Liberté Party

Redon : 300 musiciens signent une tribune contre la répression des free party

paru dans lundimatin#298, le 28 juillet 2021

Le 18 et 19 juin dernier, plusieurs centaines de personnes se retrouvaient à Redon pour une free party en hommage à Steve Maia Caniço, tué deux ans auparavant à Nantes par une charge de police lors de la fête de la musique. La fête à peine localisée, le préfet d’Ille-et-Vilaine envoyait immédiatement des centaines de forces de l’ordre pour réprimer celles et ceux qui se retrouvaient pour danser. Un jeune homme a eu la main arrachée par une grenade et les images des membres du GIGN en train de s’acharner pour mettre en pièces des instruments de musique ont fait le tour du monde. Nous publions aujourd’hui cette tribune, signée par plus de 300 gens de musique et autres langages, qui revient sur la nécessité de soutenir par tous les moyens les free party et les mondes qu’elles portent.

Lors de la free party du 18-19 juin à Redon, un nouveau cap a été franchi dans la répression des fêtes libres. Toutes nos pensées vont aux victimes de cette répression féroce, et particulièrement au jeune homme mutilé à vie. Mais pour saisir la pleine mesure de l’événement, il faut encore rapporter la violence physique qui s’y est déchaînée à son contexte et sa signification. Et ne pas négliger la portée des symboles.

Cette free party était organisée en hommage à Steve Maia Caniço, tué deux ans auparavant par une charge de police lors d’une précédente free party, le 21 juin 2019 à Nantes. C’est précisément cette fête commémorative qui a été choisie pour frapper les corps et les esprits. En ces temps de radicalisation assumée du pouvoir policier, il est permis de supposer que la violence inouïe déployée contre les teufeurs à Redon constitue volontairement, du côté policier, une sorte plus sinistre de commémoration anniversaire des événements de 2019.

Deux jours après la répression sanglante de Redon, le Président offrait à la cour, dans l’enceinte même de l’Élysée, le frisson d’une fête « électro », avec des DJs dedans, pour « célébrer les musiques électroniques ». S’y produisaient deux célébrités sur le retour, décorées le jour même, et quelques autres musiciens plus jeunes mais manifestement tout aussi dépourvus de sens moral et d’amour-propre. La collision de ces deux événements est brutale. Elle rappelle de ces figures marquantes de la démesure du pouvoir, qu’on a déjà vues dans l’histoire porter malheur à ceux qui l’exerçaient. Mais laissons là la techno de palais et revenons à cette autre techno sur laquelle ruissellent, pour l’heure, les haches et les grenades.

La répression toujours plus disproportionnée que nous constatons dans le mouvement social depuis quelques années s’étend désormais aux domaines de la musique et de la fête. À Redon, l’intervention brutale des forces de « l’ordre » ne s’est pas limitée aux CRS et gendarmes habituellement mobilisés, c’est, excusez du peu, le GIGN qui a été déplacé. Rappelons que le GIGN intervient « généralement pour des faits très graves : terrorisme, prises d’otages, arrestations de dangereux forcenés, émeutes dans les prisons, risques ou menaces sur des intérêts vitaux pour l’État » (site internet ministère de l’intérieur/GIGN). Par élimination, il faut en déduire que les free parties menacent les intérêts vitaux de l’État. Ce qui pose évidemment quelques questions sur ce que sont aujourd’hui ces « intérêts » et sur leur divergence probable avec les intérêts des simples citoyens.

Non contentes de saisir le matériel, comme la loi les y autorise, on a pu voir sur des vidéos sans ambiguïté les forces de « l’ordre » le vandaliser méthodiquement, détruisant à coup de haches les systèmes de sonorisation, les instruments de musique, platines et ordinateurs, déchirant une à une, minutieusement, les toiles de tentes, allant jusque dans les caravanes continuer leur œuvre de destruction.

Comble de l’ignominie, d’après les témoignages, le préfet en lien avec le ministère de l’intérieur et avec la complicité des gendarmes préférant obéir à leur hiérarchie plutôt qu’à leur obligation de porter assistance aux personnes en danger, ont interdit pendant des heures aux pompiers l’accès au site pour porter secours aux nombreux blessés civils, alors même que leurs propres échanges attestent qu’ils savaient très tôt qu’il y avait des blessés graves et une personne à la main arrachée. Les secours furent cyniquement réservés aux gendarmes et CRS, sous prétexte de la violence des fêtards qui attendaient, bien entendu, la première occasion de s’en prendre aux pompiers. Ajoutons que la configuration rappelait dangereusement celle qui avait abouti à la mort de Steve : un cul-de-sac bordé par une rivière, dont la sortie et l’entrée étaient bloquées par le cordon policier. C’est une chance que sous le coup de la panique, des grenades et des lacrymogènes, il n’y ait pas eu de nouveau noyé.

Si le degré de violence de cette répression d’une simple fête est à peu près sans précédent, l’acharnement contre les free parties n’est quant à lui pas exactement une nouveauté. Le mouvement free party doit d’ailleurs pour partie sa diffusion dans toute l’Europe à la répression lancée par Margaret Thatcher contre les prémices du mouvement rave, avec pour conséquence l’exil des Spiral Tribe qui, essaimant en Europe, allaient lancer avec quelques autres sound systems le mouvement des free parties et des teknivals. La France ne fut pas en reste en matière de répression – répression appuyée par les calomnies unanimement rabâchées par les médias dans la première moitié des années 1990. Le 11 septembre 2001 offrira l’occasion de la Loi sur la Sécurité Quotidienne et de son amendement Mariani qui posera ce qui est encore, à travers ses avatars successifs, le cadre du régime actuel de répression des free parties.

Tous les nouveaux courants musicaux du vingtième siècle, qui permettaient aux jeunes de se retrouver, de faire la fête et de faire monde, ont toujours été combattus par le pouvoir en place. Aujourd’hui, le jazz n’est plus une musique « nègre », le rock n’est plus une musique « satanique » et les rythmes électroniques sont partout. Mais les fêtes libres de la techno restent licencieuses.

Ce que le pouvoir a toujours craint dans ces courants de la culture populaire, c’est très précisément la capacité de faire monde. Il s’agit là d’un très ancien pouvoir de la musique, sans doute aussi ancien que la musique elle-même, peut-être plus ancien que l’humanité, si l’on veut bien l’envisager à l’échelle du vivant. La musique nous fait participer à quelque chose qui est au-delà de la représentation, quelque chose qui vient modeler cette ouverture même depuis laquelle nous sommes au monde. D’où sa puissance d’évocation et à susciter des utopies ; d’où cette façon de moduler, de rythmer notre façon d’être concrètement au monde. Gouverner, implique toujours, à différents degrés, un contrôle de la texture du monde et du domaine des possibles. C’est pour cela que Platon propose déjà dans sa République idéale de réglementer les modes musicaux. En réponse à ce pouvoir de la musique, les différentes formes de gouvernement ont toujours eu un mouvement double : d’une part, l’intégration d’une partie de la culture jugée acceptable, plus ou moins encadrée voire suscitée ; d’autre part, la marginalisation, l’exclusion ou la criminalisation de ce qui n’est pas assimilable. Le type d’équilibre entre ces deux mouvements, les formes particulières de l’intégration et de l’exclusion en disent long sur un régime politique.

Dans les années 1960, le free jazz et la soul ont donné corps au « Free Huey now » des Black Panthers. Il suffit de regarder n’importe quelle image d’archive de n’importe quelle prise de parole des Black Panthers pour avoir une idée de la puissance de séduction d’un mouvement de rupture qui peut revendiquer la profondeur d’un arrière-monde. Il ne faudrait pas que les free parties donnent corps à une échappée quelconque hors de la misère globalisée. Le mouvement techno, et particulièrement les free parties, avec leur façon de tourner le dos à la centralité de la rock star et au culte de la personnalité, ont porté avec une insistance particulière cette possibilité de faire monde ensemble. Et, consciemment ou non, c’est de cela dont se sont toujours méfié les autorités et qu’elles ne supportent plus du tout au point de lancer aujourd’hui de véritables assauts militaires, éventuellement meurtriers.

Cela étant dit, il nous faut prendre acte de cette récente montée en violence de la répression, et en tirer quelques conclusions. Il faut lire cette violence à la lueur de la situation générale. Nous subissons actuellement une offensive insensée du libéralisme autoritaire. La crise sanitaire provoquée par le Sars-cov-2 a hélas offert le prétexte de toutes les accélérations dans la mise en œuvre du programme de ce libéralisme autoritaire, qui ne s’est pas privé de continuer dans le même temps de déshabiller l’hôpital public. L’image glaçante de ces rues désertes sillonnées par des livreurs à vélo ; la distanciation des corps et la confusion des esprits ; la généralisation du télétravail ; la réduction des loisirs à la seule interaction avec des prothèses numériques et donc la réduction des spectacles à l’état de concurrents malheureux de Netflix ; la multiplication de lois scélérates, profitant de la stupeur générale et de l’interdiction de manifester pour entériner sans résistance l’usage des drones et la reconnaissance faciale et laisser le champ libre aux milices armées ; l’enrichissement accru des plus riches et l’appauvrissement des autres ; le déploiement sans débat de la 5G et le règne du tout connecté ; les profits sans précédents des GAFAM… c’est toute l’utopie libérale dans sa version cybernétique qui a profité de la crise pour fondre sur nous comme notre nouvelle réalité pendant qu’on élucubrait gaiement ici ou là sur « le monde d’après ».

Cette année, non seulement la culture aura été jugée « non essentielle », mais la musique aura été criminalisée jusqu’au grotesque. On peut créditer un préfet du Morbihan de la trouvaille d’un arrêté interdisant en septembre dernier le transport en voiture d’instruments de musique. On aura vu ailleurs des patrouilles de police faire la chasse aux habitants des villes qui avaient le malheur d’écouter en pleine journée de la musique assez fort pour qu’elle s’entende de la rue. Et pour finir des armes de guerre contre une fête et ces images d’hommes du GIGN détruisant des sound systems à coups de hache. Il semble que le plus simple délassement musical soit devenu suspect. Les loisirs autorisés en permanence se restreignent à ceux qui nous maintiennent dans l’hébétude, les autres sont à portée d’interdiction arbitraire, d’imposition de passe sanitaire ou de tirs de grenades. Le moins qu’on puisse dire, c’est que dogme français de la sacralité de la culture en a pris un coup.

Comment ne pas interpréter cette privation – une forme au fond de privation sensorielle – comme l’un des actes de la guerre psychologique qui nous est faite ? À mesure que le monde est rendu plus irrespirable, on en condamne les sorties. Non seulement les sorties pratiques, les possibilités concrètes d’échapper aux conditions de vie dominantes, mais les sorties dans l’imaginaire, ces portes que la musique, la danse et leur partage ouvrent sur d’autres mondes. Il semble que l’âpreté (pour le grand nombre) du monde qu’on nous concocte commande la destruction violente de tout dehors, à la mesure de notre désir naturel de lui échapper. Ainsi traite-t-on les ZADs de toutes sortes, et ainsi légifère-t-on contre « les séparatismes ».

Cet enfermement dans un contexte hostile est exactement à l’image du dispositif policier qui à Redon coinçait les teufeurs dans un cul-de-sac, entre le cordon policier infranchissable, une rivière et des taillis, sous un tir nourri de gaz lacrymogène et de grenades.

Plus que jamais, nous défendrons la musique, les voies de traverse, les portes de sortie – et en particulier les free parties passées, présentes et à venir.

Moins que jamais nous ne voulons revendiquer l’utilité de nos pratiques artistiques pour le maintien d’une « cohésion sociale » qui prend de plus en plus ouvertement la forme d’une terreur généralisée.

Nous appelons à la multiplication des fêtes libres, et y prendrons part.

Comme le disait un fameux morceau des Spiral Tribe :
YOU MIGHT STOP THE PARTY, BUT YOU CAN’T STOP THE FUTURE !
(Vous pouvez peut-être arrêter la fête, mais vous ne pouvez pas arrêter le futur)

version audio de la tribune.

Sakina Abdou (musicienne)
Geneviève Adrey (chargée de production)
Jaafar Aggiouri (musicien)
Sophie Agnel (musicienne)
Bernard Aimé (ancien directeur artistique du Petit Faucheux à Tours)
Anne Alvaro (actrice)
Pierre-Henri Ardonceau (chroniqueur Jazz Magazine)
Faustine Audebert (musicienne)
Olivier Azam (réalisateur de films)
Phillipe Bacchetta (retraité directeur de salles)
Renaud Baillet (programmateur Jazz à Poitiers)
Renaud Bajeux (ingénieur du son et musicien)
Sacha Barbiery (architecte et membre de la Carrière Milwaukee, organisation d’événements culturels et sociaux)
Franpi Barriaux (journaliste et photographe - Citizen Jazz)
Françoise Bastianelli (productrice label Émouvance)
Marie-Hélène Bastianelli (conservatrice de bibliothèque)
Christine Baudillon (cinéaste et monteuse)
Félicie Bazelaire (musicienne)
F BBriet (musicien)
Aïda Belhamd (programmatrice Be Free Production)
Stéphane Berland (producteur indépendant de phonogrammes - Ayler Records)
Alexis Bernaut (poète, musicien, traducteur)
Jacques-Henri Beschieau (directeur festival)
Augustin Bette (musicien)
Eric Beynel (syndicaliste)
Jean-Jacques Birgé (compositeur)
Frédéric Bisson (philosophe)
Méghann Biteau (vivante)
Julien Blaine (poètartiste)
Alan Blum (musicien, enseignant, ingénieur du son)
Bastien Boni (musicien)
Raymond Boni (musicien)
Julien Boudart (musicien)
Armelle Boulliung (responsable communication)
Jean-Pierre Brandy (jardinier)
Pascal Bréchet (musicien)
Pascale Breton (cinéaste)
Cédric Buron (musicien)
Christian Buteau (Membre d’Ecoppede et du cinéma La Strada, cinéma itinérant en milieu rural)
Étienne Cabaret (musicien)
Xavier Camarasa (musicien)
Félix Caous (régisseur son)
Joëlle Caous (régisseuse lumière)
Michel Caous (gérant retraité, société de prestation de service du spectacle vivant)
Jean-Luc Cappozzo (musicien)
Philippe Carles (journaliste)
Morgane Carnet (musicienne)
Elise Caron (musicienne)
Sylvain Cathala (musicien)
Antonin Chabillan (organisateur de free parties de salon)
Michèle Chadeisson (libraire)
Julien Chamla (musicien)
Pascal Charrier (guitariste, compositeur)
Nicolas Chedmail (musicien, inventeur d’instruments)
Marc Chonier (attaché de presse et programmateur)
Philippe Chrétien (artiste et enseignant)
Véronique Chrétien (artiste et enseignante)
Sébastien Cirotteau (musicien)
Cerveaux non disponibles
Gaspar Claus (musicien)
Sven Clerx (musicien)
Denis Colin (musicien)
François Corneloup (musicien)
Gilles Coronado (musicien)
François Cotinaud (musicien)
Julien Coupet (musicien)
Vincent Courtois (musicien)
Virginie Crouail (production)
Caroline de Bendern (actrice-réalisatrice)
Franq De Quengo (co-directeur festival Sonic Protest)
Catherine Delaunay (musicienne)
Benoît Delbecq (musicien)
Julien Delbende (président de la SMAC Plages Magnétiques)
Jacques Denis (journaliste)
Bertrand Denzler (musicien)
Maelle Desbrosses (musicienne)
Philippe Deschepper (musicien)
Christophe Desforges (plasticien et président de l’association hop’jazz)
Julien Desprez (musicien)
François Diébolt (médiathécaire musical)
Sophia Domancich (musicienne)
Matthieu Donarier (musicien)
Michel Dorbon (producteur, gérant de label, RogueArt)
Lionel Dray (comédien)
Benjamin Duboc (musicien)
David Dubuis (chargé de communication collectif Coax)
Bruno Ducret (musicien)
Denis Dufour (compositeur)
Jean-Yves Duhoo (dessinateur)
Jozef Dumoulin (musicien)
Bertrand Dupont (producteur de disques)
Fabien Duscombs (musicien)
Cécile Even (programmatrice de la SMAC Plages Magnétiques)
Fantazio (musicien)
Jean-Philippe Feiss (musicien)
Frédéric Firmin (musicien)
Nicolas Flesch (auteur-acteur)
Joachim Florent (musicien)
Ludovic Florin (musicologue)
Philippe Foch (musicien)
Sylvie Fontaine (auteure, dessinatrice)
Clarisse Elie Fordant (citoyenne)
Arnaud Forest (musicien et réalisateur sonore)
Alexis Forestier (metteur en scène et musicien, La Quincaillerie)
Denis Fournier (musicien)
Jean-Marc Foussat (musicien, ingénieur du son, producteur)
Patrick Fradet (musicien)
Bénédicte Gallois (graphiste)
Lionel Garcin (musicien)
Amanda Gardone (musicienne)
Olivier Gasnier (disquaire)
Praline Gaypara (conteuse)
Julien Geffroy (programmateur)
Émilie Germain (aide-soignante)
Michael Gimenez (musicien)
Jean-Brice Godet (musicien)
Frédéric Goldbronn (réalisateur de films)
Simon Goubert (musicien)
Michaël Goupilleau (régisseur technique)
Sophie Griffon (musicienne)
Alex Grillo (musicien)
Alain Gripoix (citoyen Insoumis)
Sylvain Guérineau (saxophoniste)
Jean-Luc Guionnet (musicien)
Will Guthrie (musicien)
Gérard Halle (journaliste, producteur, écrivain)
Nathan Hanson (musicien)
Sylvaine Hélary (musicienne)
Viviane Hélary (musicienne et psychologue)
Simon Henocq (musicien)
Odile Henry (sociologue, professeure, Université Paris 8)
Antonin-Tri Hoang (musicien)
Karsten Hochapfel (musicien)
Gaïa Homan (administratrice spectacle vivant)
Betty Hovette (musicienne)
Tony Hymas (musicien)
Naïssam Jalal (flûtiste et compositrice)
Théo Jarrier (disquaire)
Clémence Jeanguillaume (musicienne)
François Jeanneau (musicien)
Colin Jore alias « Nilok » (musicien)
Yannick Jory (musicien)
Stéphane Jourdain (producteur - réalisateur)
Delphine Joussein (musicienne - productrice)
Véronique Joussein (professeure des écoles)
Yann Joussein (musicien)
Marie-José Justamond (Fondatrice et présidente Festival Les Suds)
Sylvain Kassap (musicien)
Erwan Keravec (musicien)
Rafael Koerner (musicien)
Michel Kokoreff (sociologue, Université Paris 8)
Guillaume Kosmicki (musicologue, auteur)
Kristina Kovalskaya (sociologue)
L’1consolable (rappeur)
Hélène Labarrière (musicienne)
Jean-Baptiste Labarrière (citoyen atterré)
Philippe Laccarrière (musicien)
Fanny Lafargues (musicienne)
Blanche Lafuente (musicienne)
Bénou Lahaye (perlière)
Lucie Laricq (musicienne et ingénieure du son)
Guirec Latour (citoyen libre - pour l’instant - et conscient)
Anne Laurin (ingénieur du son)
Daunik Lazro (musicien)
Dominique Le Bozec (musicien)
Nelly Le Grevellec (directrice de théâtre)
Pierre-Yves Le Jeune (musicien)
Timothée Le Net (musicien)
Hélène Le Saux (mono-auditrice itinérante)
Joëlle Léandre (musicienne)
Yvain Lemattre (administrateur de compagnie)
Sylvain Lemêtre (musicien)
Bernard Lepallec (musicien)
Mael Lhopiteau (musicien)
Ramon Lopez (musicien)
Bernard Lubat (musicien)
Alain Mahé (musicien, compositeur)
Vincent Mahey (ingénieur du son, producteur indépendant)
Jean Marboeuf (cinéaste)
Albert Marcoeur (musicien)
Jean-Sébastien Mariage (musicien)
Francis Marmande (auteur)
Janick Martin (musicien et redonnais)
Fred Marty (musicien)
Anaïs Maviel (compositrice)
Itto Mehdaoui (comédienne, La Quincaillerie)
Fanny Ménégoz (musicienne)
Mélanie Métier (architecte)
Olivier Michel (directeur de La Pop - incubateur artistique et citoyen)
Coline Miossec (étudiante en 4e année de design)
Jacky Molard (musicien)
Anne Montaron (productrice radio)
Antoine Moulin (musicien)
Andrée Munchenbach-Keller (pensionnée de l’Éducation nationale)
Sarah Murcia (musicienne)
Florian Nastorg (musicien)
Basile Naudet (musicien)
Métie Navajo (auteure)
Emanuela Nelli (danseuse, chorégraphe)
Frédéric Neyrat (philosophe)
Bernard Nicolino (chargé de communication en EPCI / retraité)
Lê Quan Ninh (musicien)
Mico Nissim (musicien)
Isabelle Nuffer (disquaire-auteure)
Charlie O. (musicien)
Bertrand Ogilvie (professeur de philosophie, Université Paris 8)
Stéphane Ollivier (journaliste)
Peter Orins (musicien)
Julien Palomo (compositeur)
Pascal Pantel (citoyen douzbek)
Anne-Marie Parein (administratrice des Allumés du Jazz)
Laurent Paris (musicien)
Karine Parrot (Enseignante-chercheuse)
Elodie Pasquier (musicienne)
Jean-François Pauvros (artisan musicien)
Christelle Payen (musicienne)
Stéphan Payen (musicien)
Guillaume Pellerin (physicien, informaticien IRCAM)
Edward Perraud (musicien)
Laurent Perrier (musicien)
Bruno Perthuis (professeur des écoles)
Didier Petit (musicien)
Denis Pic Lelièvre (dessinateur)
Alexandre Pierrepont (anthropologue)
Frédéric Pierrot (comédien)
Dominique Pifarély (musicien)
Jac Pochat (musicien)
Nicolas Pointard (musicien)
Christian Poitevin (ex-adjoint à la culture de Marseille 1989-1995)
Gilles Poizat (musicien)
Jean-Louis Pommier (musicien)
Julien Pontvianne (musicien)
Hasse Poulsen (musicien)
Ronan Prodhomme (musicien - programmateur)
Christian Pruvost (musicien)
Jeanne Puchol (dessinatrice)
Serge Quadruppani (écrivain)
Valentine Quintin (chanteuse)
Josep Rafanell i Orra (psychologue, écrivain)
Yasmina Rakovsky (administratrice Collectif Coax)
Antonin Rayon (musicien)
Daniel Richard (ex-producteur)
Jean-Charles Richard (musicien)
Nathalie Richard (comédienne)
Jean-François Riffaud (musicien)
Adrian K. Riffo (régisseur général d’exposition et vidéo)
Fabien Rimbaud (musicien)
Guy Risbec (organisateur de spectacle)
Ève Risser (musicienne)
Danièle Robert (auteur et traductrice littéraire)
Julia Robin (musicienne)
Jean Rochard (producteur artisanal de musique - disques nato)
Laurent Rochelle (musicien - producteur)
Christophe Rocher (musicien)
Margaux Rodrigues (photographe)
Yoram Rosilio (musicien)
Anaïs Rousset (artiste plasticienne)
Gérard Rouy (photographe)
Frédéric Roy (citoyen)
Guillaume Roy (musicien)
Damien Sabatier (musicien)
Johan Saint (musicien et chargé de production The Bridge)
Jeannot Salvatori (musicien)
Bernard Santacruz (musicien)
Benjamin Sanz (musicien)
Caroline Sasal (musicienne et professeure des écoles)
Florian Satche (musicien)
Olivia Scemama (musicienne)
Camille Secheppet (musicien)
Christelle Séry (musicienne)
Samuel Silvant (musicien)
Pauline Sol Dourdin (danseuse)
Claudia Solal (musicienne)
Makis Solomos (musicologue, Université Paris 8)
Valérie Sophie (monitrice - éducatrice)
Paul Sorrentino (anthropologue)
Nicolas Souchal (musicien)
Frédéric Sourice (programmateur musique)
Mathieu Sourisseau (musicien)
Nicolas Stephan (musicien)
Pierre Stephan (musicien)
Julien Tamisier (musicien, programmateur, Ajmi Avignon)
Christian Tarting (écrivain - professeur des universités - directeur des éditions chemin de ronde)
Ianik Tallet (musicien)
Pierre Tenne (journaliste)
Serge Teyssot-Gay (musicien)
Samuel Thiebaut (réalisateur de films)
Nicolas Thirion (directeur artistique)
Bruno Tocanne (musicien - producteur, président des Allumés du Jazz)
Sylvain Torikian (directeur historique du 28 rue Dunois)
Erwin Toul (musicien)
Julien Tual (musicien)
ValK (photographe)
Gaëtan Veber (éclairagiste et fondateur Carrière Milwaukee)
Antoine Viard (musicien)
Fabrice Vieira (musicien)
Pascal Vigier (musicien)
Julien Villa (auteur, acteur)
Fabrice Villard (musicien, écrivain)
Thierry Virolle (ex-administrateur de compagnie musicale)
Antonin Volson (musicien)
Éric Vuillard (écrivain)
Paul Wacrenier (musicien)
Fred Wall°ich (saxophoniste - improvisateur - dé(compositeur) - metteur en son et en images - plastisonneur - langagiste ...)
Christine Webster (compositrice, chercheuse)
Ourida Yaker (productrice)
Zou (dessinateur)

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