Lettres de la Plaine

« On voulait vous dire qu’un autre chantier a commencé sur la place. »

paru dans lundimatin#162, le 23 octobre 2018

Alors que les travaux de la Plaine ont débuté depuis une semaine à grands renforts de tronçonneuses et de CRS, la mobilisation contre ce projet très contesté de réaménagement urbain prend de l’ampleur [Relire notre article du 15 octobre : Le vol noir des corbeaux sur la Plaine]. Samedi 20 octobre, une grande manifestation est partie du Vieux Port et s’est terminée sur La Plaine où des centaines d’habitants se sont retrouvés pour boire et manger. La nuit tombée, une gigantesque charpente importée directement de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes a été montée sur le centre de la place, annonçant la volonté des habitants d’empêcher les travaux et de défier la mairie. Tout au long de la semaine, quelques lettres ont été envoyées aux différents responsables du projet, de la mairie et de la police. Elles sont à lire et écouter ici.

[MàJ : Mardi 23 octobre, une douzaine de camions de CRS est intervenue sur la Plaine dès 4h00 du matin et s’est attelée à détruire la charpente installée pendant le week-end.]

Photos : Patxi Beltzaiz

zad a la plaine from primitivi on Vimeo.

21 octobre, lettre à Jean-Claude, Jean-Louis et Gérard

Jean Claude Gaudin, 80 ans. Maire de Marseille.
Jean-Louis Knidel. paysagiste. Directeur de l’agence aps. Maitre d’œuvre du projet d’aménagement de la plaine pour la Soleam.
Gérard Chenoz, Adjoint au Maire délégué aux Grands Projets d’Attractivité / Vice-Président du Territoire Marseille-Provence délégué à l’Economie / Président de la Soléam / Président du Groupe « Réussir la Métropole » Aix-Marseille PROVENCE

Chers Jean-Claude, Jean-Louis et Gérard,

On voulait vous dire qu’un autre chantier a commencé sur la place.
On ne minimise pas du tout vos efforts et votre entêtement mais on n’en pouvait plus d’attendre. Vous nous avez tellement parlé de cette nouvelle place, on a vu tant de plans, de maquettes, ça a fait tant de bruit. On est un peu pressé.
On vous a laissé du temps quand même mais comme vous n’avez rien fait on a décidé de commencer le chantier nous-mêmes.
Vous verrez, ce sera bien. Et puis beaucoup moins cher et plus populaire que le vôtre.
C’était gentil de penser à nous amuser, à nous rafraîchir, à nous occuper, un peu comme ceux qui installent les jeux pour chiots dans les vitrines d’animalerie mais nous on n’est pas si exigeant.
On veut juste faire notre marché, jouer à la pétanque, au foot, organiser des repas. On a juste besoin d’espace pour vivre. On sait que c’est difficile à croire pour vous mais c’est vrai.
De toute façon, tout le monde vous a lâché. Sauf nous. On restera là, jusqu’au bout. Jusqu’à ce que Jean-Louis retrouve du travail et que Jean-Claude et Gérard entrent à la maison de retraite. On ne vous laissera pas tomber. Ça n’est parce que vous ne tenez pas vos promesses qu’on va faire pareil.
En tout cas vous avez bien mérité des vacances et on est très heureux de pouvoir vous en offrir. Si vous avez peur de vous ennuyer on a une chanson.
Elle se chante à plusieurs. C’est un canon. Ça tombe bien

"Mairie, mairie pourrie
Aujourd’hui on est tou.te.s réuni.e.s
Pour le quartier de la Plaine
On ne lâch’ra ja—
— mai-rie, mairie pourrie"

Au fait il revient quand le marché ?

Lundi 15 octobre, lettre à Jean-Louis

Lettre à Jean-Louis Knidel, paysagiste-conseil de l’État depuis 2001.membre de la Maison de l’Architecture de la Drôme. Directeur de l’agence aps. Maitre d’œuvre du projet d’aménagement de la plaine pour la Soleam.

Cher Jean-Louis,

On a dessiné un terrain de foot sur la place, pour le football club de la plaine. Encore une idée que tu n’as pas eue mais c’est encore une chose que tu pourras détruire faute de savoir construire.

Apparemment tu n’es pas encore venu sur la place, c’est dommage, tu devrais voir comment tes amis les policiers quadrillent le quartier. Une vraie zone occupée.

Parfois on chante une chanson. Tu as dû l’entendre. On te la chante.
« On est ensemble, on est la plaine.
Et la mairie la Soléam nous font d’la peine. »
Il nous manque encore des paroles.
On voudrait faire rimer Knidel avec peine, Plaine.Peut-être peux-tu nous aider ?
On a pensé à poubelle.
En tout cas on tient à ce que ton nom soit dans la chanson. Tu le mérites.

On voulait te prévenir d’une chose aussi. On a fait circuler le numéro de téléphone de ton agence. Le 04 75 78 53 53. Ne t’inquiète pas, c’est pour que les gens puissent te poser des questions, s’informer et te proposer des idées.

On espère que tout se passe bien à Valence.
En tout cas on est très heureux de participer à ta célébrité.

Mercredi 17 octobre, lettre à Olivier

Lettre à Olivier de MAZIERES, Préfet de police des Bouches-du-Rhône.

Cher Olivier,

Quelle journée éprouvante tu as dû passer à la préfecture ! Tu dois en avoir marre de tout ce grabuge. En tout cas ton personnel semble épuisé. Tu sais, on finit par se connaître à force. Ils n’ont pas l’air très assurés, ils paniquent vite. On en a entendu certains se plaindre. Ça grogne. Trois jours sans prendre de douche c’est pas très sympa pour eux. Peut-être que c’est ta technique pour les rendre furax. En tout cas c’est la manière dont certains éduquent leurs chiens pour les rendre méchants.

Tu sais, le chantier est totalement perméable. Ça nous inquiète. Tu n’as pas l’air de maîtriser la situation toi non plus.
Tu es en sous-effectif ? Il te faut du renfort ? Tu as dû demander à Jean-Claude qu’il accepte de condamner la place mais il faudrait reloger du monde. C’est compliqué n’est-ce pas ?
En tout cas il y a eu une petite fête après le départ de ton personnel. On voulait fêter ça, fêter les congés. On est contents qu’ils aient pu se reposer un peu.

Dis, Olivier, la criminalité a dû sacrément baisser sur Marseille ces derniers jours ? Parce que toute ta réserve de la Brigade Anti Criminalité est sur la place, alors on se disait ça. Félicitations !

Mercredi 17 octobre, lettre à Charles-Henri

Lettre à Charles-Henri Garié, Commandant du bataillon de marins-pompiers de Marseille.

Cher Charles-Henri,

On savait qu’on pouvait compter sur toi.
Venir nous chercher alors qu’on ne t’avait pas encore appelé c’est inespéré. Alors que tu es tellement sollicité.
On a lu quelque part que tu recevais mille appels par jour.
On espère en tout cas que d’être devenus ta priorité de la journée ne t’a pas empêché d’arrêter les départs d’incendies, de détecter les fuites de gaz et de secourir les blessés.

C’est vrai que tu dois obéir aux ordres mais fais attention, tu risques de confondre le bleu et le rouge.
La prochaine fois invente une histoire pour Olivier de la préfecture. Dis-lui que ta grande échelle est rouillée par exemple. Tu sais, grimper aux arbres c’est un jeu. Sur la place les enfants font ça tous les jours. Alors ne te dérange pas pour ça. Et puis les parents sont là.

Sinon, on a une question indiscrète à te poser.
Combien on te paie pour faire ça ?
On se demande. On l’a déjà dit à Jean-Yves de la Soléam mais les infos n’ont pas l’air de trop circuler entre vous. On a une caisse de solidarité sur la place. On peut mettre un peu de côté pour toi aussi, que tu n’aies plus à louer la grande échelle aux policiers.
On ne veut pas que tu en sois réduit à ça Charles-Henri. On sait que tu as le sens des valeurs. Que tu es un homme de Mérite, courageux et dévoué.

Tu ne voudrais quand même pas finir comme Jean-Louis, pieds et poings liés ?

17 octobre, lettre à Jean-Louis

Lettre à Jean-Louis Knidel. paysagiste. Directeur de l’agence aps. Maitre d’œuvre du projet d’aménagement de la plaine pour la Soleam.

Cher Jean-Louis,

Excuse-nous de t’avoir laissé sans nouvelles mais on s’est dit que tu devais être très occupé. Tu as dû passer la journée d’hier au téléphone.
Avec qui tu discutes le plus ?
Olivier le préfet de police, Gérard le président de laSoléam, Jean-Yves le directeur de la Soléam ou Antoine le directeur de l’entreprise de BTP ?
Un vrai casse-tête ce chantier.

Tu sais, tu devrais renégocier le contrat. Vu les conditions, tu es perdant. Sur place les conditions de travail ne sont vraiment pas bonnes. C’est mauvaise ambiance pour les ouvriers, ce sont tes nouveaux amis les policiers qui leur donnent des ordres. Et puis on craint que le planning ne soit plus maîtrisé.
Au niveau de l’ouvrage ça n’est pas ça non plus. Rien ne tient. On ne voudrait dénoncer personne, mais on a vu des palissades par terre et puis les gens passent au milieu des machines. Bref. Tu devrais faire attention, tu sais un accident est vite arrivé et pas sûr que tes nouveaux amis te couvriront.

Dis-nous, les arbres, tu ne devais pas les transplanter ? Ne te laisse pas faire Jean-Louis. Tu as été trahi, c’est vrai, mais ne baisse pas les bras. On est là tu sais. Pour te montrer notre bonne volonté on te donne une info. Tu as ceinturé la place de blocs de béton, c’est bien. Mais tu as encerclé les vide-ordures du quartier avec. Du coup les poubelles ne sont plus accessibles et les ordures s’entassent. Mais c’est peut-être ça ton chantier, un tas d’ordures.

Au fait comme on sait que tu aimes ça les chantiers participatifs, on a fait un rangement rapide en fin de journée. On espère que tu t’y retrouveras.

17 octobre, lettre à Gérard

Lettre à Gérard Chenoz, Adjoint au Maire délégué aux Grands Projets d’Attractivité / Vice-Président du Territoire Marseille-Provence délégué à l’Economie / Président de la Soléam / Président du Groupe « Réussir la Métropole » Aix-Marseille PROVENCE.

Cher Gérard,

Comment te sens-tu ces derniers jours ? On s’inquiète aussi pour toi parce que ton nom est désormais associé à l’abattage des arbres de la place. La presse commence à en parler. C’est pas banal quand même « Gérard Chenoz fait abattre quatre-vingt-sept arbres » - peut-être même plus.

Tu sais en ce moment les enfants nous posent beaucoup de questions sur le réchauffement climatique. On est bien obligés de leur répondre, non ? Nous on leur explique que par exemple à Marseille il y a Gérard, un militant de la croissance économique, du progrès, qui fait abattre des arbres parce qu’il les trouve pas assez majestueux. Tu sais, les enfants ont de la jugeote. Ils nous répondent que si quelqu’un est prêt à abattre des dizaines et des dizaines d’arbres juste pour refaire une place, c’est qu’il est prêt à abattre des dizaines de personnes aussi.
Qu’en penses-tu ? Tu devrais y réfléchir quand même.

Tu as vu, hier malgré la pluie on était là. On n’aurait raté ça pour rien au monde. Un vrai premier jour de chantier. C’est important un premier jour. Tu sais ce qu’on dit : que souvent ça augure du reste. C’est pour ça qu’on a avancé les fêtes de la Saint-Jean. Pour placer le chantier sous le signe du renouveau. Comme ton ami Antoine de la Nouvelle Génération d’Entrepreneurs on veut bâtir des infrastructures qui renforcent les liens avec la société civile. On pense que la fête participe à la création de liens.

Tu dois avoir beaucoup de travail aujourd’hui. Tu te demandes peut-être comment continuer. Mais ne sois pas inquiet. Pour devenir un bon entrepreneur il faut entreprendre. Ça demande de l’entraînement. Tu dois être content d’en avoir l’occasion. En tout cas nous on est contents de te donner la chance de reprendre tout à zéro.

Si tu viens sur la place ce serait bien que tu connaisses une chanson qu’on chante souvent ici. Au moins le refrain. Tu n’as sans doute pas entendu celle qu’on a chanté à Jean-Louis mais c’est pas grave. Comme on n’aime pas se répéter on en a choisi une autre.
Elle s’appelle « Touchez pas la Plaine ». On la chante beaucoup en ce moment. Tu verras elle est simple et ça fait du bien. Même si tu ne sais pas chanter tu y arriveras. On t’aidera

Touchez pas la Plaine touchez pas
et levez vos sales pattes de là
bulldozers architectes de mafia
ce quartier ne vous regarde pas
Touchez pas la Plaine touchez pas
elle est à tous à tous elle restera
si elle change ne vous en faites pas
c’est la peuple qui la transformera

Au fait, apparemment tu regrettes la consultation.
Ça tombe bien, nous aussi.

19 octobre, lettre à Jean-Claude Gaudin

Lettre à Jean-Claude Gaudin, 80 ans. Maire de Marseille.

Cher Jean-Claude,

Tu as l’air d’avoir beaucoup d’ennuis en ce moment. Encore le toit d’une école qui s’est effondré. Tu sais, on se sent un peu privilégiés avec les vingt millions d’euros. Du coup par solidarité avec les écoles on organise des tournois de foot sur le nouveau stade de la place. On est très heureux de te présenter le football club de la plaine. N’hésite pas à venir nous soutenir. On n’est pas rancunier tu sais.
Quelle taille fais-tu ? On t’enverra un maillot. Ça nous ferait plaisir que tu porte nos couleurs. !
Comme les blocs de béton que tes amis ont posé ne sont pas très confortables pour s’assoir on a prévu de construire un gradin. N’hésite pas à venir nous donner un coup de main. On sait que dans ta vie tu as surtout signé en bas de page, serré des mains, passé des coups de fil et donné des ordres, mais même les mains non expertes en travail manuel et constructif sont les bienvenues. Sur la place on aime transmettre des savoirs, des gestes, des récits. On pense que c’est important la mémoire.

Viens avec tes amis aussi mais dis à Olivier de la préfecture que les policiers peuvent rester chez eux. Il vaut mieux qu’ils se reposent encore.

Au fait, pourquoi tu ne nous a pas dis que ton anniversaire était le 6 octobre ? Ça te fait 79 ans déjà. Le temps passe si vite. Tu sais Jean-Claude on pense à nos aînés. On trouve ça pas normal que tu sois encore obligé de travailler à ton âge. On va tout faire pour que tu puisses prendre ta retraite le plus vite possible.

20 octobre, lettre à Jean-Louis

Lettre à Jean-Louis Knidel. paysagiste. Directeur de l’agence aps. Maitre d’œuvre du projet d’aménagement de la plaine pour la Soleam.

Cher Jean-Louis,

Aujourd’hui, on a plein de chose à te dire. Voilà presque dix jours que tu t’entêtes. Ici on est chaque jour plus nombreux à ne pas comprendre pourquoi tu nous embêtes avec ton idée de nouvelle place. On nous dit que tu es venu au petit matin cette semaine. Fais-toi annoncer la prochaine fois. Peut-être ne connais-tu pas l’horaire de l’assemblée. Elle se tient à 18h tous les jours.
Tu sais, l’assemblée a aussi un site internet, tu devrais aller y jeter un œil. On te donne l’adresse www.laplaine.noblogs.org. Si tu veux parler à l’assemblée, il suffit de lever la main et d’attendre ton tour. Il vaut mieux être bref dans son propos. Tu verras c’est parfois un peu long et brouillon mais on s’y fait.

Au fait, tu as fait enlever les grilles qui clôturaient le square central de la place. C’est bien. Ça fait longtemps qu’on y songeait nous aussi. Mais tu as fait faire cela un peu n’importe comment. Tu as peut-être vu l’ouvrage. C’est pas sérieux. C’est plein de gravats. Tu devrais changer d’entreprise. D’ailleurs, on a appris que deux ouvriers ont décidé de quitter le chantier et ton ami Antoine qui dirige l’entreprise du Bâtiment, semble connaître quelques difficultés.
Comme on peut le lire dans la presse, « Ce n’est pas évident d’abandonner le boulot, de ne pas ramener d’argent à la maison, et de se faire radier de la boîte d’interim ». Aussi, sur la place il a été proposé de collecter un peu d’argent pour les futurs grévistes ou démissionnaires, et de les inviter à partager une soupe.

C’est toi qui a fait enlever le kiosque ? Tu aurais pu nous en parler avant, non ? On a aussi vu que tu avais quelques soucis avec les blocs de béton que tu as fait installer tout autour de la place. Tu es probablement pressé d’en finir avec ce chantier, nous aussi, d’ailleurs on fait tout pour. Fais attention quand même, apparemment dans la précipitation tu as fais abattre sept arbres protégés. Tu vas avoir des ennuis, Jean-Louis, on t’avait prévenu. On t’avait dit qu’il y avait déjà une place.

20 octobre, lettre à Gérard

Lettre à Gérard Chenoz, Adjoint au Maire délégué aux Grands Projets d’Attractivité / Vice-Président du Territoire Marseille-Provence délégué à l’Economie / Président de la Soléam / Président du Groupe « Réussir la Métropole » Aix-Marseille PROVENCE.

Cher Gérard,

On a vu qu’en plus de présider la Soléam tu étais aussi Adjoint au Maire délégué aux Grands Projets d’Attractivité, Vice-Président du Territoire Marseille-Provence délégué à l’Economie, Président du Groupe « Réussir la Métropole » Aix-Marseille Provence. On est épaté, quel succès ! Mais dis-nous, comment fais-tu pour présider autant de choses ? Tu dois sans doute te répéter. Tu pourrais quand même laisser un peu de place aux autres, non ? Autant de postes occupés par la même personne c’est bizarre. 

On nous a dit qu’une personne avait eu le bras cassé par tes amis les policiers.
Tu vois, ici on pense depuis longtemps que ton projet vise à chasser les habitants de la place, à les casser au besoin, pour d’autres habitants. On ne pensait pas que tu commencerais ce chantier là dès maintenant. C’est plus clair désormais : un seul et même chantier, détruire la place et détruire les vies. On a l’impression que tu voudrais prendre la place de ton ami Olivier de la préfecture ou peut-être même celle de ton ami Christophe, qui vient tout juste d’arriver au ministère de l’Intérieur. Tu es gourmand Gérard, fais attention au burn-out et puis a ton âge, bientôt 70 ans, tu devrais te ménager. Si tu tiens absolument à faire des chantiers malgré ton âge, pourquoi ne songes-tu pas à construire une maison de retraite pour toi et ton ami Jean-Claude ? Une maison que tu pourrais présider.

Tu sais à cet âge là, les risques de perdre la tête, comme ont dit, sont importants.
Tu devrais consulter. À force de te répéter, tu deviens aveugle.

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