Climat, sécheresse et guerre en Syrie

« le réchauffement porte en lui les conflits comme la nuée l’orage »

paru dans lundimatin#165, le 12 novembre 2018

Avec le réchauffement climatique, ce n’est plus simplement l’extraction d’énergie fossile qui génère des conflits, mais aussi les conséquences de l’utilisation de ces combustibles. Si « l’histoire du Moyen-Orient se confond avec celle de ses guerres » comme l’écrit Robert Fisk dans La grande guerre pour la civilisation c’est – entre autre, en raison des ressources de son sous-sol. Ironie de l’histoire, c’est dans la région où l’on extrait le plus de carbone du sous-sol que les effets du réchauffement sont les plus violents. Comme les malheurs n’arrivent jamais seuls, la hausse des températures s’accompagne d’une cascade de conséquences catastrophiques : stress hydrique, baisse des rendements agricoles, déplacement de population, etc. Cet article essaie de comprendre le lien qu’il y a pu avoir entre la gestion calamiteuse de la vague de sécheresse qui a touché la Syrie les années précédant la révolution de 2011 et le déclenchement de cette dernière.

Sans doute François Hollande n’avait-il pas tort en affirmant en décembre 2015 à la tribune de la COP21 que « le réchauffement porte en lui les conflits comme la nuée l’orage ». Peut-être faisait-il référence à cette étude publiée dans la revue Science [1] en 2011 basée sur la dendrochronologie (l’étude des anneaux de croissance des arbres) et cherchant à lier le taux de carbone dans l’atmosphère sur une période de 2 500 ans avec les événements politiques, économiques et sociaux. Les scientifiques trouvèrent de nombreuses corrélations, notamment qu’une météo positive allait souvent de paire avec une période d’ascension (Empire Romain entre le IIIe siècle av-JC et le IIe siècle ap-JC , ou encore l’Europe médiévale du XIe au XIIIe). Et à contrario une météo défavorable ayant un impact sur la production agricole, pouvait amplifier les crises politiques, sociales et économiques. Et de citer l’exemple, des invasions barbares du IIIe siècle ap-JC (sonnant le glas de l’Empire Romain d’Occident) qui suivirent une période de sécheresse. De même qu’une vague de froid vers 1 300 annonça des famines puis des années plus tard la grande peste de 1347. La conclusion de l’étude était la suivante : si nos sociétés modernes sont moins perméables aux influences météorologiques «  elles ne sont pas pour autant immunisés. »

Ce lien entre climat et conflit sociaux alarme de plus en plus, d’autant plus à l’heure du réchauffement et du dérèglement climatique, c’est-à-dire au moment où c’est désormais l’humain qui influence le climat. A tel point qu’en juillet 2018 (le troisième mois le plus chaud depuis 1 900) le conseil de sécurité de l’ONU s’est réunie pour discuter de la question. Un diplomate explique qu’il suffit de « superposer une carte de l’arc des conflits du Sahel à l’Afghanistan aux données sur les vagues de chaleur pour mieux comprendre l’enjeu [2] ». « Le changement climatique est lié aux enjeux sécuritaires les plus pressants de notre époque. Aucun pays ne sera épargné », reconnaît la vice-secrétaire générale, Amina Mohamed, de retour d’un voyage dans la région du Sahel où elle a pu mesurer les effets des hausses des températures : « Déplacement forcé des populations locales, perte des moyens de subsistance, risques alimentaires accrus, marginalisation socio-économique et affaiblissement des institutions publiques qui agissent comme démultiplicateurs de la menace », a-t-elle détaillé.

En vérité cela fait un moment que les forces de sécurités, et notamment américaine, s’alarment de ce problème. On peut citer Le rapport secret du Pentagone sur le réchauffement climatique en 2003 (publié chez Allia en 2006) ou encore Le monde de 2030 vu par la CIA (publié en 2013), Le monde de 2035 vu par la CIA (publié en 2017) ou encore le rapport du think tank American Progress The Arab spring and climate change, probablement rapport de chevet de quelques stratèges militaires. On peut citer aussi la déclaration de James Matis en janvier 2017 avant sa nomination comme ministre de la défense auprès de Trump affirmant que le changement climatique était désormais une « préoccupation majeure  » du Pentagone [3]. En fait Donald Trump est probablement le seul climato-sceptique de son administration.

Le cas de la Syrie

Le principal reproche qui est fait à ceux qui font une « lecture climatique » des conflits, et notamment celui en Syrie, c’est le risque de dépolitiser l’évènement. « Surévaluer ce facteur c’est faire l’impasse sur une myriade d’autres facteurs qui engagent directement la responsabilité du gouvernement  » [4]. Évidemment il ne s’agit pas d’affirmer qu’un coup de chaud peut suffire à jeter les gens dans la rue, ou qu’une canicule puisse déclencher une insurrection, mais de comprendre que le dérèglement climatique est un facteur aggravant.

Dans Burning country on peut lire qu’une des raisons de la grogne qui précède la révolution de 2011 en Syrie est que « pendant les mois d’été, les robinets n’étaient parfois alimentés qu’une fois par semaine dans les quartiers les plus pauvres, tandis que les pelouses des riches restaient vertes et luxuriantes » [5]. On qu’on comprend, premièrement qu’il y a inégalité et arrogance des riches (comme souvent dans les révoltes), mais aussi que la sécheresse aggrave le phénomène. Et il l’aggrave d’autant plus qu’on touche avec l’eau à un besoin fondamental de l’humain.

L’autre aspect, c’est que si en occident on parle plus de crise de suproduction que de mauvaise récolte, les populations liées à la terre ressentent d’autant plus violemment les dérèglements de la météo, surtout lorsqu’elle influence les nappes phréatique et in fine l’agriculture. « Plus de 80 % des communautés au Sahel sont dépendantes de l’environnement. La disparition des ressources naturelles entraîne des conflits locaux qui deviennent nationaux puis régionaux. C’est un terreau fertile pour le terrorisme » affirme un membre de l’ONU cité plus haut.

Comme le résume un chercheur financé par la Défense : « On ne peut donc pas être catégorique et établir de lien direct entre changement climatique et conflits. Mais certaines régions comme l’Afrique subsaharienne sont habitées par des éleveurs ou agriculteurs qui dépendent des aléas climatiques. Si ces populations sont affectées par des événements climatiques extrêmes et ne peuvent plus assurer leur subsistance, elles migrent vers les villes où les services de base ne sont pas forcément rendus, où elles ne trouvent pas d’emplois et peuvent être tentées par des trafics ou le terrorisme. Pour les hommes vivant en bordure du lac Tchad, si la baisse des ressources hydriques et halieutiques ne leur permet plus de subvenir aux besoins de leur famille, cela peut devenir un facteur de tensions voire de recrudescence de l’activité jihadiste. C’est un paramètre qui joue. Il ne faut pas le négliger, sans non plus en faire le principal » [6].

Nous allons donc essayé d’analyser l’influence du facteur climatique dans la crise syrienne.

Rappel des faits

C’est le 17 décembre 2010 que Mohammed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits, s’immole à Sidi Bouzid en Tunisie, suite à un différend avec la police. Les mouvements de protestations s’étendent rapidement à tout le pays. En Janvier 2011 ils se répandent à la Jordanie, au Yémen et à l’Égypte. En Février c’est au tour de la Libye, de Bahreïn et du Maroc. En Syrie les premiers appels à la révolte, camouflés derrières des manifestations de solidarité avec les tunisiens et les égyptiens, ne seront que peu suivis du fait de la peur qu’inspire le régime d’al-Assad. Quelques jours après la chute de Ben Ali et Moubarak, dans la ville de Deraa dans le sud-ouest syrien des enfants écrivent sur le mur de leur école « ton tour viendra, docteur [7] ». Une quinzaine de jeunes de 10 à 16 ans sont alors emprisonnées et torturés suite à l’inscription de ce tag. Aux familles réclamant leurs enfants, les officiers répondent « apportez nous vos femmes, ont vous en fera des nouveaux ». Ils sortiront finalement après avoir été torturé, les ongles arrachés. C’est que le président, qui assure que le printemps arabes n’a aucune raison de s’étendre à la Syrie, s’en inquiète en privé. Le 15 mars les manifestations de soutient aux enfants débutent puis s’étendent dans tout le pays. « Les enfants de Deraa ne sont pas la raison de la révolution, ils en sont l’étincelle. La révolte aurait de toute façon éclatée. Mais sans eux cela aurait pu prendre plus de temps  » déclare un militant des droits de l’homme [8]. L’engrenage manifestation/répression est lancé. Comme le rappelle Abdel Basset Sarout ancien joueur de foot de l’équipe national syrienne passé à la rébellion et harangueur de foule à Homs « nous écrivons ensemble l’histoire de la nouvelle Syrie. Une nouvelle Syrie sans ce régime qui parle de guerre entre les sunnites, les alaouites et les chrétiens. Nous sommes tous syriens, nous sommes tous égaux. [9]  »

« Les Hommes font l’histoire » écrivait Marx, mais dans des conditions « directement données et héritées du passé ». En novembre 2008, un câble envoyé de l’ambassade des USA à Damas au Département d’État américain, révélé publiquement des années plus tard par Wikileaks, écrit par Abdullah bin Yehia (le représentant de la FAO, la branche alimentation de l’ONU) décrit les effets de la sécheresse commencée en 2006 (et qui finira en 2010) et ses potentielles conséquences. Il la décrit comme la pire sécheresse depuis quatre décennie, et poursuit alarmiste que celle-ci allait entraîner des « migration de masse pouvant avoir à l’avenir un effet multiplicateur de pression économique et sociale  ». Abdullah bin Yehia affirme de plus que le ministre syrien de l’agriculture s’avoue lui-même dépassé et sollicite l’aide l’ONU [10].

En fait ce câble et les prévisions faites par Abdullah bin Yehia était prophétiques. En 2010 un million de syriens (éleveurs et agriculteurs) durent effectivement migrer et rejoindre un autre million de réfugiés irakien dans des villes déjà surpeuplés. Mais on sait maintenant que ce que prédisait l’émissaire de l’ONU était en deçà de la réalité. « Pire sécheresse jamais enregistrée (...) provoquant une large dévastation des récoltes et une migration massive de familles de fermiers en direction des centres urbains [11] » peut-on lire dans une étude de 2015. Cette sécheresse n’est pas épisodique, puisque depuis 1998 elle est devenue « quasi permanente » avec une gravité sans équivalent depuis 900 ans. «  Des centaines de villages ont été abandonnés tandis que les terres de culture se transforment en désert crevassé et que les animaux de pâturages meurent. Les tempêtes de sables sont devenues bien plus fréquentes et de vastes villages de tentes peuplés de fermiers privés de terres avec leurs famille ont surgi autour des villes de Syrie  [12] » écrit un journaliste en octobre 2010. Un a deux millions d’agriculteurs et d’éleveurs fuyant la désertification des terres se retrouvent amassés dans les banlieues de Dames, Alep, Homs ou Hama [13]. Une autre étude [14] qui vient la confirmer affirme aussi qu’il n’y a pas d’explications naturelles à cela. Elle ne peut être imputée qu’aux émissions de gaz à effet de serre.

C’est donc le tout le tragique de cette histoire : le pétrole n’est pas seulement « une bénédiction, un fardeau » et « un facteur perpétuel de crise  » [15]. Ses effets son aussi « un facteur perpétuel de crise ». Le Moyen-Orient n’est pas seulement la région dont on extrait le plus de carbone du sous-sol, c’est aussi celle, où les effets du réchauffement climatique sont les plus violents. En juillet 2016, des températures de 54°C ont été enregistrée à Bassorah et au Koweït, et de 53° C en Iran. Selon les prévisions du GIEC, dans le dernier tiers de ce siècle, les villes de Dahran, Dubaï, Doha et Koweït city, la température pourrait atteindre 60°C. Plusieurs études tendent à montrer que la « température globe mouillé » (qui prend en compte l’humidité et le rayonnement solaire, c’est-à-dire la température réellement ressentie), une température au-dessus de laquelle le corps humain est en hyperthermie et ne peut pas évacuer la chaleur correctement, sera dépassé d’ici 2 100 dans le Golfe Persique. En clair, cette région pourrait à l’avenir être littéralement invivable.

Dans cette région, la plupart des pays sont des États rentiers. Si certains parviennent à diversifier la provenance de cette rente (rente géographique avec les droits de douane et de passage, rente de placement financier pour les pétromonarchies, ou rente accordé via le financement extérieur) le plus gros des revenus provient du sous-sol. Pour rester compétitif sur le marché de l’énergie, la stratégie choisie par certains pays est la surproduction. Les saoudiens, dont 90% du PNB provient du pétrole, savent que l’ère du pétrole est peut être bientôt révolue. Ils surproduisent faisant passer le prix du baril sous la barre des 30 dollars (juin 2014) afin de rendre toute autre source d’énergie non compétitive. Le Royaume est « dans une stratégie du désespoir », tout simplement « parce qu’elle n’en a pas d’autres [de stratégie] face aux nouvelles technologies et nouvelles offres de brut  » [16]. Mais la température monte et la consommation intérieur a augmenté en quarante ans de 475%. Les 32 millions de saoudiens brûlent autant de pétrole que les indiens ou les allemands, alors même qu’ils ne possèdent aucune industrie. 600 000 barils sont brûlés par jour pour produire de l’électricité, avec des pics l’été liés à l’utilisation de climatiseur. « Imaginez un dealer d’héroïne qui n’a plus assez de doses à vendre, parce qu’il est trop occupé à se shooter lui-même » ironise un analyste [17].

Cette fuite en avant les saoudiens peuvent se le permettre car ils possèdent un pétrole à faible coût d’extraction [18]. Mais la Syrie n’est pas un État pétrolier. Elle a pourtant dû faire face aux conséquences de cette sécheresse anthropique dû à l’extraction et à la combustion de fossile. Les productions agricoles déclinèrent, et le prix des denrées explosa atteignant des niveaux incontrôlables.

Cette sécheresse est aussi couplée à des choix politiques désastreux. Entre 1999 et 2010, le pouvoir syrien choisi de subventionner massivement la culture du coton faisant passer le nombre de puits de 135 000 à 230 000 sans prendre en compte le capital hydrique du pays. Durant cette période des rapports alarmistes (notamment grâce au lancement en 2002 des premiers satellites capables de réaliser un suivi des ressources en eau) se multiplient mais le pouvoir choisi de les ignorer. Au même moment le régime d’al-Assad, lance une campagne de rénovation de la classe dirigeante syrienne qui consiste à choyer une clique d’hommes d’affaires en les encourageant à s’emparer de secteurs de l’économie et à investir. En 2004 les banques privées sont de nouveau autorisées après quarante ans d’absence. Tandis que les récoltes s’effondraient, l’immobilier connaît un boom, les investissements venus du Golfe ou d’Iran affluent en masse. Dans ce contexte la figure de Rami Makhlouf, cousin du président, qui contrôlerait 60% de l’économie cristallise les colères. Les premières manifestations aux cris de « Makhlouf est un voleur  » s’en prennent à ses boutiques de SyriaTel, la compagnie de téléphonie mobile dont il est propriétaire.

A la même époque, la guerre civile irakienne, pousse des milliers de personnes sur les routes. Beaucoup d’entre elles trouveront refuges, en passant la frontière voisine, dans les grandes villes syriennes. Cet afflux massif d’immigrés pauvres et sunnites, allait raviver les tensions avec la minorité alaouite. Et ces tensions ethnoreligieuses entre majorité pauvre sunnite et minorité alaouite lié au pouvoir du parti ba’ath, allait plus tard être instrumentalisées par Assad.

Syrie et Peak Oil

L’autre lien entre le déclenchement des événements en Syrie et le pétrole est lié à la raréfaction de ce dernier, et des conséquences qu’elle implique sur la société [19]. En 1996 la Syrie franchi son pic pétrolier, le fameux peak oil. Alors qu’elle produisait encore 610 000 barils par jour au milieu des années 1990, la production syrienne de brut ne cessera dès lors de baisser, atteignant à peine plus de 300 000 b/j à la veille de la révolution. En quelques années la production allait baisser de moitié. L’essence, massivement subventionnée par le gouvernement, permettait au syrien de la payer bien en dessous des prix du marché. Mais en 2008 alors que le pétrole atteignit 147 dollars, le président syrien décide de réduire les subventions à l’essence. Son prix tripla en une nuit. Après la crise financière de 2008 le prix du baril retomba à 40 dollars, asséchant de fait les finances de Damas. En l’espace de quelques années le régime syrien perdît le bénéfice de la rente pétrolière, et le peuple celui d’une essence bon marché.

Le couple pétrole et nourriture forme un cocktail social explosif. La Syrie autosuffisante en céréale commença dès lors à importer massivement, ce qui fît doubler le prix des denrées de base. Toujours privé de sa rente pétrolière Damas se trouva dans l’incapacité de subventionner la nourriture.

« Aujourd’hui, on ne peut comprendre le réveil arabe… sans prendre en compte le stress exercé par le climat, l’environnement et la population » conclu Friedman dans son article sur le câble de Wikileaks. Mais le stress hydrique et ses conséquences sociales touchent tous les pays de la région. Et tout le monde n’a pas les moyens de s’acheter des climatiseur et des usines de dessalement de l’eau de mer. « L’ennemi de l’Iran est à l’intérieur et non à l’extérieur » affirmait l’ancien ministre de l’agriculture iranien Issa Kalantari en parlant de la sécheresse. Il estime que 50 millions d’iraniens pourraient quitter le pays dans les 25 prochaines années si le problème de l’eau venait à s’aggraver. L’Iran fait partie du trio de tête des pays qui puisent le plus dans leurs réserves hydriques non renouvelables. Régulièrement des écologistes cherchent à alerter sur ce problème. Certains d’entre eux sont arrêtés, accusé d’espionnage et se suicide en prison [20].

[2L’ONU se penche sur la question du lien entre changement climatique et risques de conflits, Le Monde, 12/07/18

[3Géopolitique d’une planète déréglée, Jean-Michel Valantin, Seuil anthropocène, 2018

[5Robin Yassin-Kassab et Leila al-Shami. Burning country : Syrians in Revolution and War, Pluto Press, 2016

[6Interview de Bastien Alex (chercheur à l’Iris), Libération, 14/10/15

[7Bachar al-Assad devenu président suite à la mort accidentelle de son frère est à la base ophtalmologue.

[8Les enfants de Deraa, l’étincelle de l’insurrection syrienne, Le Monde, 08/03/2013

[9Le gardien de la révolution, Society, décembre 2016

[10homas L. Friedman, « WikiLeaks, drought and Syria », The New York Times, 21 janvier 2014.

[12{}Earth is parched where syrian farms trived, Robert F . Worth, New York Times 13/10/10

[13Voir L’anthropocène contre l’histoire, le réchauffement climatique à l’ère du capital, Andreas Malm, La Fabrique, Paris, 2017 notamment le chapitre la révolution comme symptôme.

[14Colin P.Kelley, Shahrzad Mohtadi, Mark A.Kane, Climat change in the fertile Crescent and implications of the récent syrians Drought. PNAS, 2015

[15Daniel Yergin, Les hommes du pétrole, Calman-Lévy, 1991

[16Le nouvel ordre pétrolier mondial, Le Monde, 2 février 2016

[17Peak oil : when Saudi Spare capacity falls shorts, Energy & Capital, 27/06/11

[18Ce que les spécialistes du pétrole qualifie de « pétrole conventionnel ». Ce tour de passe-passe sémantique permet de reculer l’hypothèse du peak oil, en affirmant qu’il y aura toujours du pétrole mais qu’il sera juste plus cher à extraire (pétrole non conventionnel : schistes, pétrole off shore, conditions polaires, sables bitumineux).

[19Daech, le climat et le pic pétrolier : aperçu des « tempêtes parfaites » de demain ?, Matthieu Auzzaneau, Oil Man, blog Le Monde, 26/11/2015

[20En Iran, sept mois après leur arrestations, le sort des militants écologistes reste incertain, Nouvelles d’Iran, blog Le Monde, 11/09/18

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