Bagnoles, émeutes et libération noire

Quelques leçons motorisées des soulèvements outre-atlantique

paru dans lundimatin#326, le 17 février 2022

Des milliers de personnes en provenance des quatre coins du pays, qui convergent vers Paris pour manifester contre les restrictions sanitaires et la flambée des prix de l’essence et de l’énergie. 7200 policiers mobilisés pour sécuriser la capitale et éviter le blocage des flux. Des barrages, des blindés, des dépaneuses, des hélicoptères et un président qui appelle « au plus grand calme » des manifestant-es en camping-car. Autant dire que ce samedi, une certaine inquiétude s’est propagée au sommet du gouvernement et à la Préfecture de police de Paris.

Continuité des mobilisations contre le passe sanitaire de cet été noyautée par l’extrême droite, résurgence des Gilets Jaunes ou mouvement spontané des amoureux du bitûme ? Pour l’instant, les commentateurs se contentent de projeter leurs peurs ou leurs fantasmes sur un « convoi de la liberté » qui devrait d’abord interroger.

Plutôt que de ramener ce mouvement à ce qui est déjà connu et en attendant de produire une analyse plus complète en cours, nous pouvons commencer par nous intéresser à ce qu’il contient de novateur, dans sa forme au moins : manifester en voiture n’est pas monnaie courante en France. Nous publions cette traduction d’un texte [1] américain écrit depuis le le mouvement Georg Floyd et qui se propose précisément d’analyser le rôle de l’automobile dans les moments de soulèvements populaires. Il faut faire avec le cadre de pensée et le jargon marxiste présent de bout en bout mais les éléments apportés donnent à penser quant aux complémentarités tactiques des pieds et des pneus, en particulier pour organiser et consolider les pratiques de pillage.

Bagnoles, émeutes et libération noire

Suite au meurtre de Walter Wallace à Philadelphie, quelques leçons de la révolte
Shemon Salam et Arturo Castillon

Les vitrines tombent. D’épais panaches de fumée noire s’échappent d’une voiture de police en feu, immobilisée au milieu de la 52e rue. Un autre homme noir abattu par la police. Un autre soulèvement pour défendre la dignité humaine. « Monsieur, c’est le chaos ! » hurle dans sa radio un des agents alors que lui et ses collègues reculent sous un déluge de pierres, de bouteilles et de briques. « Arrêtez de jeter tout ça ! » exhorte un homme noir plus âgé sans que cela dissuade les jeunes insurgé-e-s noir-e-s de continuer à lancer des projectiles. Dépassée par les centaines de manifestant-e-s, la police ne peut que regarder de loin les foules occuppées à piller les magasins tout le long de l’avenue. Les policiers se concentrent sur le blocage des principales intersections.

Alors qu’elle est coincée dans un embouteillage, attendant que le feu rouge passe au vert, une voiture enfreint ce qui reste de la loi et s’enfuit à toute allure. Le temps et la vitesse n’obéissent pas au rouge, au jaune ou au vert ici. Ce n’est pas un embouteillage ordinaire. C’est la libération noire, où le pillage en voiture est la forme d’art développée en réponse au meurtre de Walter Wallace Junior par la police de Philadelphie [2].

Tout à coup, un groupe d’adolescents sort d’une voiture et file vers une destination inconnue. Gyrophares tonitruant, des voitures de police passent devant eux à toute berzingue, les lumières rouges et bleues clignotant dans la nuit, probablement pour répondre à un autre appel au 911 concernant des pillages dans une pharmacie, un Footlocker, une épicerie ou un magasin d’alcools. De l’autre côté de la rue, la station-service est remplie de voitures avec de jeunes Noir-e-s au volant. Une certaine effervescence règne, ça discute avec la musique à fond. C’est à la fois un festival de musique, un arrêt pour faire le plein et un conseil prolétarien des temps modernes où les jeunes discutent de ce qu’ils vont faire.

Ce qui s’est passé à Ferguson en 2014 [3] comme une pratique improvisée est maintenant devenu un art à Philadelphie : l’art du pillage en voiture. L’histoire officielle se contentera de répertorier ce qui s’est passé comme de la délinquance qui n’a rien à voir avec la politique. Mais il n’y a rien de plus éloigné de la vérité. Les émeutiers noirs sont les créateurs de nouvelles tactiques de lutte, de nouvelles perspectives de libération et de nouveaux types d’organisation révolutionnaire. Les réalisations du mouvement à Philadelphie ont été puissantes, libératrices et tout simplement magnifiques. Alors que les experts discréditent les émeutes comme apolitiques ou criminelles, c’est l’action même du prolétariat noir qui créent les conditions politiques laissant entrevoir un changement révolutionnaire.

[...]

La version généralement admise de ce moment est que les émeutiers sont inorganisés, manquent de direction et ont besoin de leadership. La réalité que de nombreux militants ne reconnaissent pas est que des formes de coordination et d’organisation se produisent déjà dans le maelström de l’émeute. Cela devrait être évident lorsque de grandes caravanes de pillards déferlent sur des lieux spécifiques en même temps. Que des prolétaires noirs convergent vers Wal-Mart, le pillent, et quand les flics arrivent, les esquivent et continuent à former des convois de trentaines de véhicules qui ciblent de multiples quartiers commerciaux à travers la ville ne peut être complètement spontané. La question de l’organisation révolutionnaire n’est donc pas un souci d’apporter de l’organisation à ceux qui n’en ont pas, mais de se connecter et de s’engager avec les formes spontanées d’organisation qui émergent à travers les actions autonomes du prolétariat.

Nouvelles dynamiques, nouvelles divisions

Les organisations révolutionnaires se révèlent et font leurs preuves dans dans les bataille du conflit de classe. Dans le cas de Philadelphie, toute organisation révolutionnaire devait faire face aux dynamiques des pieds et des pneus. Bien sûr, la plupart des gens ont fait des émeutes et ont pillé à pied. Mais au fur et à mesure que les émeutes de 2020 s’installaient, et que l’État se préparait davantage à des confrontations prolongées dans les rues, il devenait plus difficile de continuer à pied. En réponse, certains émeutiers ont utilisé des voitures pour déjouer la police et étendre le bordel à d’autres zones. Nous avions déjà vu cela début août après le meurtre de Latrell Allen à Chicago, où les émeutiers ont formé des convois de véhicules qui ont pillé le Magnificent Mile [4]. Cette tendance s’est poursuivie à Louisville avec les manifestations suite au meurtre de Breonna Taylor [5] fin septembre, où le dispositif policier a rendu un soulèvement dans la ville pratiquement impossible. En réponse, les gens ont pris leur voiture et ont étendu les émeutes géographiquement en pillant les commerces à la périphérie de la ville. Il s’agissait d’innovations tactiques brillantes face à la force nu de l’État.

Le pillage en voiture présente des avantages évidents par rapport au pillage à pied. Il y a moins de militants pacifistes car ils ont terrain d’action géographique limité. Cela dit, l’aspect le plus important du pillage en voiture est qu’il disperse et épuise la police. Cette stratégie peut créer une dynamique où les personnes qui restent à pied se retrouvent de facto dans des zones sans police, pouvant profiter de leur liberté pendant de longues périodes, car la police est trop occupée à essayer de contrer les caravanes de pillards ailleurs. C’est ce qui s’est passé à Philadelphie. La synergie entre les personnes à pied et celles en voiture a créé une géographie et une dynamique de lutte différentes, où les voitures de police couraient d’un magasin à l’autre pour essayer d’arrêter les bandes itinérantes de pilleurs en voitures, tandis que les personnes à pied se retrouvaient à mobiliser les effectifs policiers ailleurs. Il y avait tout simplement trop d’émeutiers à différents endroits et pas assez de policiers.

Nous ne pouvons pas non plus ignorer l’utilisation des voitures comme armes en temps d’émeutes. Si nous avons vu des policiers et des gens de droite utiliser des voitures contre des manifestants de BLM, il y a également eu plusieurs moments au cours du soulèvement où des voitures ont été utilisées comme armes contre la police. Cela s’est entre autre produit à Philadelphie. Des policiers ont été renversés pendant les manifs suite à la mort de Walter Wallace, comme cela s’est également produit pendant les émeutes George Floyd à Philadelphie au cours de l’été.

L’utilisation de voitures dans les émeutes génère plusieurs avantages stratégiques, mais la voiture n’est certainement pas un outil parfait. La plaque d’immatriculation représente un énorme risque d’identification. En quelques clics, la police peut utiliser votre plaque d’immatriculation pour trouver votre adresse et venir frapper à votre porte. Même si ces dangers sont présents, il est important de noter que les prolétaires trouvent malgré tout des moyens de piller en voiture et de ne pas se faire prendre. Outre les risques liés à la présence d’une plaque d’immatriculation, échapper à la police en voiture est souvent plus dangereux qu’à pied, et se faire prendre après une poursuite à grande vitesse entraîne une plus longue peine de prison.

En plus des risques de sécurité, le deuxième problème est que vous avez besoin d’une voiture, ou du moins de connaître quelqu’un qui en a une. Si la possession d’une voiture est très répandue aux États-Unis, elle est largement déterminée par la race et la classe sociale. Selon une étude de l’université de Californie, « les Afro-Américains ont le taux de motorisation le plus faible de tous les groupes raciaux et ethniques du pays », indiquent les chercheurs, « 19 % d’entre eux vivent dans des foyers où personne ne possède de voiture. En comparaison, 4,6 % des Blancs vivent dans des foyers sans voiture, 13,7 % des Latinos et 9,6 % des autres groupes combinés ». En même temps, le fait que le pillage en voitures ait été jusqu’à présent presque entièrement le fait de Noir-es nous montre la détermination des prolétaires noirs à utiliser les voitures dans le soulèvement.

La troisième préoccupation est que la voiture peut atomiser la lutte, où chaque véhicule est une unité isolée. Si, d’une certaine manière, cette dynamique met en lien les émeutiers de chaque voiture, elle le fait d’une manière très différente de celle du pillage à pied, où l’atmosphère sociale et collective est beaucoup plus présente. Contrairement au pillage à pied au sein d’une grande foule, chaque voiture fonctionne comme un vaisseau en soi, ce qui rend difficile le dialogue avec les conducteurs et les passagers des autres voitures. De plus, si vous ne faites pas déjà partie de la caravane de pillards, rejoindre une caravane au hasard peut éveiller les soupçons, surtout si la caravane est composée d’amis qui se connaissent déjà entre eux. Mais si vous parvenez à trouver un moyen de participer, ces limites peuvent voler en éclat dans la frénésie des portes qui s’ouvrent et claquent, des corps qui bondissent hors des voitures.

Si la division initiale du soulèvement était entre les protestations légales et illégales, les protestations non-violentes et violentes, les bons et les mauvais manifestant-e-s, il est clair qu’une autre division est apparue : les chaussures contre les pneus. Cependant, contrairement à la division entre manifestant-e-s légaux et délinquant-e-s, cette division n’est pas un obstacle à l’approfondissement de la lutte. Contrairement aux précédentes divisions qui reflétaient les différences de classe, de race et d’orientation politique au sein du mouvement, celle-ci émerge directement de la volonté tactique de balader la police de la part du prolétariat noir. Cette division organique naît en réponse aux manœuvres de la police, et reflète donc l’innovation et la créativité, plutôt que le confinement et la contre-insurrection.

Nouvelles géographies de la lutte

Si la phase initiale du soulèvement de cet été [en 2020] s’est concentrée sur les parties les plus riches des villes, à l’automne, le prolétariat a abandonné Jefferson Square Park à Louisville et Center City à Philadelphie. Il a préféré utiliser les voitures pour étendre géographiquement le mouvement. Au lieu de se fixer sur un territoire spécifique, ceux qui ont pillé en voiture ont utilisé l’immensité de l’espace urbain pour créer de nouveaux territoires de lutte. Cela reflète un changement qualitatif dans la lutte des classes qui doit encore être pris en compte.

Il y a un siècle, c’étaient les usines qui parsemaient le terrain de la lutte des classes. Aujourd’hui, c’est le quartier commerçant, le magasin de téléphones portables, les CVS [6] et l’Apple Store qui marquent la nouvelle géographie de la lutte. Les émeutes et les pillages ne sont donc pas le résultat d’illusions de la part du prolétariat, mais sont plutôt le reflet de ce à quoi ressemble le capital aujourd’hui : la richesse sous la forme de marchandises concentrées dans des quartiers clés, souvent réparties géographiquement dans les villes. Bien que ces marchandises ne soient pas des moyens de production, elles représentent certainement une vaste collection de richesses qui n’attendent que d’être expropriées. Le pillage de Wal-Mart en est un excellent exemple. Ici, le capital a rassemblé un vaste assemblage de marchandises que les prolétaires doivent généralement payer. Le pillage massif de Wal-Mart à Port Richmond (nord-est de Philadelphie) les 27 et 28 octobre était précisément la réaction des gens qui sont forcés de vivre et de travailler à côté de cette hyper-concentration de marchandises. Au lieu de rejeter les émeutes comme étant inorganisées ou « non stratégiques », il est donc plus logique de se demander pourquoi les prolétaires aux États-Unis font plus d’émeutes que de grèves.

Il n’existe pas de données précises sur le type d’emplois occupés par les émeutiers, mais on peut supposer que s’ils en ont un, il s’agit très probablement d’un emploi faiblement rémunéré dans le secteur des services, avec peu de pouvoir. Contrairement aux grèves d’usine, les grèves dans les restaurants ou les petits commerces peuvent entraîner la fermeture de ces entreprises particulières, mais cela a peu d’impact sur l’économie globale. Bien que l’on puisse supposer que ces prolétaires ramènent leurs expériences radicales du soulèvement à leur taff’, ces lieux de travail ne sont pas les usines géantes qui ont incubé les forces révolutionnaires du passé. Au lieu de s’identifier en tant que travailleurs et de tirer leur pouvoir de leur situation professionnelle, ces prolétaires trouvent que les émeutes de rue, même celles qui entraînent la destruction de leur lieu de travail, sont plus puissantes que les luttes dans le monde du travail. Il ne s’agit pas d’un accident ou d’une « fausse conscience », mais plutôt d’une expression de la nature changeante du travail et de la composition actuelle du prolétariat. C’est aussi le nouvel endroit où se situe leur pouvoir des prolétaires.

La voiture comme arme de libération des Noir-e-s

Alors que beaucoup de gens de gauche critiquent à juste titre les voitures comme des machines qui détruisent le climat, il existe une autre histoire de la voiture à laquelle nous devons prêter attention. Le boycott des bus de Montgomery en 1955-1956 est peut-être l’exemple le plus célèbre. Les militant-e-s des droits civiques, en particulier les femmes noires qui étaient employées de maison, ont organisé un système de transport public alternatif basé sur les voitures afin de boycotter la ségrégation des bus à Montgomery, en Alabama. Cette histoire fournit des leçons précieuses pour le présent, notamment lorsqu’il s’agit de la question de la reproduction sociale.

Si nous commençons par le soulèvement de Ferguson en 2014 [7], nous voyons des voitures utilisées comme moyen de s’enfuir, barricades pour créer des zones sans police et boucliers pour tirer sur les flics. Mais à Ferguson, les voitures n’ont pas été utilisées dans le but d’étendre géographiquement le soulèvement. Au contraire, les espaces ont été défendus autour de plusieurs spots de Ferguson, notamment le QuickTrip [station-service], Canfield [8] et West Florissant. Par rapport aux années 2010, les émeutes d’aujourd’hui ont gagné en intensité et se sont étendues géographiquement, le convoi de pillage en étant le meilleur exemple.

Des dizaines de monstres de gazoil vrombissant dans les rues, les pneus crissant, les vitres teintées, les feux rouges grillés – voilà la caravane de la libération noire.

Élément crucial du caractère mouvant des luttes de masse, le convoi de pilleurs peut être compris dans le cadre du grand texte de Rosa Luxemburg, La grève de masse. Si de nombreux communistes sont aujourd’hui d’accord avec Luxemburg, l’argument qu’elle avançait à l’époque était controversé. Luxemburg remettait en question la conception largement répandue de la façon dont le socialisme allait se réaliser au sein de la seconde Internationale : une évolution pacifique gagnée par le vote. Au lieu de cela, elle démontre que les vagues de grèves qui déferlent sur l’Europe de l’Est sont la clé du socialisme. S’il serait insensé de prétendre que le pillage des convois nous mènera à lui seul à une société sans classes, cette forme de lutte n’en est pas moins l’une des réponses les plus innovantes aux évolutions politiques et économiques de notre époque. La manière dont cette forme de lutte se connectera au communisme n’est pas totalement claire, mais elle est communiste dans le sens de sa nature de masse et de son attaque sans compromis de la forme marchandise.

Ce que nous voyons de Ferguson à Philadelphie, c’est l’utilisation croissante de la voiture comme arme de lutte de masse. À Ferguson en 2014, les voitures étaient utilisées à des fins défensives, tandis qu’à Chicago, Louisville, Philadelphie et ailleurs en 2020, les voitures ont été utilisées à des fins offensives : pour piller, pour attaquer la police et pour étendre géographiquement le soulèvement. Nous devons nous attendre à ce que les voitures continuent à jouer un rôle important au fur et à mesure que les émeutes se développent et se transforment potentiellement en d’autres formes de lutte : blocus, grèves et occupations. Il ne fait aucun doute que l’État répondra par de nouvelles formes de surveillance et de répression, mais la manière dont il s’y prendra n’est pas encore claire. En attendant, les prolétaires noirs profiteront probablement du manque de capacité de l’État à faire face aux pillages généralisés en voiture. En tant que révolutionnaires, il est de notre devoir de participer à cette forme émergente de lutte, de la défendre, de l’aider à croître et à se répandre, et d’articuler ses potentiels et ses limites.

[1Il constitue la traduction du deuxième chapitre d’un petit livre sorti en 2021 sur le soulèvement George Floyd et intitulé The revolutionary meaning of the George Floyd Uprising (https://mronline.org/2021/04/19/the-revolutionary-meaning-of-the-george-floyd-uprising/

[2Le 26 octobre 2020, Walter Wallace, un jeune Noir bi-polaire de 27 ans en pleine crise psy est abattu par la police à Philadelphie. S’en suit une semaine d’émeutes et de révolte.

[3Ferguson est une petite ville à majorité noire dans le Misouri. Le 9 aout 2014, Michael Brown, un afro-américain de 18 ans est abattu dans la rue par un policier blanc. Ce meurtre va donner lieu à une intense révolte faite de marches pacifiques, d’affrontements avec la police, d’incendies et de pillages. La garde nationale est appelée plusieurs jours après pour rétablir l’ordre. Le mouvement donne lieu à une couverture médiatique internationale tant sont forts les affrontements et les moyens policiers pour faire face au mouvement (blindés, hélicoptères, etc.). Il participe aussi beaucoup de la diffusion du mot d’ordre « Balck Lives Matter ».

[4Située sur Michigan avenue, c’est une zone commerciale de 290 000m2 d’attraction touristique, de diverstissement et de consommation comprenant des magasins hauts de gamme, des restaurant et des hôtels de luxe.

[5Infirmière noire tuée par balles par des policiers en civil dans la nuit du 12 mars 2020 à Louisville. Les policiers s’étaient introduit chez elle sans s’annoncer pour perquisitionner son domicile par erreur.

[6Deuxième plus grande chaîne américaine de pharmacie, produits cosmétiques, assurances médicales, etc.

[7Avalanche (November 2014) “Guns, Cars, and Autonomy”, The Anarchist Library.

[8L’endroit où Michael Brown a été abattu par la police en 2014.

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