Selon nos informations, des policiers sont venus l’interpeler vendredi 25 septembre à 21h30 dans le bar associatif où il travaille bénévolement. M. Daoudi préparait des falafels pour une soirée karaoké et avait dépassé de 30 minutes l’heure de son couvre-feu quotidien. Après 28 heures de garde à vue et la perquisition de son domicile, le parquet a requis et obtenu son placement en détention dans l’attente d’une comparution immédiate différée qui se tiendra le mardi 6 octobre.
[MàJ du 5 octobre : Kamel Daoudi a été transféré lundi dernier de la maison d’arrêt d’Aurillac à celle de Lyon-Corbas sans que ses avocats ni sa famille n’en aient été informés. Il serait placé à l’isolement. La LDH et le Gisti ont dénoncé dans un communiqué commun ce qu’ils qualifient d’acharnement. Un concert de soutien était prévu à Aurillac samedi 3 octobre, il a été interdit par la préfecture. Son audience de comparution immédiate différée se tiendra mardi 6 octobre à Aurillac, ses amis et soutiens appellent à un rassemblement.]
Pour mieux saisir les enjeux politiques et humains de l’acharnement que subit M. Daoudi, nous vous invitons à consulter les différents articles que nous avons publié par le passé.
Un reportage d’Amnesty International
Un entretien sur Le Media