la voici lancée dans l’aventure et le voyage. Et c’est précisément dans les moments de danger, face à des situations extrêmes et inimaginables, qu’elle fait preuve d’une solidarité sans faille et d’une loyauté farouche, envers elle-même et le monde, qui la rendent inoubliable. Il nous fait voir un monde qui, comme tous nos mondes, ’flotte dans un abîme et est en contact avec l’immensité’ (Conrad).

2. L’énigme des virus. Il existe des ’accords scientifiques’ sur les virus, mais peu de certitudes ultimes. Il existe un accord pour ne pas leur donner le nom d’organisme vivant, puisqu’ils ne possèdent pas d’organisation cellulaire, même s’ils contiennent des chaînes d’informations vitales - ARN ou ADN - qui modifient l’organisation cellulaire de leurs hôtes. Le virus est alors à la limite du vivant, au seuil entre l’organique et l’inorganique, et on lui suppose une ancienneté co-extensive à l’émergence de la vie sur Terre. Le déploiement du vivant, a-t-il commencé par la toxique contagion massive - virale - de l’inorganique avec sa limite proliférante ? Force agressive de transformation des zones écologiques...

3. ’Unification microbienne du monde’. Nous ne savons pas comment ce virus se comportera après la première vague mondiale. Tout ce que nous savons, c’est que le VIH et l’hépatite C sont toujours là. Et nous savons que ce n’est pas la même chose de les avoir au nord qu’au grand sud, par exemple, autour de l’immense lac africain Victoria, sur le monde apocalyptique décrit dans le grand documentaire Darwin’s Nightmare.

Emmanuel Le Roy Ladurie a évoqué ’l’unification microbienne du monde’ par la peste, entre le XIVe et le XVIIe siècle. Sept cents ans plus tard, nous vivons au bord de l’insupportable mondialisation. L’intégration de nouvelles zones dans le réseau métropolitain mondial conduit à leur désintégration en tant que zones de diversification des formes de vie - et pas seulement humaines. Ainsi, les virus sont intégrés dans la zone toxique, où les décharges suintent, où les niveaux d’azote et de CO2 brûlent nos poumons, et ils deviennent alors des mutants agressifs. Ces jours-ci, nous avons pu lire des articles de biologistes liant l’émergence de mutations virales toxiques, comme le Covid19, à l’extension massive des monocultures, à la concentration d’énormes élevages industriels, à la destruction des forêts primaires... En d’autres termes, avec l’expansion des terres contaminées par le grand capital. En ce sens, le Coronavirus est une vengeance de la terre. Vouliez-vous un monde irrespirable ? Le voici.

4. Le désert au cœur de la métropole. L’image de somptueuses métropoles désertes a fait le tour du monde. Un désert, ni de sable ni de pierre, tel qu’il n’a jamais existé dans le monde et pourtant tel qu’il est partout dans le monde. Désert qui se trouve également au milieu d’une pièce. Un homme entre. Et il entre dans le désert. Il n’y a personne, personne n’appelle, personne ne répond, personne n’attend. Pas de compagnons, pas d’amies, seulement du vide. Dans la solitude, le monde entier attend en nous. Le désert, c’est l’absence de monde, c’est un moment de danger où se joue le destin, où se montrent les traits... aujourd’hui, de toute une époque. La prolifération des groupes de soutien mutuel, des boîtes de résistance, des comités locaux montre également que ce que le virus frappe, c’est avant tout la forme de vie métropolitaine. Surpeuplement et séparation ; divertissement et détresse ; concentration de la richesse et du pouvoir ; et dispersion de l’incertitude et de la pollution écologique et existentielle.

Dans ce qui reste au nord des anciennes zones rurales, des petits villages rudes de montagne, s’il n’y avait pas les maisons de retraite, la présence du virus serait à peine perceptible. C’est peut-être aussi parce que le mode de vie paysan s’est éteint depuis des décennies. Il est compliqué d’habiter ces villages un peu loin du cœur gelé de la métropole. Leurs rues sont généralement désertes. Dans ces endroits, soit vous dépendez de l’agro-industrie, soit vous vous inventez une vie si vous ne voulez pas tourbillonner autour des fonctions d’aménagement du territoire et de gestion de la population.

Et pourtant, les expériences de communalité, qu’elles soient simples ou combatives, résistent partout au-delà des écrans. Une partie des cultures est communisée - comme toujours - , et se communisent des techniques et des contacts, des connaissances et des ressources... des vies entières. Tout autant dans le grand Sud condamné que dans l’archipel peuplé d’expériences qui, au Nord, traverse les fissures d’un monde gelé. Gelé, car il réagit à peine à la mort des espèces, à la mer jonchée de cadavres, aux camps de réfugiés surpeuplés, au poison qui suinte partout sur la terre contaminée.

La fuite des métropoles mondiales a lieu, perlée, sans fin. Une fuite vers une vie peut-être plus rude, davantage en contact avec la terre, ses fruits et ses espèces, ainsi qu’avec le ciel peu clément du changement climatique. De toutes les façons, même aujourd’hui, nous ne quittons jamais complètement la galaxie métropolitaine. Ainsi, la vie réinventée dans ses anneaux extérieurs - comme dans les fissures intérieures - peut retrouver quelque chose de la lenteur de ce qui grandit avec la vitalité, quelque chose de la présence mutuelle pleine de mystère, qui montre ce qu’elle vaut dans les moments de danger, quelque chose de ce rythme qui nous permet de nous regarder dans les yeux, quelque chose aussi de la distance face au harcèlement des accapareurs. Et si nous avons de la chance et que nous trouvons quelqu’un, un groupe d’amis, avec des idées claires et un cœur brûlant, nous pouvons retrouver une partie de cette capacité à nous organiser, à devenir des forces avec des liens qui atteignent le monde entier.

5. Le spectre de l’effondrement. L’image de l’effondrement qui nous hante est celle de l’État. C’est-à-dire la forme de gouvernement qui depuis l’issue du cycle de la peste, à la fin du XVIIe siècle, a pris en charge l’aménagement du territoire, la gestion de la population et le gouvernement des individus dans le but d’assurer l’enrichissement national : l’économie. Jaques Fradin [1] a raison, nous n’avons jamais quitté le mercantilisme. L’État moderne a pris en charge non seulement la capacité de faire mourir mais aussi de faire vivre les gens. Au début du XVIIIe siècle, dans le célèbre traité de De Lamare, c’est le terme ’police’ qui désigne ’l’ensemble du nouveau domaine dans lequel le pouvoir politique et administratif centralisé peut intervenir. (...) Bref, la vie est l’objet de la police : l’indispensable, l’utile et le superflu. C’est à la police de permettre aux hommes de survivre, de vivre et de faire mieux encore’ . (Foucault, Omnes et singulatim). Même si la vie s’échappe partout.

Le Covid19 n’est pas particulièrement mortel. C’est sa puissance contagieuse dans les agglomérations hyperconnectées qui donne vie au spectre de l’effondrement. Il s’attaque au réseau des infrastructures de la santé, à la capacité de faire en sorte que les gens survivent dans le réseau industriel métropolitain. En s’attaquant au système de santé au cœur des métropoles mondiales, il a bloqué l’économie. Le système ne peut pas se permettre une cascade incontrôlée d’images de corps morts ou négligés. Mais les dommages que le virus cause à l’économie, quelqu’un devra les payer. Pouvez-vous imaginer qui ?

Agamben a raison de souligner l’épreuve parfaite que représente la pandémie pour l’intensification de la technologie de contrôle cybernétique, dans un état d’exception devenu la règle. Ajoutons à cela les dommages immenses qu’elle cause et causera, tant sur les coffres des États que sur des milliers de vies qui n’ont plus les moyens de tenir

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6. Le prévisible. Qui va payer pour les dégâts ? Le Covid19 sera l’excuse parfaite pour procéder à de nouvelles réductions des dépenses publiques. Peut-être pas dans le domaine de la santé, mais dans celui de l’éducation, des pensions et de tout ce que nous pouvons imaginer. Ils vont essayer de le refaire, d’une façon échelonnée, pas à pas. D’abord ici, puis là. Et puis aussi dans le privé. Si tout reste inchangé, une nouvelle escalade d’appauvrissement général se profile, une aggravation encore plus grande des conditions de vie. Surtout si l’on continue à vouloir à affronter ce qui vient avec les outils habituels de la gauche non révolutionnaire, toujours les mêmes : neutraliser le conflit historique pour contribuer à la gestion de la misère.

Pour ce faire, la Fed et les banques centrales devront ouvrir le robinet de l’argent pour augmenter la capacité - et améliorer les conditions - d’endettement des banques, des États, des grande entreprises. Pour qu’ils puissent continuer à faire des affaires en augmentant la tristement infâme dette infinie que nos vies paient. De cette façon, le Capital, main dans la main avec l’État, pourra laisser sombrer dans la misère les êtres et les secteurs les plus exposés ou débilités, aggraver progressivement les conditions de travail et d’existence de tous les autres, reproduisant ainsi la peur qui nous amènera à accepter de nous serrer la ceinture et à nous battre les uns contre les autres.

7. L’impensable. Tout cela à supposer qu’il y aurait quelque chose à payer, c’est-à-dire à sauver. Ce n’est pas clair non plus. Bien que cela soit peu probable pour l’instant, il se peut aussi que la fuite des métropoles contaminées soit la seule option que ce saint virus, ou le prochain, nous laissera.

8. L’inédit. En principe, le ’prévisible’ est le plan. Seulement, dans la catastrophe écologique et existentielle, métropolitaine et mondiale – celle dans laquelle nous étions déjà avant le virus – sont arrivés l’inédit et l’inouï. La catastrophe imprévisible, mais pourtant ressentie depuis des années, c’est la déconnexion du système mondial de zones entières qui ont été dépouillées et dévastées pour alimenter l’accumulation capitaliste.

L’inédit révolutionnaire, en revanche, sera peut-être de voir non seulement la moitié de l’Europe, mais plus de la moitié du monde qui descend dans la rue en masse tous les vendredis et/ou samedis, pour trouver des formes d’action concertées afin de rompre l’isolement national des insurrections et révolutions modernes. Des processus révolutionnaires qui évitent les lieux symboliques, là où le pouvoir national opère son rituel de gestion d’une misère dont il ne contrôle plus la reproduction. Il sera question alors d’initier le double mouvement destituant qui implique, non seulement la tâche de détruire toute expression de duplicité, de bassesse et de mesquinerie qui envahissent ce monde mais aussi la tâche de se recomposer ailleurs, de réparer les dégâts pour déployer une autre façon de vivre.

Une vie dont la fin n’est pas l’économie, l’efficacité, la nation, le plaisir ou le bonheur abstrait, comme on nous l’a enseigné. Mais plutôt simplement d’avoir une vie bonne, un buen vivir, qui s’obtient en faisant des choses et en y prenant plaisir. La finalité d’une bonne vie bonne n’est pas extérieure à elle-même, elle réside dans la façon dont vous faites ce que vous faites, dans la façon dont vous vivez ce que vous vivez. Elio Vittorini le résume magnifiquement : "Vous êtes présomptueux. Vous voulez travailler pour le bonheur des gens et vous ne savez pas ce dont les gens ont besoin pour être heureux. Pouvez-vous travailler sans être heureux ?".

Il est évident que le déploiement d’une bonne manière de vivre, exige certaines choses : 1) maintenir les ressources communes et individuelles des moyens d’existence ; 2) bloquer le retour de la folie de l’accumulation ; 3) brûler le sophisme de l’image du luxe qui aveugle notre perception, nous emprisonnant dans une avalanche de biens superflus, frustrants ; 4) éradiquer tous ces managers rendus fous par une efficacité qui, en réalité, équivaut à l’intensification de l’exploitation et à l’épuisement, le nôtre et celui de la terre. C’est-à-dire : inventer la Commune du XXIe siècle, partout.

Le virus nous a enseigné la possibilité d’une vie bonne lorsque lorsque nous sortirons de l’enfermement : ne conserver que les emplois essentiels en réduisant les heures de travail. Toucher le chômage universellement et indéfiniment, tant qu’il existera. Faire la grève des loyers et peut-être une grève humaine, une grève infinie et destituante. Aller à l’école et travailler la moitié du temps. Consacrer plus de temps aux personnes et aux choses que nous aimons. Jouer et parler davantage avec notre fille. Nous vouer à ce que nous aimons faire ou rechercher. Cuisiner et prendre soin de la maison. Nous former. Enrichir les liens avec ceux qui vivent autour de nous, nous soutenir les uns les autres. Retourner à la terre.

Elio Vittorini, dans son fulgurant roman portant sur la lutte acharnée des partisans à Milan, juste avant la ’libération’, nous apprend que rien n’est aussi problématique que la résistance et la libération elles-mêmes. Car dans l’être humain, il y a aussi le vautour et l’hyène, il y a le pire, et la capacité de faire le pire, il y a Trump, Hitler et leurs fans ; il y a El Assad, les dirigeants chinois, tous les socialistes sans emploi et toute la police de ce monde.

9. Mondes Mad Max. Face à la rareté prévisible des ressources dans un avenir pas trop lointain, c’est une triste fragmentation qui s’étend plutôt qu’une mondialisation heureuse. Depuis une quinzaine d’années, la seule façon de gagner une guerre pour le bloc techno-occidental est de semer le chaos en nourrissant de mondes Mad Max. Il n’y a pas de projet civilisateur, mais seulement un projet de contrôle. Au niveau global, la principale opération a été l’expansion de l’intérêt économique et l’intégration techno-métropolitaine des mondes. Qui était aussi leur désintégration. Il n’y a pas vraiment de projet civilisateur car l’Occident non seulement est en ruines, se méfiant et se récriminant de sa propre histoire et de ses principes, mais, face à l’épuisement des ressources, il se débarrasse de vieilles et fières zones culturelles, comme la Syrie, la Libye, l’Irak, insérant le chaos dans le chaos, intensifiant machiavéliquement destruction sur destruction, générant des zones entières de mondes Mad Max [2] ; qui réduiront des concurrents dans l’agonie à venir... si tout reste pareil. Comme l’a dit un camarade : « Que les choses continuent comme avant, voilà la catastrophe ».

10. Une vie sur terre. En octobre 2019, dix-neuf Etats ont été secouées par des insurrections. Elles appelaient à la fin de la dépossession économique et politique et à une vie digne. Le Covid19 nous a tous enfermés, nous obligeant à nous familiariser encore davantage avec le technologies numériques en train de déployer la plus grande expérience de contrôle et de surveillance jamais réalisée. Dans les mois à venir va se mettre en jeu une révolution mondiale des nouvelles technologies. La révolution mondiale de l’imprimerie et de l’artillerie, nous savons qui l’a gagnée. Nous savons que nous l’avons perdue, nous laissant enfermés dans les États capitalistes et coloniaux où nous vivons encore.

Le danger le plus insidieux est de croire que nous ne sommes pas capables d’affronter les problèmes que la vie sur terre nous pose - alors que nous ne sommes pas différents de la planète. Problèmes techniques, problèmes passionnels, problèmes éthiques... ou visions cosmiques. Ce danger est le grand pas par lequel toute la peur qui nous gouverne peut à nouveau nous pénétrer, donnant une nouvelle vie à l’ordre du présent, caractérisé jadis par le pauvre malheureux Machiavel comme l’ordre de la duplicité, du mensonge, de l’opportunisme et de la trahison.

Contre la peur, nous devons respirer à nouveau, sentir notre appartenance à cette planète commune composée de nombreux mondes. ’Nausicaä est celle qui tisse les liens avec la Terre’, dit Miyazaki dans son film. Parce que rien ne vit seul, rien n’est séparé. Là où il y a quelque chose, tout le reste est là. Dans notre chambre, tout le passé vit avec nous, et toutes les villes du monde. « Même la nuit à la fenêtre n’est pas une seule nuit, elle est toutes les nuits ». Tous les opprimés sont morts et meurent aussi pour nous, pour notre vie aussi ils meurent, pour nous libérer d’une manière différente chacun de nous, comme le dit encore Vittorini : « une manière (...) qui offre aux hommes de faire une chose vraie de chacune de leurs choses » (« Un modo (...) che dia agli uomini di farsi una cosa vera in ogni loro cosa »). Et lorsqu’il ajoute encore, à propos de ceux qui sont tombés et que la femme observe, étendus sur le sol d’une rue de Milan : « (…) redevenus vivants d’une autre manière, tous capables d’écouter ce qu’elle pourrait leur demander, capables de soulever leur tête du sol et de lui repondre, une réponse issue d’une connaissance nouvelle ». Si nous y prêtons attention, maintenant, nous allons sentir le frisson de l’atmosphère entière autour de nous.

[2Lisez Dawla, de Gabriele del Grande, régardez ISIS : Birth of a Monster de Paul Moreira et tirez vos propres conclusions.

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