L’Exil, mouvement révolutionnaire

Alexandre Lécroart

paru dans lundimatin#371, le 20 février 2023

« C’est dans l’exil que naissent les citoyens du Nouveau-Monde », écrit d’une main fiévreuse l’anarchiste Ernest Cœurderoy dans son brûlot Hurrah !!! ou La Révolution par les Cosaques, qui fit grand bruit lors de sa parution en 1854. « De ce poteau d’exil qu’on a tenté de rendre infâme, je veux faire une colonne de marbre et d’or » [1], ajoute-t-il, bravache. Aujourd’hui comme hier, l’exil est méprisé. Aujourd’hui comme hier, on reproche aux exilés leur antipatriotisme, on leur reproche leur courage, on les enferme ici pour mieux les punir d’avoir voulu être libres, pour avoir osé traverser des lignes tracées sur une carte.

Le Nouveau-Monde que peuplent les exilés du XXIe siècle n’a pourtant rien d’enviable : c’est un cimetière marin, et pas celui que chantait le poète. Pour un Aquarius affrété à leur rescousse, combien d’esquifs à la dérive, combien de coquilles de noix retournées ? La Méditerranée roulerait des tombereaux de carcasses jusqu’à nos côtes, si la marée animait ses entrailles. De lassitude, comme on recrache un bout de viande coincé entre deux dents, elle avait rejeté sur une plage turque le corps sans vie d’Alan Kurdi, mort noyé à l’âge de trois ans. C’était le 2 septembre 2015. Depuis, près de 30 000 exilés sont morts en voulant gagner le continent qui a fait des droits de l’homme son apanage [2]. 30 000, sous le patronage de Frontex, l’agence européenne de contrôle aux frontières, et des garde-côtes de toutes les nations libres et moins libres du pourtour méditerranéen.

Cœurderoy est un exilé. Un exilé politique, condamné à la déportation par coutumace en 1849, sentence qui l’oblige à fuir la France pour la Belgique, puis la Suisse, l’Espagne et l’Italie. Ses Jours d’Exil, écrits entre 1848 et 1855, témoignent de cette vie d’errance dont il fait une force. Il a été contraint et forcé de fuir la France après la Révolution de 1848, dont l’échec reste chez lui une blessure profonde, qui motive son appel au chaos et à la guerre, seule façon selon lui d’abattre la société bourgeoise. En révolutionnaire, en anarchiste, en désespéré, il a chanté cet exil qui « centuple la vie de l’homme en lui donnant l’humanité pour patrie » [3].

Car l’exil, c’est le mouvement. L’exil est anti-bourgeois, il est le geste de l’homme qui cherche un monde meilleur, qui veut en finir avec les frontières aux allures de charniers. On n’arrête pas le mouvement, on le contient jusqu’à ce que la digue cède.

L’exil, fuite en avant

L’exilé est forcément transfuge de classe, transfuge de race : ingénieur en Erythrée, il est employé clandestin dans le port de Marseille. Il est le ferment de la Révolution, ne serait-ce que parce que son statut lui-même récuse l’idée de patrie, ou du moins le pousse à la reconsidérer. Immanquablement, « la décision de quitter son pays et de ne plus reconnaître l’autorité du gouvernement légal a tendance à politiser » [4] les exilés. Cœurderoy a l’audace des métaphores, en décrétant que l’exil est une chance : les cadavres de la Méditerranée, les sans-papiers qui triment pour un salaire de misère, ont-ils vu leur vie centupler ? Se sont-ils sentis frères de l’humanité, quand les garde-côtes grecs ont sympathiquement escorté leur rafiot jusqu’aux eaux italiennes, pour ne pas, surtout pas avoir à les prendre en charge ?

Mais Cœurderoy a raison. Mille fois raison : « Les vrais exilés, sur cette terre, ce sont ceux qui ne peuvent sortir de chez eux qu’avec la permission de leur maître et sur un passeport signé de sa main. » Ceux que nous nommons exilés sont libres de toute patrie. Les vrais exilés sont les patriotes, les chauvins, qui brandissent leur carte d’identité avec la fierté de l’honnête citoyen, celui qui n’a rien à se reprocher, étant satisfait de sa sujétion.

Réduits à des moins que rien par des conditions d’accueil déplorables, s’étant politisés du fait même de leur long voyage, les exilés ne peuvent plus tout à fait adhérer au système de valeur capitaliste. Leur mouvement est une ressource de la révolution, quand bien même ils sont physiquement maintenus dans des centres d’accueil aux airs de prison. Tout, dans l’esprit de Cœurderoy, vaut mieux que l’immobilisme et le monopole. La « policiarisation » de la gestion des exilés en fait tout sauf des hommes libres : mais ce n’est pas la liberté physique qu’évoque Cœurderoy. Lui aussi, en tant qu’exilé, fut condamné à des années d’éloignement et de galère. Comme Zo d’Axa, comme Bakounine, comme tant d’anarchistes du long XIXe siècle, les Etats ne le laissèrent pas souffler longtemps.

Non, ce dont parle Cœurderoy, c’est d’une liberté morale, sans laquelle toute liberté physique est vaine. Les exilés ont gagné cette liberté morale et philosophique : ils ont voulu échapper à la servitude, ils se sont révoltés contre l’ordre établi. Les exilés, pour lui, sont le moteur de la Révolution : cette métaphore n’est pas sans rappeler celle de Karl Marx faisant des révolutions les « locomotives de l’histoire », appelée à jouer un rôle important dans l’imaginaire révolutionnaire marxiste [5].

L’appel au mouvement de Cœurderoy, à « l’universel et éternel mouvement » [6], ne va pas, en effet, sans un éloge du déplacement, de la vitesse, sans un appel au voyage conjuguant « la graine ailée, le fil télégraphique, la fumée noire des grands navires » [7]. Ses Jours d’Exil applaudissent le progrès des transports, qui doivent déboucher sur l’« universelle circulation » [8] des hommes. Las, celle-ci ne s’est pas encore produite : les transports n’accueillent volontiers que les touristes dûment munis de leur visa. Et si les pays les moins avancés vivent d’un mouvement, c’est de celui du capital qui transite par Western Union.

Les exilés, eux, traversent la Méditerranée sur des canots pneumatiques. Ils sont le garant d’un mouvement réel, qui n’est pas l’aller-retour à l’exotisme frelaté du tourisme de masse, ni les voyages en business d’une oligarchie partout chez elle car partout expropriatrice. Et pourtant, l’imaginaire collectif les prend comme repoussoir.

Peu de choses ont changé, depuis 1852. Aujourd’hui comme hier, le mot d’invasion est tatoué sur toutes les bouches de la réaction. Elle est migratoire, se meut par bandes, les hommes prêts à égorger la veuve et l’orphelin et les femmes armées de leur ventre, elle procède du changement de peuple dénoncé par l’œil hagard et la voix nasillarde du mauvais rejeton de la famille Camus. Saupoudrez d’islamophobie (videz-y le pot entier), et vous obtenez une délicieuse soupe médiatico-politique au doux parfum d’excréments. A servir bien brûlant, façon poix moyenâgeuse.

Voilà où nous sommes rendus : le barbare à nos portes, menaçant l’ordre occidental qu’il faut toujours préserver, évidemment, car la sécurité et la patrie prévalent.

Le Cosaque, entre barbarie et liberté

Cœurderoy renverse les termes de l’équation bourgeoise : l’exil, c’est la patrie, le proscrit, l’homme libre. Et la Révolution, les Cosaques.
Cœur de son pamphlet de 1854, les Cosaques sont des guerriers russes, dont le nombre et la férocité font frémir la France de Napoléon III, sacré empereur trois ans plus tôt. Celle-ci se souvient de l’épopée de l’oncle Bonaparte, qui se termina très à l’Est parmi les débris d’une capitale incendiée. En 1814, lors de la campagne de France, les Russes font le chemin inverse, et terminent leur virée dans la campagne française. Les Cosaques, bataillons autonomes originaires des steppes d’Ukraine et de Russie, et combattants féroces de surcroît, y laissent un très mauvais souvenir, où le pillage le dispute aux viols.

Des barbares, en somme. On craint une invasion, sur le modèle des Huns emmenés par Attila ou des Hordes sanguinaires de Gengis Khan. Les Cosaques, qui n’arrivent que par « nuées » sont de ceux qui « envahirent jadis l’Empire romain », disait Napoléon Ier [9], dans un argument, en fait un poncif, que Cœurderoy reprend à son compte pour mieux exalter leur caractère guerrier. Leurs « Hurrahs » qui donnent, modulo les points d’exclamations, son premier titre au pamphlet de 1854, retentissent comme un cri infernal.

Cœurderoy s’empare de cette psychose pour bâtir son pamphlet sur l’hypothèse la plus odieuse, la plus immorale aux yeux de la bourgeoisie : l’invasion de l’Europe décadente par les Cosaques est la meilleure chance de la Révolution. Le chaos qui s’en suivrait, c’est l’ordre. Les ouvriers, les moins que rien, tous les damnés de la Terre, en somme, n’ont rien à craindre d’une telle invasion : leur condition à l’ère du libéralisme économique, qui en 1852 est pourtant loin d’avoir atteint son point d’orgue, est déjà celle de la servitude la plus complète. Les Cosaques ne peuvent que les libérer ; de l’état d’anarchie, au sens premier du terme, créé par leur arrivée naîtra l’opportunité d’ériger une nouvelle forme de société, fondée sur des aspirations libertaires, de solidarité et d’entraide.

Les Cosaques sont aussi des exilés : semi-nomades, ils ont été embrigadés dans l’Empire russe, mais leur caractère est étranger à son impérialisme. Ils n’ont que faire des patries qu’ils envahissent, étant partout chez eux et chez eux nulle part. Et la diatribe de Cœurderoy, prêchant non seulement le chaos et la guerre, mais une invasion migratoire, n’est pas sans rappeler quelques-unes des peurs les plus accablantes de nos xénophobes modernes.

Les exilés et les Cosaques ont en partage le mythe xénophobe qui les entoure. Les exilés sont les Cosaques, et les Cosaques les exilés. Mais tous, nous pouvons, et plus encore, nous devrions être Cosaques : « Car le Cosaque, nous apprend Cœurderoy, c’est l’homme déshérité qui réclame bravement, à la pointe du fer, une place au foyer social ; c’est l’ignorant, le partageux, le brigand, le barbare – comme vous dites – en un mot, celui qui a faim et celui qui a soif et à qui vous ne voulez donner ni à boire ni à manger, le Cosaque enfin, c’est le révolutionnaire par la force des choses, pour son intérêt, pour sa vie [10]. »

L’anarchie de Cœurderoy, sous ses apparences « sataniques » [11] et hautement individualistes, est transcendée par un universalisme retourné, miroir de l’universalisme bourgeois qui a mis à bas le système d’ordres de l’Ancien Régime pour mieux affirmer la domination de l’argent et de la marchandise. Cœurderoy identifie le Cosaque au Révolutionnaire. Or, avant de faire allégeance au Tsar de toutes les Russies au milieu du XVIIe siècle, cet homme libre élisait ses chefs militaires selon une tradition libertaire de démocratie directe. Son caractère semi-nomade rendait inutile le droit de propriété : tous les combattants cosaques étaient égaux, se partageant les rations, produits de la guerre, de la chasse et de la pêche sans distinction sociale aucune [12].

Cette démocratie directe des Cosaques, Cœurderoy ne pouvait la connaître : les coutumes qui révèlent les Cosaques en précurseurs des bataillons anarchistes de l’éphémère Makhnovchtchina d’Ukraine étaient inconnues en Occident à son époque. Son recours aux Cosaques comme instrument de liberté est avant tout transgressif. Il fait d’eux, à la suite de Proudhon, des êtres plus proches de la Barbarie que de la civilisation. Mais en cela, ils sont plus purs, et susceptibles de nous délivrer d’elle. Pour Cœurderoy, le Russe réduit en esclavage depuis des générations vaut, du point de vue de la liberté, bien mieux que le Français capitaliste : « L’homme qui reçoit le knout n’est atteint qu’à la surface de son corps ; celui qui se prostitue au trafic est maculé dans les profondeurs de son âme [13]. »

Précapitalistes, les Cosaques n’ont pas goûté le poison infâme de la marchandisation et viennent, par leur violence, en délivrer l’Occidental. Cœurderoy ignore la dimension libertaire de leurs institutions, même si son texte, en certains passages, la fait étrangement pressentir. La coïncidence est heureuse : elle ajoute de l’eau au moulin d’un rachat de la civilisation par le concours des exilés, car c’est en cette qualité, finalement, que les Cosaques sont mobilisés par le pamphlétaire : ils incarnent le mouvement.

Enfermé et pourtant libre : le mouvement salvateur

La bourgeoisie conservatrice et réactionnaire voit dans l’exilé un élément perturbateur. L’accent est mis aujourd’hui sur l’incompatibilité des valeurs culturelles de l’exilé – extra-européen, s’entend – avec les désormais sacro-saintes valeurs occidentales issues des Lumières, ou présentées comme telles. On craint la liberté de l’exilé à nous convaincre, comme une civilisation grelottante craint la moindre bourrasque. C’est là le résultat de cinquante ans de lobbying intellectuel de la Nouvelle droite racialiste d’Alain de Benoist, dont les idées ont peu à peu essaimé l’espace public : faire passer son racisme pour une défense de la différence culturelle.

Le masque est grossier. Il cache ce qui fait rarement l’actualité : l’absence d’un accueil digne, ou plus précisément l’incapacité des structures capitalistes à offrir cet accueil, à intégrer au substrat national ces êtres humains, traités comme des éléments, révèle toute la perversité du système politico-économique où nous sommes tous jetés. Toute la promesse républicaine d’universalité – pour s’en tenir au cadre français – est brisée par ce seul constat. L’exilé est enfermé dans des conditions indignes, quand il n’est pas maintenu dans les « centres fermés » [14]. L’expression est belge ; ses ersatz fleurissent dans toute l’Europe. C’est pourquoi la revendication du mouvement est si importante : aussitôt accompli, celui-ci est brisé. Le paradis occidental est une cage.

L’évolution du cadre législatif français d’accueil suffit à prendre la mesure du désastre au point de vue des droits humains. En mars 2022, la France comptait 140 000 demandeurs d’asile en cours d’instance, ayant droit légalement à une place d’hébergement [15]. Pourtant, et malgré une augmentation relative des places d’hébergement, en 2018, 40 % des demandeurs n’étaient pas accueillis dans un centre dédié. Les conditions d’accueil ne cessent de se dégrader. Une telle situation n’est pas le contre-coup d’une vague migratoire imaginaire, non : l’accélération des procédures – visant évidemment le renvoi plutôt qu’un accueil rapide – et la « policiarisation » croissante du système d’accueil sont le fruit de décisions politiques, pensées et voulues, comme la réforme du droit d’asile de 2015 [16]. Et ce ne sont pas les maigres mais appréciables protestations du Défenseur des droits – autorité morale vouée à prêcher dans le désert – qui y changeront quelque chose.

L’accroissement inévitable du nombre de « réfugiés climatiques » [17] et le traitement probablement barbare de ces migrations en Occident rendront le mouvement d’exil plus prégnant encore, et avec elle la dichotomie entre soif de liberté et similitude des structures de conditionnement – au sens étroit du centre d’hébergement comme au sens large de la structure économique du pays d’accueil. La crise climatique entraîne chaque année le déplacement de plus de 20 millions de personnes. Ces déplacements d’abord internes aux pays risquent bien de provoquer une accélération de la recomposition sociale de nos sociétés modernes, qui les craignent plus que tout, elles qui sont bâties sur l’ordre. Mais internes ou externes, ils reposent toujours sur une même réalité : le trop-plein de l’accumulation capitalistique désormais mondialisée.

Nos exilés sont différents des Cosaques de Cœurderoy en cela : ils ne sont pas des barbares précapitalistes. Ils amènent avec eux une expérience du capitalisme fondamentalement similaire à la nôtre car reposant sur le même processus de marchandisation qui a gagné le monde entier. Certes, dans les Etats faillis, dans les pays en proie à la guerre civile, les processus d’appropriation du capital sont moins sophistiqués, plus brutaux qu’en Europe : le poids des chaînes n’est pas allégé par les concessions de la social-démocratie, provoquant un sursaut de liberté plus franc, plus massif. Mais les exilés luttent pour la liberté ; arrivés en Europe, ils réalisent – pas tous, pas toujours, mais ils réalisent – que cette recherche était illusoire, que le paradis vendu, s’il paraît plus doux, procède du même moule que l’enfer quitté.

C’est en découvrant cette similitude, en en comprenant la cause première, que les exilés s’affranchissent et apportent à la Révolution leur part. Comme les Cosaques, la guerre en moins. Le mouvement les construit ; en retour, ils construisent le mouvement. Cœurderoy nous met en garde : « Suivons donc le mouvement, ou le mouvement passera sur nous et nous laissera stériles [18]. » Ce que nous dit l’exilé de nous-même, en définitive, c’est l’absence de courage que nous avons à rester, nous, statiques.

Alexandre Lécroart

Photo : Bernard Chevalier

[1Ernest Cœurderoy, Hurrah !!! ou La Révolution par les Cosaques, Introduction, X. Disponible sur Gallica.

[2Source : Organisation internationale pour les migrations.

[3Ernest Cœurderoy, Hurrah !!!, op. cit., Introduction, X.

[4Stéphane Dufoix, « Les légitimations politiques de l’exil », Genèses, no. 34, 1999, pp. 53-79.

[5Voir Enzo Traverso, « Les locomotives de la Révolution », dans Révolution. Une histoire culturelle, notamment pp. 48-55. La citation de Marx est tirée des Luttes de classe en France.

[6Ernest Cœurderoy, Hourrah !!!, op. cit., Chap. I, VII.

[7Ibid., Introduction, X.

[8Cité par : Bonnier, Tristan. « Ernest Cœurderoy : souvenirs d’un proscrit », Ballast, vol. 10, no. 2, 2020, pp. 138-149.

[9Cité par : Aimé Dupuy, « Les Cosaques dans l’histoire et la littérature napoléoniennes », Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, 1971, 18-3, pp. 430-445.

[10Ernest Cœurderoy, Hourrah !!!, op. cit., Introduction, XIII.

[11C’est ainsi que le qualifie Dolf Œhler dans les quelques pages de son livre Le spleen contre l’oubli. Juin 1848. Baudelaire, Flaubert, Heine. Herzen consacrées à Cœurderoy (Payot, 1996, pp. 171-172).

[12Sur la structure libertaire des Cosaques, voir l’ouvrage du poète libertaire et exilé russe Mikhaïl Wadimovitch Ramseier, Cosaques (Nemo, 2009).

[13Ernest Cœurderoy, Hourrah !!!, op. cit., Chapitre IV, VI.

[14Yanna Oiseau, « Le business d’enfermement d’étrangers », Ballast, 04 mai 2021, en ligne.

[15Chiffres de la Cimade, « Dispositif d’accueil des demandeurs d’asile : état des lieux 2022 », en ligne.

[16Voir : Serge Slama, « De la défaillance systémique à la « policiarisation » des conditions d’accueil des demandeurs d’asile en France », La Revue des droits de l’homme [En ligne], no. 14, 2018, mis en ligne le 21 juin 2018.

[17Sur les débats concernant la construction de la catégorie « réfugié climatique » et ses variantes comme catégorie juridique, on peut se référer à Christel Cournil, « Les “réfugiés environnementaux” : enjeux et questionnements autour d’une catégorie émergente », Migrations Société, vol. 128, no. 2, 2010, pp. 67-79.

[18Ernest Cœurderoy, Hourrah !!!, op. cit., Chapitre VI : « Considérations », VI.

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