Soralisme

Notes et morceaux choisis.

paru dans lundimatin#24, le 24 mai 2015

Depuis plusieurs mois, de nombreux lecteurs nous alpaguent sur les réseaux sociaux pour nous demander pourquoi nous n’écrivons jamais sur la « dissidence », Alain Soral et plus globalement ce vigoureux fascisme de l’Internet. La question est épineuse. La forme la plus extrême de la pensée aujourd’hui est certainement celle qui consiste à s’attacher de toutes ses forces à l’ordre des choses. Allant parfois même jusqu’à en faire l’éloge. C’est un des extrémismes contemporains que nous ne manquons pas de traiter. Le Soralisme serait-il moins digne de notre intérêt ? Les avis de la rédactions divergent. Mais il y a un point sur lequel nous sommes unanimes, c’est le mérite qu’il y a chez M. Soral à s’acheminer sereinement vers son destin historique : le suicide ou le croc de boucher. À voir.

Comme le disait un de ses amis national-socialiste, « mon ennemi est ma propre question qui prend forme », ce qui pose une exigence minimale quant aux choix de ses inimitiés et une disqualification de fait de la « Dissidence ». Mais par-delà les règles d’hygiène éthique et intellectuelle auxquelles il nous faut nous astreindre, reste la question du succès incontournable du Soralisme, et de ses effets.

Ces derniers mois furent difficiles pour toute la Soralosphère et c’est toute sa dépendance à l’Internet qui est mise à jour. Alain Soral a beaucoup oeuvré à démontrer qu’il existait aujourd’hui une possibilité existentielle inédite : le fascisme de webcam. Mais un Macbook n’a jamais fait son Mussolini et les observateurs peuvent constater que le fascisme à petite échelle — même retransmis dans le cyber-monde à des centaines de milliers de Soralonautes — se heurte toujours à cet écueil : une substance essentiellement mauvaise. L’incapacité de connaître l’amitié étant le corolaire du ressentiment, la Soralosphère n’en finit plus de s’entredéchirer par webcams interposées.

Mais si Soral est déjà fini, la question de son succès pose toujours question. On peut se borner à en dénoncer la vulgarité des mensonges ou la stupidité de l’argumentation mais ce n’est pas voir où réside précisément cette force de conviction.
Souvent, on entend que le succès de Soral viendrait du fait qu’il propose une grille de lecture simpliste du monde à laquelle il est facile d’adhérer. Nous pensons l’inverse. C’est parce qu’il met en partage une névrose extrêmement complexe qu’il est rallié. Nous sommes partis à la découverte de MetaTV, l’un des satellites du Soralisme jusqu’à leur très récente brouille.

Nous vous proposons ainsi la retranscription de quelques passages du débat de 2H40 entre « Tepa » et « Paul Ponssot ».

— Bonsoir, bienvenue sur la libre antenne. On est ce soir avec Paul Ponssot.
— Bonsoir Patrick.
— Bonsoir à tous les Metanautes connectés, par ce qu’ils sont nombreux. (…) Ce soir on va aborder… on a intitulé cette émission « sur le contrôle mental » mais en fait on va certainement aller beaucoup plus loin. C’est une notion presque générique le contrôle mental…
— Exactement !
— … pour parler de la manipulation, on va dire, générale.
(…)

— J’ai dû hériter du don de ma grand-mère et j’ai toujours voulu comprendre ce qu’il se passait dans le monde parce que très jeune j’ai compris que quelque chose n’allait pas… il y avait une espèce de tristesse en moi… Ce qu’on appelle l’écharde dans le cerveau. Je me disais « pourquoi les choses sont comme-ci ? pourquoi les choses sont comme-ça ? » alors qu’on devrait tous être heureux. Et de fil en aiguille je suis arrivé à comprendre ça.

— Alors pour commencer, comment est-ce qu’on pourrait… Ce qu’on nous enseigne, en tous cas, le monde tel qu’il nous est présenté, selon toi c’est pas du tout la version des faits…
— Alors pas du tout !
— Il y a un problème déjà à la base…
— Alors, on pourrait partir, vraiment, depuis le début. Comment les choses se sont passées ? Il faut savoir qu’on vit dans une matrice. Alors « matrice » c’est en référence au film Matrix en fait. Il faudait dire « un piège cosmique », « une fausse création »… alors comment ça s’est mis en place ? Au début quand on a été créé par la « source », par le vrai dieu, on était dans la joie, on était dans le bonheur. La peur n’existait pas. Quand on voulait se déplacer quelque part, on se déplaçait par la pensée.

Fondamentalement, on communiquait par télépathie, par concepts. Qui dit communication par concepts, dit pas de malentendus, donc pas de disputes possibles. Ensuite la mort n’existait pas, quand on avait fait l’expérience d’un corps, on en changeait. Quand on avait fait l’expérience de quelque chose, on passait à une autre chose. Il n’y avait même pas de notion de temps. On était totalement « en conscience »… Je reviendrai sur ce que c’est « en conscience » tout au long de l’émission car en réalité c’est c’est état auquel il faut revenir, à l’état de conscience. Et à moment donné, — je simplifie — il y a eu une entité qui s’est détachée de la « source » et qui a voulu créer…

Créer son propre univers, non pas pour que toutes ses créatures expriment toute leur diversité, leurs potentiels, leur puissance, leur beauté, leur amour… mais elle a voulu créer pour pouvoir être vénérée. Autrement dit pour pouvoir prendre l’énergie des autres. Et cette créature, à partir du moment où elle a voulu aller contre la création de la « source », elle a perdu sa connexion divine, elle a perdu son âme… et cette créature a perdu sa capacité de créer. Donc elle a commencé à imiter. Ce qu’elle a engendré, c’est une très mauvaise copie de la création divine que les Gnostiques appellent monde matériel, qu’on peut appeler l’Univers, multivers physique. Cette créature on peut l’appeler Lucifer, Satan, le démiurge… c’est la même chose. Ce que cette créature c’est ce qu’on appelle l’enfer dans les termes judéo-chrétiens et c’est ce que les scientifiques appellent les « inter-univers ».

Les « inter-univers » qui ont été découverts par une scientifique italienne qui analysait des photons et qui a montré qu’il y avait une certaine région de l’espace qui émettait une certaine lumière, une lumière lourde. Cette lumière lourde c’est la lumière des inter-univers. C’est ce qu’on appelle la « fausse lumière ». Et le but de cette entité c’est de prendre un maximum d’âmes et de les faire tomber dans sa fausse création, dans les inter-univers. (…)

Il y a une règle dans l’univers, c’est le « consentement ». Il va être fait de manière directe, par exemple, on créé un problème… les gens ont tellement peur qu’ils demandent une solution… la solution c’est une demande de plus de centralisation par exemple. Ils l’on demandé, ils ont consenti. Ou bien le consentement peut se faire de manière indirecte. C’est-à-dire que ceux qui dirigent, qui sont reliés à ce démiurge… ceux que je vais appeler les « illuminatis » mais c’est une question de commodité. Ce sont des humains qui ont plus de gènes extra-terrestres que les autres humains… et bien ils vont présenter leurs plans par le cinéma, par certains clips de musique… ils présentent tous leurs plans… et dans ce cas là, les gens disent « ah bah c’est du cinéma, ça n’existe pas » donc qui ne dit rien, consent. Par exemple, le 11 Septembre a été présenté dans de nombreux films, longtemps avant que ça ait eu lieu. Il y a un film notamment avec Bruce Willis qui s’appelait « Couvre-Feu » qui montrait une série d’attentats aux Etats-Unis identiques aux attentats du 11 Septembre, où des soit-disant terroristes musulmans détruisaient des tours. Il a été fait en 1997 ou 1998 et ça c’était une « programmation prédictive ». Dans le film Matrix, la carte d’identité de Néo expire le 11 septembre 2001… Donc il y a toute cette « programmation prédictive »…

Et donc globalement ce qu’il s’est passé… on en revient au début de l’Humanité : l’entité sans âme, le démiurge qui s’est entouré pour faire ses basses oeuvres d’entités qu’il a engendré — ces entités certains les appellent des « Reptiliens », d’autres des « démons », d’autres, des « Djins », d’autres des « Archontes » — ce sont des entités qui séjournent dans les « inter-univers », qui n’ont pas d’essence divine, qui sont des entités sans âme qui se comportent un petit peu comme des programmes informatiques et le démiurge les utilise pour conquérir des mondes qui sont dans la vraie création pour qu’ils consentent à la fausse création. (…)

Alors le subconscient, c’est quelque chose qui peut se programmer comme un ordinateur, là c’est quelque chose de capital ! C’est ce qui est à la base du contrôle mental.(…)

Alors le subconscient, c’est vraiment un sadique, il se nourrit de peurs et il est à l’origine de toutes les maladies. Quand il y a un traumatisme par exemple, le subconscient va exprimer une peur, la ressentir. Et il va aimer ça car il se nourrit de ça et donc il va créer un effet sur le corps physique pour pouvoir ressentir cette peur. Et cet effet sur le corps c’est une maladie, ça peut être la grippe ou le cancer. Après c’est en fonction du terrain, des conditions et de l’hygiène de vie mais le subconscient c’est ce qui est à l’origine de la plupart des maladies. (…) Et très souvent quand on a une grippe, quand on a un rhume, il faut voir pourquoi on a ça. Bon, on est entouré de gens qui ont la grippe très souvent, on est fatigué, il y a toutes les attaques de « Chemtrails » et tout ça donc le système immunitaire est affaibli mais il y a toujours un traumatisme qui déclenche la maladie. Pour les maladies comme la grippe ou le cancer, il y a toute une médecine d’ailleurs qui est basée là-dessus. C’est la médecine de « Hamer ».
— Donc on peut guérir par le subconscient ?
— On peut guérir par le subconscient ! Après il y a tout un travail de terrain à faire aussi… Mais en travaillant le subconscient, on peut guérir toutes les maladies, y compris le cancer. (…)

La deuxième forme de contrôle mental c’est de croire que ce monde est un monde réel. Que le monde est physique, que le monde est concret. Alors la science commence à montrer qu’on est dans une illusion. Littéralement on est prisonnier d’une illusion. Alors… je suis en train de taper sur cette table…
— Elle est bien là ?!
— Alors elle est bien là mais si on regarde avec un microscope, on s’apercevrait que chaque atome serait constitué d’un noyau avec un électron qui serait tellement loin du noyau que la table serait du vide. (…)

— Et beaucoup de politiciens français, de très haut niveau souffrent complètement du syndrome de la personnalité multiple… dans les familles illuminatiis activées : familles de banquiers, familles de la noblesse, toutes ces grandes familles d’illuminatis… tous les membres dans les lignées « activées » souffrent de contrôle mental, de possession par des entités et de syndromes de la personnalité multiple. Ca c’est une des conditions pour que l’illuminati soit en haut de la hiérarchie. Mais il n’y a pas que ça, beaucoup de gourous New Age sont aussi sous contrôle mental.
— Genre ?
— Genre Jessy Knight. Celle qui canalise [incompréhensible], qui est suivie par des millions de personnes. Elle est sous contrôle mental. Elle souffre du syndrome des personnalités multiples et elle est possédée par une entité reptilienne. Il y a eu des adeptes qui sont allés la voir à ses conférences où elle dit de fermer les yeux. Quand les adeptes ouvraient les yeux l’un d’entre eux l’a vu se transformer en reptile.
(…)

Pour visionner l’intégralité :


Paul Ponssot - Le plan secret du diable - Meta... par metatvofficiel


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