Face à la pandémie, retournons la « stratégie du choc » en déferlante de solidarité !

230 médecins, infirmier.e.s., psychologues, réanimateurs, enseignant.e.s, comédien.ne.s, paysan.ne.s, artistes, chercheuses, scientifiques, musicien.ne.s, syndicalistes, éditeurs, libraires et autres personnalités appellent à s’auto-organiser face à la pandémie de Covid-19.

paru dans lundimatin#235, le 23 mars 2020

Près de 230 médecins, infirmier.e.s., psychologues, réanimateurs, enseignant.e.s, comédien.ne.s, paysan.ne.s, artistes, chercheuses, scientifiques, musicien.ne.s, syndicalistes, éditeurs, libraires et autres personnalités appellent à s’auto-organiser face à la pandémie de Covid-19 et à rejoindre le réseau de solidarité COVID-ENTRAIDE FRANCE. [1]

Depuis une semaine la France est entrée dans une nouvelle réalité vertigineuse. Le Covid-19 n’est plus une « petite grippe », selon nos gouvernants, mais la « pire crise sanitaire depuis un siècle ». Un choc intime qui nous fait trembler pour nos proches et toutes les personnes particulièrement fragiles. Une secousse géopolitique qui fait s’effondrer la mondialisation néolibérale comme un château de cartes. 2019 avait été une année d’incendies ravageurs en Australie, Amazonie et ailleurs, et d’immenses soulèvements populaires. 2020 a d’ores et déjà les traits d’une paralysie totale, une crise systémique majeure.

Cette pandémie achève de rendre irrespirable la vie dans un système politique et économique délirant, néfaste, mais surtout inutile au moment où un immense besoin de soin se fait sentir. Après être resté attentiste pendant un mois et demi, Emmanuel Macron a promis, pour ne pas perdre la face, que « l’État paiera […] quoi qu’il en coûte ». La « mobilisation générale » est décrétée. « Nous sommes en guerre », paraît-il, contre un « ennemi invisible ».

Face à cette rhétorique militariste, nous affirmons une autre logique. À « l’union nationale » nous préférons l’entraide générale. À la guerre, nous opposons le soin, de nos proches jusqu’aux peuples du monde entier et au vivant. En France, comme dans les autres pays, nous allons tenir ensemble pour faire face à l’épidémie. Nous allons transformer l’isolement imposé en immense élan d’auto-organisation et de solidarité collective.

Avec nos voisin.e.s, nos ami.e.s, nos familles, nos proches, nos collègues ; dans nos immeubles, nos rues, nos quartiers, nos villes et nos villages ; notamment en utilisant les réseaux sociaux, nous allons construire l’entraide à la base. Pour aider les plus fragiles qui ne peuvent pas sortir à obtenir de la nourriture. Pour garder les enfants de celles et ceux qui doivent continuer de travailler. Pour partager des informations vérifiées sur la situation. Pour se donner des nouvelles et se réconforter dans cette situation déchirante. Pour soutenir les plus précaires dans leurs luttes pour vivre. Pour faire face à une crise économique, bancaire et financière qui s’annonce dévastatrice malgré les annonces faussement rassurantes des banques centrales. En restant chez nous pour le moment, mais dans la rue dès que possible.

Face à l’ampleur du bouleversement, même Emmanuel Macron appelle à « innover dans la solidarité ». Mais nous ne sommes pas dupes du fameux « en même temps » : l’entraide que nous construisons n’est pas l’auxiliaire d’un État néolibéral défaillant. Elle ne sera pas le cheval de Troie d’une future « stratégie du choc » à base de télétravail, de « volontariat citoyen » dans des services publics détruits, et de poursuite dans la destruction des acquis sociaux au nom de « l’état d’urgence sanitaire ».

Notre solidarité est celle du peuple, de ceux d’en bas, qui se serrent les coudes pour survivre et pour vivre dignement. Elle n’a rien à voir avec celle des élites mondiales – facilement dépistées, elles -, qui se retranchent dans leurs palais dorés, protégés et désinfectés pendant que les soignant-e-s sont « au front » sans moyens et fabriquent leurs propres masques de protection en prenant tous les risques.

Pendant que les travailleurs sociaux et les institutrices gardent leurs enfants, sans consigne officielle pour se protéger, s’exposant à une contamination. Pendant que les plus précaires, les sans logis, sans papiers, sans réseaux sociaux, les intérimaires sans chômage partiel, les « indépendants » contraints au travail en danger ou sans activité, seront encore plus frappé.e.s par la crise. Pendant que les « déjà confiné.e.s », les migrant.e.s enfermé.e.s en centres de rétentions et les prisonnier-e-s voient leur situation encore aggravée. Pendant que les habitant.e.s des quartiers populaires et les personnes racisé.e.s sont parmi les premier.e.s visé.e.s par la répression liée au confinement.

Jamais l’alternative n’a été si claire, le scandale si palpable : nous jouons notre vie pendant qu’eux gèrent l’économie.

L’entraide que nous allons construire s’inscrit dans le sillage du soulèvement des peuples partout dans le monde au cours des derniers mois, du Chili au Liban, de l’Algérie au Soudan. Cette vague a répandu sur la planète la nécessité de mettre nos corps en jeu. Le Covid-19 rend indispensable, pour l’heure, leur confinement. Mais révoltées ou confinés, nous mourrons d’un système qui recherche le profit et l’efficacité et pas le soin, le pouvoir et la compétition et pas l’entraide.

Cette épidémie ravageuse n’est pas une simple réalité biologique. Elle est amplifiée par les politiques néolibérales, la destruction méthodique de l’hôpital et de l’ensemble des services publics. Si ce virus tue autant, c’est aussi parce qu’il n’y a plus assez de soignant.e.s et de lits, pas assez de respirateurs ou parce que l’hôpital tend à devenir une entreprise à flux tendu. Et si nous applaudissons chaque soir à 20h les soignant.e.s, c’est aussi pour contenir notre colère contre les gouvernants qui savaient que la tempête arrivait depuis deux mois sans rien faire.

Nous appelons donc à renforcer la solidarité et l’auto-organisation pour faire face à la pandémie et la crise systémique, partout où c’est possible, sous toutes les formes imaginables, tout en respectant la nécessité absolue du confinement pour freiner la propagation. Plus particulièrement, nous appelons à rejoindre le réseau de solidarité auto-organisé #COVID-ENTRAIDE FRANCE (https://covid-entraide.fr/) qui se constitue dans des dizaines de lieux depuis une dizaine de jours. Nous invitons à créer des groupes d’entraides locaux en ligne et sur le terrain, de notre hameau à notre village, de notre immeuble à notre ville. Nous appelons à recenser les centaines d’initiatives qui se créent à travers une cartographie collaborative (https://covidentraide.gogocarto.fr).

Ne restons pas sidéré.e.s face à cette situation qui nous bouleverse, nous enrage et nous fait trembler. Lorsque la pandémie sera finie, d’autres crises viendront. Entre temps, il y aura des responsables à aller chercher, des comptes à rendre, des plaies à réparer et un monde à construire. À nous de faire en sorte que l’onde de choc mondiale du Covid-19 soit la « crise » de trop et marque un coup d’arrêt au régime actuel d’exploitation et de destruction des conditions d’existence sur Terre. Il n’y aura pas de « sortie de crise » sans un bouleversement majeur de l’organisation sociale et économique actuelle.

Il y aura un avant et un après. Nous sommes pour l’instant confiné-e-s, mais nous nous organisons. Et, pour sûr, nous reprendrons les rues, les jardins, les outils de travail, les moyens de communication et les assemblées, ensemble.

La stratégie du choc doit s’inverser. Cette fois-ci le choc ne servira pas à affermir le contrôle, le pouvoir central, les inégalités et le néolibéralisme, mais à renforcer l’entraide et l’auto-organisation. À les inscrire dans le marbre.

INFOS :

LIEN VERS LA PÉTITION : https://covid-entraide.fr/signe-la-petition-pour-lentraide/

Signature pour les associations et organisations : merci d’envoyer votre signature à entraidepandemie@riseup.net (en précisant l’organisation dans l’objet du mail)

PREMIER.E.S SIGNATAIRES :

Corinne Morel-Darleux, autrice, élue régionale et militante éco-socialiste

Pablo Servigne, chercheur in-terre-dépendant

Éric Beynel, co-délégué général de Solidaires

Cécile Gondard-Lalanne, co-déléguée générale de Solidaires

Hugo Huon, pour le Collectif Inter-Urgences

Matthieu Bellahsen, psychiatre et praticien hospitalier

Sarah Kilani, médecin anesthésiste-réanimateur

Benoit Blaes, président du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG)

Sayaka Oguchi, médecin généraliste, trésorière du SNJMG

Emmanuelle Lebhar, interne en médecine générale, chargée de mission au SNJMG

Julien Aron, médecin néphrologue, chargé de mission au SNJMG

Vladimir Adrien, interne de l’AP-HP

Jonas Pochard, anesthésiste réanimateur

Amaury Delarge, réanimateur

Françoise Brun, infirmière

Catherine Fayet, infirmière

Benjamin Royer, psychologue clinicien 

Franck Prouhet, médecin généraliste

Claire Bourgogne, médecin généraliste

Marcy Pondi, anesthésiste-réanimatrice

Joachim Müllner, médecin psychiatre 

Amina Ben Salah, médedecin doctorante en Neurosciences

Sabrina Ali Benali, médecin à Paris

Ben Omrane Choukri, médecin à Paris

Stéphane Lerivray, infirmier anesthésiste

Michel Robin, infirmier

Marie Llorens, infirmière urgences

Mathilde Martinot, psychiatre en hôpital public

Dominique Seydoux, médecin retraité

Aurélien Barrau, astrophysicien

Annick Coupé, secrétaire générale d’Attac

Aurélie Trouvé, porte parole d’Attac

Raphaël Pradeau, porte parole d’Attac

Maximes Combes, porte parole d’Attac

Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération Paysanne

Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du Droit au Logement

Cyril Dion, réalisateur

Geneviève Azam, essayiste

Benoît Teste, secrétaire général de la FSU

Annie Déan, porte-parole du MAN

Jean-François Pellissier, porte-parole d’Ensemble !
Josep Rafanell i Orra, psychologue et écrivain

Patrick Farbiaz, cofondateur du collectif Pour une Ecologie Populaire et Sociale (PEPS)

Virginie Maris, philosophe

Christophe Bonneuil, historien

Leslie Kaplan, écrivaine

Dominique Méda, sociologue

Céline Pessis, historienne

Baptiste Monsaingeon, sociologue

Ludivine Bantigny, historienne

Johan Badour, éditeur

Cervaux non Disponibles

Partager c’est Sympa

Miguel Benasayag, philosophe

François Cusset, philosophe

Dominique Bourg, philosophe

Jean Gadrey, économiste

Samuel Hayat, politologue

Isabelle Cambourakis, éditrice

Jean-Marie Harribey, économiste

Audrey Vernon, comédienne

Xavier Ricard Lanata, essayiste et haut-fonctionnaire

Yves Cochet, président de l’institut Momentum

Pierre Khalfa, économiste, Fondation Copernic

Catherine Zambon, autrice

Serge Quadruppani, écrivain

Nathalie Quintane, écrivain

Sezin Topçu, sociologue

Alain Damasio, écrivain

Jérôme Baschet, historien

Bernard Friot, sociologue

Stéphane Lavignotte, théologien

Elise Lowy, cofondatrice de PEPS

’L’1consolable’, rappeur

Kolin Kobayashi, journaliste in-terre-dépendant

Jean-Jacques Delfour, philosophe

Gauthier Chapelle, chercheur in-Terre-dépendant et co-auteur

Paul Ariès, politologue,

Dénètem Touam Bona, écrivain-artiste

Vincent de Gaulejac, président du réseau international de sociologie clinique

François Jarrige, enseignant-chercheur en histoire

Arnaud Muyssen, médecin à Lille

Anne Thebaud Mony, sociologue

Jacques Fradin, économiste

Laure Noualhat, documentariste

Pierre André Juven, sociologue de la santé

Cyril Pedrosa, auteur de bande dessinée

Anne-Sophie Novel, journaliste

Fabrice Flipo, philosophe

Sophie Gosselin, revue Terrestres

Maxime de Rostolan, fondateur de Fermes d’Avenir

Frédéric Boone, chercheur en astrophyisque

Vanessa Morisset, critique d’art et enseignante

Federico Tarragoni, sociologue

Sofia Meister, chercheuse IRD

Lucie Davy, avocate membre du Syndicat des Avocat de France

Annie Ghiloni, militante du MAN

Louis-Marie Barnier, syndicaliste, sociologue du travail

Lecomte Gabrielle, sociologue

Antoine Back, conseiller municipal à Grenoble

Léna Dormeau, chercheuse en philosophie politique

Laurent Cauwet, auteur, éditeur

Julien Théry, historien

Anne Marchand, chercheuse en socio-histoire

Fabrice Vigne, écrivain

Rose-Marie Lagrave, sociologue

Stéphane Douiller, professeur émérite de philosophie de l’Université Paris 8

Gérard Bras, philosophe

Aurélien Gabriel Cohen, revue Terrestres, Université de Paris

Philippe Boursier, professeur de SES

Loïc Steffan, co-fondateur La Collapso Heureuse

Pierre-Eric Sutter, co-fondateur de l’OBservatoire des VEcus du COllapse (OBVECO)

Marie Didier, écrivain médecin

Ana Rougier, journaliste indépendante

Alexis Judic, artiste plasticien

Roger Champ, militant de la Confédération Nationale du Logement

Nelly Massera, artiste et réalisatrice

Camille Riquier, scénographe

Fred Ortuno, association Art Factories

Étienne Ciapin, sociologue

Anthony Laurent, journaliste scientifique, co-fondateur de Sciences Critiques

Lola Ostier, médiatrice socio-éducative

Patrice Bride, coopérative ’Dire le travail’

Anne Jollet
, historienne

Jean-Luc Gautero, enseignant-chercheur

Raphaelle Doyon, maîtresse de conférences

François Jacquet, ingénieur de recherche

Gilles Guégan, scénographe-jardinier

Cyril Piou, chercheur en écologie

Agnès Valentin, comédienne

Coraly Zahonero, comédienne

Nicolas Le Coq, professeur des écoles

Sandrine Costamagno, directrice de recherche CNRS

Philippe Merlant, journaliste et conférencier gesticulant

Grégory Poinsenet, cofondateur de Sorry Children

Pierre Charrier, cofondateur de Sorry Children

Fabienne Brugel, metteuse en scène

Raphaël Sarfati, libraire

Pierre-Jean Heude, régisseur

Guillaume Bagnolini, philosophe

Saskia Cousin, anthropologue

David Dupuis, anthropologue et psychologue clinicien

Delphine Schmoderer, plasticienne

Josépha Dirringer, juriste

Makis Solomos, musicologue

Leïla Frouillou, sociologue

Igor Babou, professeur à l’université Paris Diderot

Stéphane Bikialo, enseignant-chercheur en littérature

Gwen de Bonneval, auteur de bande dessinée

Bernard Schéo, enseignant-chercheur

Olivier Roueff, sociologue

Sidi Mohammed Barkat, enseignant-chercheur

Guillaume Lecamus, metteur en scène

Stephen Bouquin, sociologue

Sarah Mekdjian, enseignante-chercheure

Myriem Augier, sociologue

Hélène Tordjman, économiste

Kolja Lindner, politiste

Antoine Leblois, économiste

Solène Derrien, plateforme pyrénéenne d’observation atmosphérique

Laurence Protteau, sociologue

Laurence Charlier, anthropologue

Mari Oiry Varacca, géographe

Clément Barthélémy, docteur en écologie

Jean-Michel Hupé, chercheur CNRS en neurosciences et écologie

Mattia Paco Rizzi, architecte

Denys Piningre, cinéaste

Rosemary Faulkner, traductrice

Pascal Maillard, univesitaire et syndicaliste

Othmar Eipeltauer, paysan arboriculteur

François Gèze, éditeur

Christelle Rabier, maîtresse de conférence

Pierre Lénel, Sociologue

Rada Iveković, universitaire

Julien Wosnitza Fondateur Wings of the Ocean

Thomas Berther, fédération Habicoop

Nicolas Voisin, La Suite du Monde

Christophe Masutti, chercheur

Stuart Pluen Calvo, éditeur

Audrey Boulard, le Vent se Lève

Floryan Reyne, naturopathe

Chantal Charlot, formatrice

Sonja Dicquemare, architecte enseignante

Samuel Pinaud, sociologue

Françoise Bressat-Blum, présidente de l’Université Populaire de Lyon

Philippe Arnaud, co-secrétaire de Solidaires 33

Anne Macou-Lescieu, el’cagette Roubaix

Adèle Cassigneul, chercheuse

Mikael Motelica, enseignant-chercheur

Philippe Birgy
, enseignant-chercheur

Claude Crestani
, psychologue du travail

Maria da Fonseca, enseignante-chercheuse

Brian Padilla, écologue

Philippo Michel, association LESA

Frédéric Verhaegen, université de Lorraine

Guillaume Pellerin, physicien et informaticien

Marjorie Keters, association ACIDES

Agatha Frankowska-Thuinet, professeur des écoles

Sophie Hoarau, comédienne

Benoît Hodeu, archéologue

Emmanuel Ferrand, association La Générale

Sarah Labelle, maîtresse de conférence

Jean Fauché, pour Alternative et Autogestion

Philippe Eustachon, metteur en scène

Tunvezh Gwlagen-Grandjean, journaliste radio

Amel Dahmani, secrétaire de Sud Collectivités Territoriales

Florence Vallero, intermittente du spectacle et auteure

Cyril Dutech, chercheur en biologie évolutive

Anthony Pecqueux, sociologue

François Piquemal, enseignant en lycée professionnel

Jean Bourdoncle, animateur de Lien et Changement

Laurent Eyraud-Chaume, comédien

Anne Isla, économiste

Jérémy Bonner, enseignant

Frédérique Bey, ingénieure

Julien Jourdan, enseignant

Stéphane Pauvret, artiste scénographe

Étienne Gérard, sociologue

Marie-Paule Frisot, trésorière du Man Moselle

Katja Ploog, enseignante-chercheuse

Anne-Emmanuelle Berger, universitaire

Josiane Bru, anthropologue

Jim Petit, musicien

Sibylle d’Orgeval, réalisatrice

Catherine Scheer, anthropologue

Antoine Lamer, Data Scientist

Nicolas Paris, informaticien

Stéphanie Mariette, chargée de recherche à l’INRAE

Marina Sou, pour Libres Apprenants du Monde

Frédéric Bourdon, conseiller municipal de Vitry-sur-Seine

Jules Desgouttes, coordinateur de Art Factories

Hélène Oblet, ingénieure territorial

Marie Cuillerai, professeure des universités

Nadine Forte, enseignante

Françoise Bénet, professeur de danse

Jacques Pabst, comédien

Monique Dental
, réseau féministe Ruptures

Franck Gaudichaud, enseignant-chercheur

Thierry Élias, docteur en optique-atmosphérique

Philippe Élusse, réalisateur

Laure Teulières, historienne

Jimmy Markoum, enseignant

Marc Pion, paysan gesticulant

Martine Minne, pour Attac Flandres

[1Cette tribune est publiée simultanément sur lundimatin, Médiapart, Reporterre, Bastamag, Terrestres, Politis, Rapports de Force, Mouvements, Regards et Contretemps.

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