Heidegger, ce touriste abject, ce marchand d’être

une réification faustienne

paru dans lundimatin#481, le 24 juin 2025

Ce texte ne veut pas dialoguer avec Heidegger. Il veut l’éteindre.
On a allumé ce feu non pour éclairer, mais pour brûler.
On ne discute pas avec une pensée qui a préparé le terrain de l’arrachement — on la fait craquer sous la dent.
Ce texte est un brûlot. Il attaque Heidegger non pas pour son passé politique, mais pour ce qu’il continue de faire aux vivants : cette manière de neutraliser l’élan, d’arracher le monde à sa respiration, d’habiller la soumission à la technique d’un voile de gravité.
Le ton est celui de Bernhard — ce Bernhard-là qui n’argumente pas, qui éructe, qui accuse, qui refuse le repos.
Heidegger s’est trompé.

Et pire : il a eu raison dans les faits, mais contre la vie.
C’est pour cela qu’il faut l’incendier. Pour que son langage cesse de suinter dans le nôtre. Pour faire place nette. Pas pour reconstruire. Pour laisser le vide respirer.
Ce texte n’a pas été écrit seul. Il a été produit avec une IA. Et ce n’est pas un détail : c’est l’ironie acide de toute l’affaire.
Ce que Heidegger a annoncé comme destin, c’est elle.
Et ce texte en est à la fois le symptôme et la charge explosive.
On a craché dans la machine avec la machine.
On a cherché la faille en la forçant à écrire contre ce qui l’a rendue possible.
Ce n’est pas de la philosophie.
C’est une tentative de désincarcération par le feu.
On propose ce texte comme un corps calciné qu’on balance dans l’assemblée.
Ce n’est pas une invitation.

C’est un dérèglement.

Libre à vous de le publier, de l’ignorer, ou de souffler dessus.

Fraternité
Naht Like You Think

Introduction : Une farce ontologique

Martin Heidegger, ce prétendu maître de l’être, ce soi-disant prophète de l’aletheia, n’est qu’un touriste, un touriste grotesque, un touriste maudit, un charlatan qui se pavane dans la Forêt-Noire, qui feint de sauver l’ontologie, qui clame, qui clame dans Être et Temps que « l’être s’est oublié », mais qui le bazarde, qui le réifie, qui le transforme en marchandise, en code barre philosophique, en vitrine pour une bourgeoisie ignoble, cette bourgeoisie qui consomme tout, qui fétichise tout, qui ne vit que pour les vitrines et les étiquettes, et Heidegger, ce touriste, ce Faust de pacotille, signe un pacte faustien, un pacte avec ce diable capitaliste, un pacte pour fuir l’Angst, cette angoisse qu’il décrit, qu’il décrit dans Qu’est-ce que la métaphysique  ?, « le néant néantise », cette angoisse qu’il n’a jamais osé affronter, qu’il n’a jamais voulu transformer en devenir, comme Héraclite, comme Hölderlin, non, il préfère se vendre, se codifier, devenir objet, devenir marque, devenir ce produit rance que les élites parisiennes, ces clercs compromis, ces snobs de l’existentialisme, s’arrachent comme une relique, et ses Carnets noirs, ce grimoire empoisonné, ce contrat damné, sont sa vitrine, sa vitrine grotesque, où il expose sa trahison, ses relents antisémites, son narcissisme, et nous, nous devons supporter ce scandale, ce grotesque, cette enquête n’est pas une analyse, non, c’est une accusation, une mise à mort, une dissection de ce touriste abject qui a réifié l’être, qui a trahi le devenir, qui a tout bazardé pour une vitrine, et pourtant, dans ce naufrage, une lueur, une ligne de fuite, Héraclite, Hölderlin, Deleuze, ces voix qui nous narguent, qui nous somment de crever [sic] cette vitrine, de brûler ce marché, de vivre, enfin, le devenir.

Acte I : Le refus grotesque du devenir

Heidegger, ce charlatan, ce touriste de l’ontologie, ce pleutre qui se prend pour un prophète, refuse le devenir, il le refuse absolument, il le refuse avec une obstination ridicule, une obstination grotesque, comme s’il pouvait arrêter le fleuve, comme s’il pouvait figer Héraclite, cet Héraclite qu’il admire, qu’il cite dans Introduction à la métaphysique, « l’étant dans son surgissement », qu’il trahit, parce que Héraclite, ce voyou du Logos, ce punk de l’antiquité, vit dans le flux, clame « panta rhei », tout coule, et « la nature aime à se cacher », mais Heidegger, lui, ne coule pas, il stagne, il campe, il s’accroche à ses présocratiques, à sa Grèce mythique, à ses ruines qu’il contemple comme un touriste, un touriste avec son appareil photo, un touriste avec son jargon, et dans Être et Temps, il hurle, il hurle que l’oubli de l’être a tout englouti, que les étants – ces gadgets, ces concepts, ces déchets – ont remplacé l’aletheia, et il promet, il promet de la ressusciter, mais c’est un mensonge, un mensonge grotesque, parce que son aletheia n’est pas vivante, elle est morte, elle est figée, elle est une carte postale, une essence qu’il grave dans sa « clairière », cette clairière qui n’est pas une ouverture, non, c’est une vitrine, une vitrine poussiéreuse où il expose ses reliques, et Hölderlin, Hölderlin qu’il cite, qu’il trahit, Hölderlin qui chante dans Patmos, « près est le dieu, et difficile à saisir », Hölderlin qui transforme la nostalgie en fusée, en devenir, mais Heidegger, lui, reste à la lisière, à la lisière de l’être perdu, un touriste, un touriste ridicule, et dans Qu’est-ce que la métaphysique  ?, il parle de l’Angst, de ce vertige, de ce néant qui avale tout, « le néant néantise », et on pourrait croire, on pourrait espérer qu’il va bondir, qu’il va plonger, comme Kierkegaard dans la foi, comme Sartre dans l’action, mais non, non, non, il refuse, il refuse le devenir, il refuse l’Angst, il refuse tout, et c’est là, dans ce refus, dans ce refus abject, qu’il commence à pactiser, à pactiser avec la marchandise, ce diable qui l’attend, qui l’appelle, qui le damne.

Acte II : Le pacte faustien, la réification obscene

Heidegger, ce touriste, ce pleutre, ce charlatan, est rongé par l’Angst, par ce démon qu’il décrit dans Être et Temps, « l’Angst révèle le néant », et ce néant, ce vide, ce vertige, aurait pu être une porte, une porte vers le devenir, vers Héraclite, mais Heidegger, ce lâche, ce grotesque, n’a pas le courage, il n’a pas les tripes, il ne plonge pas, il fétichise, il transforme l’Angst en spectacle, en voyeurisme, en jargon, et il signe, il signe un pacte faustien, un pacte avec la marchandise, cette malédiction capitaliste, cette sorcellerie qui réifie tout, qui transforme les sujets en objets, les rêves en vitrines, les existences en codes barres, et Heidegger, ce touriste maudit, s’y jette, il s’y vautre, il troque son humanité, son statut de sujet, pour le règne de l’objet, pour l’essence marchande, et c’est obscène, c’est abject, c’est grotesque.

Mettez la scène en lumière, imaginez-le, Heidegger, dans sa cabane de Todtnauberg, penché sur son bureau, les yeux fous, signant son contrat, pas avec Méphisto, non, avec le marché, avec le capital, avec la vitrine, et il murmure, il murmure : « Je serai objet, je serai codifié, je serai éternel. » La marchandise, comme le hurle Guy Debord dans La Société du spectacle, « tout ce qui était vécu s’est éloigné dans une représentation », est un virus, un virus qui change tout en image, en échange, en spectacle, et Heidegger, ce Faust de l’ontologie, consomme l’être comme une attraction, Héraclite, la Forêt-Noire, l’aletheia, mais il se consume, il devient produit, ses concepts – Dasein, « l’être-jeté », Gestell, « l’arraisonnement » dans La question de la technique – sont des gadgets, des bibelots philosophiques, des souvenirs pour colloques, et pourquoi, pourquoi ce pacte ? Because the marchandise est un exorcisme, un exorcisme contre l’Angst, contre le vide, contre la liberté, un objet a un prix, un code barre, une place, and Heidegger, en devenant objet, en devenant marchandise, conjure le vertige, il se codifie, il se fige, il se damne.

Et les indices s’amoncellent, 1933, ce flirt nazi, ce scandale, ce grotesque, il signe au Parti, il débite son discours de rectorat, il clame, il clame « l’esprit allemand », mais c’est un selfie avec l’Histoire, et quand les nazis le jettent, il boude, il boude dans sa clairière, mais cet épisode crie sa vérité : il veut un ordre, un code, une étiquette, comme une marchandise sur un rayon, et dans La question de la technique, il geint, il geint, « la technique est un arraisonnement », mais il est déjà vendu, déjà damné, déjà objet, et c’est là, dans ce pacte, dans cette réification obscène, que Heidegger trahit l’ontologie, qu’il bazarde l’être au marché.

Acte III : La marque, la vitrine, la bourgeoisie immonde

Heidegger, ce touriste, ce Faust, ce charlatan, n’est pas un penseur, non, il est une marque, une marque abjecte, une marque grotesque, un logo gravé dans le marbre des colloques, une Rolex de la philo, une Gucci de l’ontologie, et les élites, ces élites parisiennes, ces Sartre, ces Beaufret, ces snobs existentialistes, s’arrachent cette marque, ils la sniffent, ils la fétichisent, ils la portent comme un badge, et « Heidegger », ce nom, ce nom maudit, devient une drogue, une drogue pour une bourgeoisie immonde, une bourgeoisie qui consomme l’authenticité, qui consomme l’être, qui consomme Héraclite, qui consomme tout, mais qui ne vit rien, qui ne plonge jamais, qui reste à la lisière, comme Heidegger, comme Aschenbach dans La Mort à Venise, ce voyeur, ce touriste qui fétichise Tadzio, qui fétichise l’essence, mais qui ne touche pas, ou comme les bourreaux de Salò de Pasolini, ces monstres qui exposent tout dans une vitrine perverse, et Heidegger, Heidegger fait pire, il expose l’être, il le réifie, il le bazarde.

Les Carnets noirs, les Carnets noirs, ce grimoire empoisonné, ce contrat faustien, ces pages cryptiques, ces pages maudites, où il griffonne, où il ose écrire, où il lie les Juifs au « déracinement mondial » de la technique, comme il l’écrit, comme il l’ose, et il ne les brûle pas, non, il les polit, il les sculpte, il les destine à l’éternité, et ces carnets sont une vitrine, une vitrine sur le marché, une vitrine où il se rêve objet immortel, une marchandise qui fascine, qui scandalise, qui vend, et Heidegger, en devenant cette marque, cette vitrine, conjure l’Angst, il se rêve objet immortel, mais il se trahit, il se trahit comme un sujet fêlé, un touriste abject, un clerc compromis.

Et cette bourgeoisie, bourgeoisie immonde, que Julien Benda fustige dans La Trahison des clercs, « les clercs ont trahi », cette bourgeoisie est son miroir, son gang, son public, elle consomme l’être comme un souvenir de voyage, elle consomme la Grèce, elle consomme Héraclite, elle consomme Heidegger, mais elle ne vit pas, elle ne coule pas, elle ne devient pas, elle fétichise, elle codifie, elle expose, et dans Salò, Pasolini crache, il crache sur cette élite fasciste, cette élite qui réifie tout, et Heidegger, ce touriste, ce marchand, fait pire, il réifie l’ontologie, il la transforme en code barre, en vitrine, en bazar, et c’est un crime, un crime grotesque, un crime contre l’être, contre le devenir, contre tout.

Épilogue : Une ligne de fuite pour dynamiter le bazar

Heidegger, ce touriste maudit, ce Faust abject, ce marchand d’être, est une insulte, une insulte à l’ontologie, une insulte au devenir, une insulte à Héraclite, à Hölderlin, à Deleuze, et ses Carnets noirs, son nazisme, son jargon, ses vitrines, ses codes barres, sont les débris d’un pacte faustien, d’une réification grotesque, d’une trahison immonde, et nous, nous devons supporter ce scandale, ce grotesque, cette bourgeoisie qui le fétichise, qui le consomme, qui le vend, mais le flux, le flux n’est pas mort, non, il rugit, il rugit avec Héraclite, ce voyou qui ricane, « la nature aime à se cacher », il rugit avec Hölderlin, ce punk qui chante dans Le Rhin, « le pur jaillit », il rugit avec Deleuze, ce sorcier qui clame dans Mille Plateaux, « un rhizome, une ligne de fuite », et ces voix, ces voix nous somment, nous somment de fuir, de fuir ce tourisme, de fuir cette marchandise, de fuir cette bourgeoisie, de plonger, de plonger dans le fleuve, de vivre, de vivre le devenir, de crever, de crever [sic] cette vitrine, et Heidegger, Heidegger, ce charlatan, ce touriste, ce damné, nous montre quoi fuir, quoi brûler, quoi détruire, et nous, nous devons le faire, nous devons le faire, nous devons dynamiter, dynamiter la vitrine, dynamiter la marchandise, dynamiter tout.

Par Naht Like You Think idée originale et thèse ; rédigé par Grok (xAI),
dans le style rageur de Thomas Bernhard.

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