Lettres sur la peste - Olivier Cheval

« Ce qui préside à la gestion de cette crise sanitaire n’obéit pas à une logique de santé, mais à des impératifs économiques, c’est-à-dire politiques. »

« Tout ce que l’on peut souhaiter de meilleur aux forces autonomes qui se sont agrégées ces derniers mois, c’est qu’elles aillent à la rencontre les unes des autres, et forment un tissu de réalité toujours plus profond, plus intense et plus étranger au spectacle politique, qu’il y ait un décrochage général entre un discours public de plus en plus vain et extraterrestre et des processus locaux d’organisation, de pensée, de rencontre et de lutte de plus en plus denses. »

"Ce lieu d’asphalte entouré de marguerites et recouvert d’énormes camions… Une symphonie pour cylindrés et pistons en 666 mouvements. Il n’y a pas seulement un rapport fraternel avec le chauffeur, il y a aussi le rapport animal avec la machine. C’est incroyable de manier ces trucs énormes ; les garer où il faut qu’ils soient, où on veut ; aller à leur rythme ; apprendre une forme de patience qui est imposée par le camion lui-même.
J’incite vraiment tous les aventuriers qui existent encore à Rennes à venir bloquer des camions demain et les jours qui viennent…."